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31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 19:04

Ernest Morrison (Sunshine Sammy) était un tout jeune acteur Afro-Américain, qui a eu sa petite heure de gloire chez Hal Roach: d'abord en participant en 1920 à trois films de Harold Lloyd (Haunted Spooks, Get out and get under et Number, please?), pour lequel il était non pas un faire-valoir ethnique, mais bien un partenaire à part entière. Ce qui lui a valu d'être considéré pour une série de courts métrages qui auraient pu être tournés autour de sa personne... Ceci est le seul film qui a été tourné.

Le garçon est l'homme à tout faire de l'épicerie d'une petite localité rurale, et à ses heures perdues, il chasse et il pêche. Il vient en aide à un pêcheur du dimanche, avoir d'avoir les même soucis que lui quand deux ours, un vrai et un faux, se mêlent de la partie de chasse...

C'est assez plaisant, sans être pour autant révolutionnaire. On y confirme le statut particulier de "Sunshine Sammy", qui n'est jamais ridiculisé, dans ses films, mais mis en valeur pour son impayable charisme et son astuce un peu espiègle. Non que ces films ne soient pas basés sur des stéréotypes, ce serait trop demander, mais on y voit un personnage positif, respecté, et en aucun cas montré en position d'inférieur caractérisée.

Mais le film avait peut-être montré les limites de la formule en exploitant en deux bobines toutes les possibilités du personnage en solo... Ce qui a poussé Roach et son bras droit Charles Parrott (fitur Charley Chase) à construire une bande de gosses "urbains" autour de Morrison... Our gang.

Maintenant, le terme qui est utilisé pour désigner le gamin, assez clairement, n'est plus aujourd'hui utilisé, et il est tout sauf inoffensif, désignant à l'époque de l'esclavage les enfants noirs dans les plantations. 

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Published by François Massarelli - dans Muet James Parrott Hal Roach
14 décembre 2024 6 14 /12 /décembre /2024 09:14

Laurel et Hardy sont mariés, ce qui est une première... Bien sûr on ne passera pas trop de temps avant de comprendre que ces dames sont des mégères, et qu'ils sont particulièrement brimés. Mais les deux garçons réussissent à trouver le moyen de tenter une sortie, pour aller faire la fête et rejoindre des conquêtes de passage (Kay Deslis et Anita Garvin), le tout aux frais de Laurel... 

Ce sera un désastre: d'une part, l'argent de Stan s'est envolé, les laissant dans l'incapacité de régler une note particulièrement gourmande... D'autre part, une commère, amie des épouses (et qui finira dans le légendaire trou d'eau en trompe-l'oeil du studio) va aller cafter... 

C'est une première sur bien des points: d'une part c'est le premier film d'une longue et belle série réalisé par James Parrott pour le duo, et s'il n'est pas loin s'en faut le meilleur, il se défend bien. Ensuite il y est question de situation conjugale, ce qui tranche sur les habitudes, et les deux acteurs sont à l'aise dans le rôle. Enfin, on assiste à une tentative désespérée de sortir du rang, pour deux gentlemen qui n'ont rien de dragueurs effrênés... 

Le film repose beaucoup sur du solide, d'abord son casting, exemplaire, et les décors bien rôdés du studio Roach (la boîte où les deux hommes vont se rendre est le fameux Pink Pup); le rapport bien établi entre les deux hommes, avec Hardy qui décide et Laurel qui paie... Mais il y a ne sorte de prise de pouvoir par l'acteur Anglais, qui dans la deuxième bobine a droit à un moment poignant en solo, quand avec son visage seul il nous fait comprendre qu'il  perdu son argent, pendant qu'autour de lui les agapes deviennent de plus en plus sérieuses, et que son expression passe de l'étonnement à la terreur, au désespoir, le tout dans un idiome si Laurelien...

 

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Muet James Parrott Hal Roach
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 12:01

Voici un film intrigant, à l'histoire bien compliquée... Pas l'intrigue en soi, à plus forte raison dans ce qui reste du film: seuls deux fragments tirés de la deuxième bobine, et totalisant 4 minutes, ont été conservés. Je parle bien sûr de l'histoire de sa production...

Dans ce qui reste du film, deux policiers, James Finlayson et John T. Murray, se déguisent l'un en pierre tombale et l'autre en arbre (oui, cest authentique) pour prêter main-forte à un valet afro-américain (Oliver Hardy) déguisé en agent de police, et qui doit surveiller les agissements interlopes d'un groupe de trafiquants dans un cimetière la nuit. 

Un: oui, Oliver hardy est en blackface, de quoi nous embarrasser fortement...

Deux: et oui, il doit se comporter selon la convention en vigueur, qui vouait les afro-américains à la peur superstitieuse de la mort et de ses manifestations, dans les films de l'époque. C'est tout aussi embarrassant...

