
Pour son dernier court conservé, Langdon relève le niveau, avec une histoire (Ecrite par Ripley et Capra) de musicien tellement affligeant que son professeur (Vernon Dent) lui a donné un diplôme pour se débarrasser de lui.
Pas de partenaire féminine cette fois, le désir de Langdon est en effet de devenir musicien coûte que coûte, ce qui va surtout coûter à son entourage! Par contre, dans les deux parties distinctes du film, il est flanqué de deux versions différentes de Vernon Dent, qui en plus du professeur de musique (affublé d'une perruque du plus haut ridicule) interprète aussi un fripier Juif chargé en stéréotypes, un peu comme les personnages de Max Davidson, mais qui va agir de façon très positive sur Harry...
Le contraste entre l'enthousiasme juvénile du contrebassiste Harry et les envies de meurtre du public est très drôle, par exemple lorsque toutes ses tentatives de jouer en public le voient risquer de se prendre des objets de plus en plus lourds sur la tête, mais surtout lorsque sa famille le jette dehors sans ménagement, et qu'il leur sourit, et leur dit: "C'est bien parce que c'est vous..." avant de s'en aller. Un film parfois Laurelien, avant la lettre...