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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 11:48

Dernier des films conservés de Bowers, ce court métrage recycle les personnages (une famille de souris qui habite dans les murs d'une maison, dont nous apercevons aussi les animaux "officiels", un chat et un chien. la situation est basée sur le fait que Madame Souris veut du lait, et que les enfants veulent du fromage. Le père doit donc affronter la cuisine, avec son chat et son chien à l'affût... Mais aussi un troupeau

D'huîtres

Sauvages.

Ce qui suffit à rendre ce film, disons-le, unique en son genre...

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Charley Bowers
5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 11:42

Parmi les premiers petits boulots effectués par le réalisateur Joseph Losey, on trouve cet étrange petit film didactique dont l'animation fut confiée à Charley Bowers. On retrouve l'univers de petits personnages paradoxaux animés image par image. Ici, notre guide dans cette ode aux bienfaits du pétrole (hum) est un petit personnage, Pete Roleum, dont la tête est une goutte d'huile... Anecdotique, forcément, le film est aussi le seul qui nous soit parvenu parmi les efforts de Bowers, à être en couleurs... Il existe aussi sous le nom de Pete Roleum and his cousins.

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Published by François Massarelli - dans Charley Bowers Animation
5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 11:37

Un tout petit film extrêmement anecdotique dans lequel Bowers reprend ses petites manies, notamment l'utilisation farfelue d'animaux et végétaux animés. Des cacahuètes dansent, et un homard se fait exploser en jouant du xylophone sur des bâtons de dynamite. La routine, quoi...

A la fin, l'animateur recycle au moins pour la troisième fois le gag aperçu dans Egged on, dans lequel il s'était amusé à imaginer des voitures sortant d'oeufs...

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Published by François Massarelli - dans Animation Charley Bowers
3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 18:54

Des années après la série de courts métrages muets qu'il avait co-réalisés pour la compagnie Educational, Bowers restait un animateur dans l'âme, et finalement assez proche de Ladislas Starewicz: ce film formidable le prouve, y compris dans une version muette, puisque la bande-son a disparu... Au passage, il y a un conflit sur la date, puisque les gens de chez Lobster datent ce film de 1933, et les autres filmographies le placent en 1940... il est vrai que les personnages (et certains gags) seront repris dans le film Wild oysters en 1940.

Donc, le film est en volume avec des marionnettes dessinées par Bowers, qui sont tellement plus séduisantes que les animaux empaillés utilisés par Starewicz... Il raconte un conflit larvé entre un chien et une famille de rongeurs qui vivent dans la même maison. Je n'ai pas la moindre idée de ce que les dialogues peuvent bien raconter, et tant pis: il y a un sens du détail, une vie dans ces marionnettes, qui vaut le voyage... Et comme dans tous ses films, Bowers a un don pour l'utilisation d'objets récupérés qui soulignent leur statut, comme un pied de nez envoyé à tous les professionnels du cinéma qui sont moins rigolos que lui... 

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Published by François Massarelli - dans Animation Charley Bowers
2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 17:33

Dans l'un de ses premiers courts métrages parlants, Bowers semble recycler du matériel... Invité à la radio pour raconter une histoire incroyable, le bricoleur satisfait pleinement son auditoire avec une histoire à dormir debout... Plusieurs, en fait, qui culminent dans sa rencontre avec un oiseau mangeur de métal, avec lequel il va finir par tenter de s'associer pour lui faire pondre des voitures...

Nulle surprise donc que André Breton, grand manitou intransigeant du surréalisme, ait proféré l'une de ses nombreuses imprécations ridicules au sujet de ce court métrage; mais l'enthousiasme des surréalistes ne peut que se justifier, devant un film certes mal foutu, dont les séquences animées sont un peu gâchées par une bande-son maladroite, mais qui est une pure suite d'association d'idées toutes plus loufoques les unes que les autres. 

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Published by François Massarelli - dans Charley Bowers Comédie
2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 09:10

La publicité le proclamait: "encore meilleur que There it is"... Ce qu'il va falloir croire sur parole faute de pouvoir juger sur pièces; non que le film n'existe plus, il a été retrouvé en 2008 et restauré, mais c'est uniquement la deuxième bobine qui a pu faire l'objet d'une restitution, et les données qui manquent (environ 10 minutes) nous empêchent d'appréhender l'intrigue de façon claire...

En effet, quand la deuxième bobine commence, Charley Bowers concierge d'un hôtel qu'il a partiellement mécanisé, est en grande conversation avec une huître.

Littéralement.

Le reste de l'intrigue concerne principalement le fait que l'animal en question, ainsi que ses copains (oui, elle sont toutes en colonie, c'est un cas probablement unique dans l'histoire du cinéma) sont effrayés par un individu qui se présente comme un fou homicide (très grand, armé de hachoirs et de très gros couteaux, le doute est assez peu tangible) qu'elles appellent un morse, et dont on ne se débarrasse pas comme ça: il est doté de la même ubiquité que Droopy...