Une fois dit ceci, ce film loufoque est, en l'état, un festival de la gestuelle accomplie et maîtrisée à l'extrème de l'acteur, qui pourtant dans la version intégrale n'est qu'un personnage secondaire!

Le film a du déplaire, d'ailleurs, ou ne pas apparaître comme facilement exploitable, à l'heure où Roach se diversifiait un peu trop. Tourné en 1926, il a reçu son copyright (chez Pathé) en 1927 mais n'est sorti qu'une fois la collaboration entre Roach et la MGM entamée... Soit en 1928. Pathé avait gardé quelques films sous le coude, celui-ci est passé dans le lot. Peut-être quelqu'un a-t-il jugé qu'il était peu exploitable en capitalisant sur Hardy, puisqu'on ne le reconnaitrait pas... Quoi qu'il en soit, nous voici avec ces étranges quatre minutes sur les bras...

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach James Parrott Laurel & Hardy Muet
25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 15:50

Le film est perdu, si ce n'est pour trois petites minutes, ce qui nous rappelle un autre cas, celui de The battle of the century, avant le miracle qui en a restitué une copie de 17 minutes complète à 80%. Mais ce film a pourtant un handicap, celui de ne pas avoir la réputation du classique de Clyde Bruckman... De façon intéressante, s'il nous en reste trois minutes c'est pour la même raison que la bataille de tartes à la crême du film de Laurel et Hardy a survécu: sous forme d'un extrait inclus dans un film de compilation.

Dans l'intrigue, Charley est dépéché par son épouse pour aller chercher sa soeur (Anita Garvin) qui revient d'une longue période à l'étranger. Il la croise, mais ne la connait pas, et ils ont des interactions loufoques... En revanche, il croit l'avoir trouvée en avisant Viola Richard qui croit que Charley est le jeune homme qui vient la chercher! Il la ramène donc au domicile conjugal...

C'est là que le film s'arrête: les photos qui accompagnent la fin de cet article sont toutes tirées des passages perdus... Dommage, comme d'habitude, qu'un film nous reste inconnu, mais qu'on puisse quand même avoir cette accroche visuelle, qui nous done fatalement envie d'en savoir plus... Et je ne parle pas de la tendance "risquée" qui consiste à faire un maximum de scènes autour de la salle de bains... D'ailleurs, on se demande bien comment cette troupe parvient à se retrouver dans la même maison, et comment tous ces chassés croisés s'effectuent autour de la nudité de viola Richard (qui retrouvera cette absence de costume dans le fabuleux Limousine Love).

 

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Published by François Massarelli - dans James Parrott Hal Roach Muet Charley Chase
25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 15:22

Charley Chase et Edna Marion sont mariés... Et ont du mal à joindre les deux bouts. Lassé de la situation, le jeune homme s'en ouvre auprès de son impitoyable patron (Eugene Pallette). Afin de donner du poids à sa requête, il a une idée: avisant qu'en face du bureau, un petit snack bar emploie une jeune femme (Anita Garvin), il prétend que c'est son épouse, et qu'elle est obligée de travailler pour qu'ils puissent subvenir à leurs besoins communs. Le patron accepte de l'augmenter à la condition que les deux "tourtereaux" l'invitent à manger...

Pour compliquer s'il en était besoin, la jeune vendeuse de pancakes est mariée à un cuisinier, et c'est Noah Young: on se doute donc que le problème ici sera non seulement pratique: comment trouver le moyen de se rendre dans un endroit qui puisse faire croire à l'invité qu'on est marié, alors qu'on ne l'est pas... tout en évitant de croiser son épouse légitime... Mais aussi conjugal: comment se comporter quand intervient le mari légitime, et que c'est bien sûr une grosse brute? Ajoutons l'idée improbable d'investir un appartement un peu au hasard et bien sûr, il y a un enfant dedans! 

De ces prémices très hasardeux le film fait un usage allère, sans aucune retenue. Anita Garvin et Eugene Pallette font une fois de plus montre de leur impeccable timing, et Chase et sa fausse épouse sont admirablement bien assortis! A chaque fois qu'il joue avec Garvin, c'est grandiose...

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach Charley Chase James Parrott
24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 14:31

Un jour, Charley Chase jouait un homme moderne et sûr de lui, le lendemain un lâche... Sans jamais perdre totalement l'essence du personnage. C'est troublant. Ici, c'est plutôt la deuxième solution, même si son héros est bien plus un sympathique trouillard qu'un lâche... Le film repose également sur la modernité, à travers la présence des avions, qui rappelons-le étaient le nec plus ultra en matière de progrès à cette époque...

