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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 10:05

Durant les Jeux Olympiques de Tokyo, un businessman Anglais, Sir William Rutland, se retrouve à cohabiter avec deux personnes: une jeune femme Anglaise, Christine Easton, et un architecte-athlète Américain, Steve davis. Il se met en tête de les rapprocher afin qu'il se rendent compte que chacun est l'âme soeur de l'autre, et agit en bonne fée...

Oui, bon, si on ne dit pas que Sir Rutland est interprété par Cary Grant, rien ne va plus. Même si les rôles de vieux ne lui ont jamais plu, il s'y essaie pour au moins la deuxième fois, après son commandant de sous-marin vieillissant dans Operation Petticoat). la partie "comédie romantique" du film se laisse bien sur voir, mais elle manque justement d'un enjeu qui engage clairement Cary Grant :lui-même, et ici, le cheminement du personnage vers la réalisation qu'il peut aider les deux jeunes est totalement occulté, ce qui a pour effet de rendre le film très peu crédible. Bon, sinon, Samantha Eggar est excellente... Mais le film ne tient debout que parce qu'une fois de plus, à son corps défenbdant, on a laissé Cary grant jouer comme il sait si bien le faire la comédie de l'embarras: perdu dans l'emploi du temps de la ssalle de bain, imposé par une colocataire réfractaire et soucieuse d'imposer ses habitudes quotidiennes afin de préserver sa vie, coincé sur un toit en robe de chambre, et applaudi par une foule de Japonais stoïques, en caleçon pour participer à un  marathon, Cary Grant peut toujours nous faire rire. quant on pense qu'il avait horreur de tous les gags impliquant quelque degré de délestage de vêtement... ce type doit avoir eu une vie horrible.

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Published by François Massarelli - dans Comédie Cary Grant
14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 10:31

Le troisième film de Mae West, dirigé par Wesley Ruggles, annonce fièrement: screenplay and dialogues by Mae West. Bon, tout est dit: à ce niveau de confiance entre une star et son studio, on devine que la Paramount qui était en perte de vitesse était reconnaissante à sa vedette de pulvériser les records du box-office. Donc le film est un véhicule à la gloire de la plantureuse diva, sa diction morne, sa lenteur calculée et ses répliques pas si à double sens que ça: quand elle parle de "se coucher", "tâter du muscle", "connaitre des hommes", il n'y a pas d'équivoque. Elle ne parle pas d'autre chose que de sexe de toute façon. Au-delà de ces réparties bien amenées, des scènes de procès qui sont amusantes, les déboires de cette artiste de cirque, chanteuse et dompteuse de lions en plus de dompter les hommes, ne sont pas à proprement parler très passionnantes, et la présence de Cary Grant en beau jeune homme tient plus de la curiosité historique qu'autre chose, la réalisation est sans aucun relief. Et puis... Quelle actrice médiocre: une deux expressions, tout au plus, et une forte envie, pour ma part, de lui filer des claques pour qu'elle se bouge un peu. Bref.

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Published by François Massarelli - dans Pre-code Cary Grant