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26 août 2016 5 26 /08 /août /2016 17:53

Les Philippines, au début du XXe siècle. Des troubles locaux menacent la population, et une troupe de bandits s'en prennent à la paix trop fragiles. Les Américains, prêts à partir de la région, dépêchent des hommes d'armes pour aller former une vraie armée de Philippins, mais dès leur arrivée, leur colonel est tué. Pour les hommes qui restent, ça va être difficile d'autant que leur nouvel officier est dur, très dur... Et bien qu'il ne l'admette pas, il est en passe de devenir aveugle. Le docteur Cavanan (Gary Cooper) va prendre les choses en mains...

Cette production Goldwyn a tout du petit film: conflit aussi nébuleux que possible, intérêts rabaissés (Le mal contre le bien), lecture assez gentiment ethno-centriste, héros invincible et dur (C'est Gary Cooper, pas le genre à caresser les gens dans le sens du poil)... Bref on est dans du classique, de l'éprouvé. Ca n'apporte pas grand chose à la gloire de "Coop", et ça prolonge (Pour ne pas dire "copie") The lives of a bengal lancer. C'est un film criminel? Non, bien sûr.

Ca se laisse regarder? Bien sûr!

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Published by François Massarelli - dans Henry Hathaway Gary Cooper
23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 17:52
The lives of a Bengal lancer (Henry Hathaway, 1935)

C'est dans les années 30 que ce genre a explosé, avec aussi bien des films de Michael Curtiz (The charge of the light brigade), de Alexander Korda (The four feathers) que celui-ci, la version Paramount de la chose, avec Gary Cooper en vedette... Difficile de ne pas sourire devant le type d'intrigue qui nous est conté; d'une part, il est beaucoup question ici de la préservation de l'empire britannique contre les hordes barbares, et d'autre part, les trois soldats qui sont les principaux protagonistes parlent avec un accent Américain prononcé, ce qui oir deux d'entre eux est expliqué par des éléments de leur histoire: McGregor (Cooper) est Canadien, et le jeune Lieutenant Stone est passé par des écoles Américaines... L'intrigue concerne essentiellement l'arrivée de deux nouveaux soldats sur la "frontière", dans le 41e régiment des lanciers du Bengale. Le lieutenant Alan McGregor doit veiller à l'intégration du jeune aspirant lieutenant Donald Stone (Richard Cromwell), qui souffre d'être le fils du commandant (Guy Standing), celui-ci étant obligé par le protocole à garder ses distances avec son fils; par ailleurs, en même temps que Stone, un autre nouveau sous-officier est arrivé, le lieutenant Forsythe (Franchot Tone) qui lui a déjà vécu, et s'oppose dans un premier temps à McGregor, mais va rapidement développer une amitié virile de on aloi avec lui...

Oublions un instant que ce film (Parfois accusé de fascisme, suite à une remarque favorable de HItler qui aimait la façon dont, disait-il, on y montrait l'importance pour les Européens d'agit en race maîtresse!!!) situe son intrigue à un temps reculé, de façon d'ailleurs beaucoup plus romantique que militante. C'est un film d'aventures, pas autre chose. Cooper y trouve comme souvent matière à exprimer son dandysme légendaire, tout en y pêchant une occasion impeccable de dévoiler son engagement romantique. Hathaway filme comme il savait le faire à hauteur d'homme, avec un style sur et qui ne s'encombre jamais d'effets inutiles, loin des envolées baroques de Curtiz, il tourne à l'économie, et ne perd rien en efficacité... Ca ne révolutionne pas l'histoire du cinéma, mais on passe du bon temps!

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Published by François Massarelli - dans Henry Hathaway Gary Cooper
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:08
Now and forever (Henry Hathaway, 1934)

Ceci est loin d'être le premier film de Hathaway, bien qu'il ait été réalisé dans la troisième année de sa carrière, mais il est notable à plus d'un titre: d'abord, c'est le premier de ses films avec Gary Cooper, avec lequel il allait développer un partenariat plus que privilégié (The lives of a Bengal lancer, Peter Ibbetson, Souls at sea, Garden of evil...); ensuite, c'est l'un des premiers films sortis sous le nouveau code de production de 1934, et enfin c'est l'un des premiers rôles de Shirley Temple. Elle est impeccable, du reste...

L'intrigue commence dans la comédie, avec un couple formé de Gary Cooper et de Carole Lombard. Ils se sont mariés, mais il semble que ce soit pour le pire et le pire: il ne souhaite pas travailler et fait des escroqueries à la petite semaine, et elle s'accommode tant bien que mal de cette philosophie à la petite semaine. Mais Jerry a une idée en or: il va négocier auprès de son beau-frère les droits parentaux qui le lient à sa fille unique, dont il ne connait même pas l'âge! Toni, son épouse, le voit faire les premiers pas dans ce sens avec un certain dégoût, avant de constater que Jerry semble finalement s'attacher à sa fille. Pourrait-elle enfin le changer?

Ce qui est formidable avec Gary Cooper, c'est sa capacité à tout jouer, y compris une fripouille. Le genre de rôle que James Stewart ne tenterait pas avant les années 50, par exemple, mais Cooper les a lui joués dès les années 30: flic ou gangster, escroc ou Longfellow Deeds... Dans ce film, c'est justement à un mélange entre toutes ces tendances qu'on assiste, et Cooper y est touchant en père qui n'a pas l'habitude de la responsabilité, et qui découvre ce que ce terme veut dire. C'est mignon et distrayant, et ça nous rappelle aussi qu'Hathaway, réalisateur de westerns et de films d'aventures, était quant à lui tout aussi versatile... Le film, commencé comme une comédie, vire de façon inattendue au drame.

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Published by François Massarelli - dans Henry Hathaway Gary Cooper