D'un côté, Edna Marion est une jeune femme moderne qui possède un avion (elle est donc aussi riche) et qui aimerait avoir dans sa vue un aviateur. De l'autre, Charley Chase est un passionné d'aviation, mais qui a tellement la trouille d'accomplir son rêve qu'il recule toujours. Mais il s'est introduit dans l'aérodrome, a subtilisé une tenue d'aviateur, et... voyant une hélice se casser, il prend la résolution de faire comme d'habitude...

Sauf qu'il sauve une jeune femme qui n'a pas vu qu'un avion qui vient d'atterrir lui fonçait dessus... C'est Edna, qui voyant son uniforme, lui demande s'il est aviateur. Mentant comme un arracheur de dents amoureux, il lui désigne un avion comme étant le sien: le problème c'est que c'est justement celui de la jeune femme. Elle décide de jouer le jeu...

C'est à signaler, ici le spectateur est complice d'Edna, pas de Charley. Nous savons qu'elle s'amuse du mensonge, qu'elle devine la complication pour ce gentil frimeur de devoir voler, et donc qu'elle va un peu le taquiner... Mais le spectacle de Charley Chase faisant tou pour échapper au fait de voler est un grand moment, surtout quand il simule une crise de folie passagère pour ne pas être obligé de prendre les commandes de l'avion... Un autre moment de grande loufoquerie le voit faire de la lutte avec William Orlamond, le papa d'Edna... Puis contre lui même. 

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase James Parrott Hal Roach
24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 11:00

Une bonne fois pour toutes, écrivons en ouverture: d'une part Laurel et hardy jouent tous les deux dans ce film, mais séparés. Ce nest pas un "Laurel et Hardy", donc... Juste un rappel que chez Roach, on mettait la main à la pâte plus souvent qu'à son tour, et qu'on comptait sur le talent et l'énergie de tout le studio. Le duo était de toute façon encore en gestation. D'autre part, le film est hélas incomplet... Une bobine manque à l'appel, la première. A moins d'un miracle (et il y en a parfois, comme avec la merveilleuse redécouverte de The battle of the century), nous ne la verrons donc jamais...

Le film raconte comment lors de l'audience pour divorce de Charley Chase et Edna Marion, ils se renvoient à la tête les pires versions de leurs disputes, racontées dans des flash-backs absurdes... La deuxième bobine est limitée aux récits de madame... Le titre fait référence aux moments arrosés des repas, quand quelqu'un décide renchérir sur une histoire salace ou idiote, pour faire encore plus fort que le précédent orateur!

A noter, Stan Laurel ici est dans son incarnation d'avant le duo, et donc son personnage d'avocat (pas très efficace d'ailleurs) ne porte pas encore la marque de son "Stan" lunaire et loufoque... Mais ça reste un festival pour Charley Chase lui-même, qui change de dimension à chaque nouveau mensonge, ce qui le fait jouer plusieurs personnages différents en un seul. Et il le fait comme il respire...

Cette photo ci-dessus fait référence à une scène de la bobine disparue...

 

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Hal Roach James Parrott Charley Chase Muet
24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 10:41

C'est l'anniversaire de Charley Chase. Toute la famille est réunie... Le frère (Eugene Pallette) a oublié d'acheter un cadeau et s'éclipse. Pendant ce temps une petite fille offre un briquet à l'homme du jour... Mais le briquet ne fonctionne pas. Les tentatives de le faire marcher ou de le réparer vont se solder par une spirale du chaos et de la destruction...

La mécanique logique et exploratoire du gag: voià le domaine d'expertise, qui nous semble si fascinant à l'heure où l'humour se limite à des répliques qui fusent et des méchancetés gratuites, le tout étant strictement verbal. Eh bien, les génies du muet n'avaient évidemment pas besoin de mots... Et même de pas grand chose pour trouver l'inspiration: un briquet défaillant, et le tour est joué... C'est brillant, dans la mesure de ce que cette copie incomplète (15 minutes sur 20, des trous dans la continuité et une définition pour le moins médiocre... mais c'est tout ce qu'il en reste) nous permet de voir.

Et si le film commence dans la joie, voire la félicité, avec tous ces gens réunis autour d'un des leurs, ça va dégénérer très vite: d'une part parce que l'enthousiasme manifesté par les uns et les autres va dans tant de directions contradictoires, et ensiote parce que nous avons tous vu comment l'aide proposée dans ce genre de cas par l'humanité toute entière réunie autour de vous peut devenir profondément irritante! Il faut voir Charley Chase regarder son beau-père (William Orlamond) tripoter le briquet, et manifester une forte envie de l'assassiner avec un tournevis (trop grand d'ailleurs)... Et bien sûr que le briquet finira par fonctionner, ce qui nous permet une rareté: le film est teinté, et une séquence d'incendie (je ne veux pas en dire trop) est même dotée des couleurs du procédé Handshiegl, qui colore en jaune des flammes sur fond rouge... 