Bon, bien sûr, tout ceci est un rêve, mais quand même... Whoozit, hélas, est le dernier des films muets conservés de Charley Bowers.

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Bowers Comédie
1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 10:02

Seule la deuxième bobine de ce film de court métrage est parvenue jusqu'à nous, soit la moitié. Cela nous laisse dans l'obligation de deviner l'intrigue, qi sans surprise est hautement farfelue: un client ombrageux se rend dans un restaurant à la ferme dans un but unique: déguster un oeuf d'autruche. Ca tombe bien, puisque Cleo, une autruche, travaille justement dans cette ferme. Tout devrait donc aller tout seul, sauf que... Le garçon de ferme qui est en charge de la nourriture de l'autruche est Charley Bowers. On peut donc lui faire confiance pour faire preuve d'inventivité quand on ne le lui demande surtout pas...

C'est presque un inventaire à la Prévert: une autruche, du ciment, un oeuf trop dur, une naissance d'autruche en costume, etc... Le film reste obscur même si on en possède la fin (qui est salement amochée par les traces de décomposition, par contre), et une fois de plus l'acteur Bowers (mais cette fois plus encore que d'habitude) disparaît derrière ses animations...

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Charley Bowers
31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 16:53

Charley Bowers sort un peu plus de sa routine, mais cette fois ça donne une merveille: d'autant que le film nous est parvenu dans une copie Anglo-saxonne, donc dotée d'intertitres authentiques. Et le film est dominé par l'humour graphique de Bowers...

Dans la maison des Frisbie, un esprit frappeur frappe: un petit monsieur, chauve et très moustachu, qui cache un regard énigmatique derrière de très grosses lunettes, effraie tout le monde; alors on décide de faire appel à... Scotland Yard! Car les Ecossais sont sans doute les seuls à pouvoir prendre une maison hantée au sérieux... Donc, à Scotland Yard, qui est effectivement un Yard situé en pleine Ecosse, et rempli de détectives en kilt, on prend effectivement la chose au sérieux, et en mains, et on envoie Charley, un détective en kilt accompagné d'une puce savante elle aussi en kilt, et le reste est indescriptible...

Certes, on a droit au gag inévitable autour de l'avarice du détective, mais ce qui compte, c'est cette maison dans laquelle un pépé fou furieux se promène en trottinette, et qui effraie tout le monde sans parler de sa manie d'enlever les gens et de les passer par de mystérieuses trappes. Dans ce sommet de n'importe quoi, on apprend finalement que tout le monde est fou, et on en vient à douter de la santé de notre détective,

de sa puce,

et de leurs kilts,

respectifs.

 

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Published by François Massarelli - dans Charley Bowers Comédie Muet
30 juillet 2019 2 30 /07 /juillet /2019 10:05

Pas de grande invention délirante dans ce film, qui utilise l'animation dans le but de faire avancer l'histoire: Bowers courtise une jeune femme dont le père refuse catégoriquement qu'elle se marie à une personne qui ne serait pas un policier... Il sait donc ce qui lui reste à faire: s'engager. Mis ce ne sera pas de tout repos, puisqu'il est trop petit (la solution va être un grand moment de torture canine que je vous laisse découvrir), et qu'il est assez franchement inapte, ce qu'il prouve avec une série de gaffes particulièrement graves.

Et justement, ces gaffes: on aime, chez les personnages développés par nos acteurs de comédie, qu'ils soient décalés, rêveurs, naïfs même. Mais bêtes? Pas vraiment... Et ici Bowers, à court d'inspiration peut-être (sans parler d'n costume dans les premières scènes qui ressemble dangereusement à celui de Langdon) s'est quand même laissé aller.

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Published by François Massarelli - dans Charley Bowers Muet Comédie
29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 17:09

Charley bricole, invente, et ne fait que ça. Et sa belle-famille s'inquiète, pensez: il a été jusqu'à inventer une souricière à guillotine (qui fait bien rigoler les souris, on en a la preuve à l'image), et planche actuellement sur une invention vitale, qui est d'ailleurs une commande d'un monsieur tout à fait comme il faut: un système pour débarrasser les peaux de banane de leur facteur glissant...

C'est particulièrement n'importe quoi: le film est entièrement situé dans la maison de l'inventeur, et on plaint son épouse. Comme dans Hot Water, le conflit naît ici de l'irruption d'une belle-famille hostile, et Bowers maintient l'intérêt par le sérieux imperturbable qu'il affiche en toute circonstance, envers et contre tout y compris l'inutilité glorieuse des objets qu'il invente.

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Published by François Massarelli - dans Comédie Charley Bowers Muet