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Une dame (Stella Adams) qui a perdu son mari (officiellement il est décédé, en compagnie de leur fille) ne perd pas l'espoir de le retrouver... Sa dame de compagnie (Jane Starr) qui essaie de lui soutirer un maximum lui monte une escroquerie de première classe, et fait intervenir la fille (Billie Barnes) d'un repris de justice qui vient juste de sortir de prison: elle est supposée jouer le rôle de la fille de la vieille dame...
C'est assez confus, pour ne pas dire franchement idiot! Pour commencer, si l'idée est de soutirer un héritage de la vieille dame, on peut quand même se demander s'il est convenable de lui produire une autre héritière! Et le film possède un trou monumental et mélodramatique: car la jeune femme qui est présentée comme la fille de la vieille dame est précisément sa fille...
Oui, mais c'est un film de pure consommation, soigné et fait avec un flair considérable pour le bon geste au bon moment, par un Francis Ford en bout de carrière (je soupçonne qu'il lui était interdit d'apparaître à l'écran, puisqu'il a un rôle quasi officieux, celui d'un médecin qui n'est vu que de dos), un metteur en scène dont on se rend compte en viyant les rares films de lui qui ont survécu, qu'il était bien plus que le "grand frère de...", ou le mentor de son frère... Un cinéaste efficace, doté d'un humour solide et d'un sens consommé de l'action.
Ce film rare, un court métrage de deux bobines, fait partie de la série Fearless: le héros en est un chien, et on le trouve grâce à la parution de l'anthologie Wonder Dogs aux Etats-Unis.