Quand à Eugene Pallette, il revindra avec un cadeau. Un cadeau TRES prévisible! ...Ce qui résulte en un final plus que noir. Je pense que c'est le premier film dans lequel Chase est jugé pour homocide... Même s'il était déjà condamné à mort au début de Long fliv the king!

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase James Parrott Hal Roach
23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 16:24

Chez Hal Roach plus que partout ailleurs, on aimait bien dans lesannées 20 utiliser les références aux titres des grands succès ou des films les plus représentatifs du moment. Stan Laurel s'en était fait une spécialité, d'ailleurs. Souvent ces prodictions de deux bobines qui singeaient les titres des succès du box-office en étaient des parodies. Ce n'est pas du tout le cas ici, et pour cause: le titre qu'on moque n'est autre que le fameux The king of kings, de Cecil B. DeMille, consacré à la dernière partie de la vie du Christ...

Rien à voir avec cette intrigue, donc: Chase et Edna (Marion) sont mariés et particulièrement aisés, et rien ne manque à leur impressionnant bonheur... Si ce n'est un enfant. Ils se décident (sur un coup de tête apparemment) à prendre chez eux des enfants d'une institution, des petits délinquants pour la plupart, et se retrouvent flanqués d'une ribambelle de bambins difficiles à gérer pour une sortie en fête foraine qui va dégénérer...

C'est un "petit" film, mais avec de belles qualités... La confrontation entre Charley, "père" d'accueil et de substitution, et les enfants partuculièrement durs est arbitrée par Edna Marion qui ne voit absolument pas la malice et la canaillerie des gamins qu'elle a pris sous son aile... Vient s'ajouter à ce tableau propice aux gags un père absent, Bull Montana qui joue le rôle d'une créature mi-homme, mi-singe, pour le compte d'un employeur forain. 

Et qui dit fête foraine, dit attractions et manèges... On a donc mis les petits plats dans les grands, et la première victime de ces cascades délirantes est évidemment Charley Chase... Notons que le film est sorti en Grande-Bretag,e sous un autre titre, A treat for the boys: ça s'explique après tout facilement, puisqu'il a fallu attendre un an de plus pour que le film de DeMille soit connu en Europe. Les seules copies de ce film qui ont survécu sont affublées de ce titre.

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach Charley Chase James Parrott
22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 19:47

Dans une école très comme il faut pour jeune filles officiellement très comme il faut, on se désespère : le professeur de botanique a fauté… On ne saura pas trop comment, mais on s’en doutera vite : il est vrai que les jeunes pensionnaires sont, disons, particulièrement délurées… La solution pour éviter que le problème ne se reproduise, c’est ‘engager un professeur qui n’ait aucune audace vis-à-vis des dames.

On se doute que ça ne durera pas, mais continuons :

Le professeur de botanique, donc, sera désormais Charley Chase, un homme sérieux, fade, timide, qui perd totalement ses moyens dès qu’une femme lui adresse la parole… et qui se retrouve à gérer une classe d’une quinzaine de jazz babies délurées et prêtes à tout pour le mettre mal à l’aise. Ca va tellement mal se passer que le directeur, par ailleurs père de la plus motivée des donzelles, va conseiller à Charley de prendre l’air en montagne pendant le week-end afin de se redonner du courage… Une façon d’assurer un retour sur investissement, en quelque sorte.

Le film est donc divisé en deux, une première bobine au pensionnat, qui montre Chase aux prises avec un cauchemar fait d’une quinzaine de paires de jambes qui s’offrent à lui avec insistance (et Gale Henry en collègue du corps enseignant qui participe aux gags sinon à la friponnerie), puis une deuxième bobine filmée d’ailleurs dans les hauteurs, qui montrent que Chase a assez mal choisi le lieu de sa villégiature… Puisque toute la troupe de jeunes femmes s’y invite aussi !

Chase, tout nu sauf pour un drap, poursuivi par une horde de jeunes femmes dans la neige, c’est un spectacle qui aurait pu être gênant, mais il est constamment hilarant. Et c’est de la vraie neige, le moins qu’on puisse dire c’est que l’acteur a vraiment payé de sa personne ! Pour finir, c’est aussi le premier film de Lupe Velez…

Le film sera partiellement refait, avec Girl Grief en 1931, également réalisé par Parrott. Mais on n’y retient que l’argument principal, la deuxième bobine partant dans une tout autre direction. Le décor en revanche de la cabane de montagne, on l’a déjà vu dans The caretaker’s daughter, et il resservira entre autres dans The big squawk

 

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Published by François Massarelli - dans Muet James Parrott Charley Chase Hal Roach