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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 09:07

"Rex, king of the wild horses” était pour Hal Roach une vedette comparable à Rin-tin-tin, le chien qui a maintenu la Warner à flot avant qu’ils ne s’imposent avec la révolution du cinéma sonore… en un peu moins canin, et un poil plus chevalin. Il est donc la star en titre de ce western du au studio plus connu pour la qualité de ses comédies que pour ses westerns et films d’aventures de série B. Mais soyons honnêtes: s’il n’y a que quatre autres acteurs (ainsi qu’une jument et un serpent) dans ce petit film, on retiendra la présence de… Oliver Hardy et James Finlayson. Ce sont bien eux, l’un rappelant sous un maquillage un brin excessif son talent pour incarner les méchants particulièrement vicieux, et l’autre interprétant derrière sa grosse moustache un ahuri qui sert surtout à alléger le ton d’un film âpre et assez brutal…

L’intrigue se situe dans les abords de la vallée de la mort, en Californie, où deux bandits qui sont amenés à cohabiter (non sans discorde) vont se retrouver près d’une mine d’or: celle de Jake Belcher, un vieux prospecteur un peu minable, qui a recueilli quelques années auparavant une petite fille, maintenant adulte. Les deux bandits vont repérer un filon qui a échappé à son propriétaire, et se disputer la mine d’or, mais aussi la fille. Quant à elle, elle va manifester une tendance certaine au réveil de ses sens en côtoyant l’un des deux bandits… Et c’est bien ce qui fait l’intérêt du film: 16 ans avant la gauche et ridicule tentative de Howard Hugues avec The outlaw, No man’s law est un western qui tourne principalement autour de la sensualité. A l’exception de Jake Belcher, interprété par James Finlayson et sa grosse moustache, et censé amener les gags, c’est principalement de désir qu’il est question, dans le drame humain un brin violent qui se joue autour de la mine d’or, dont l’étalon Rex se veut un témoin partial avant d’être un juge. Après avoir vu la mine et son contenu, Nye (Hardy) et Spider O’Day (Theodore Von Eltz) vont voir Toby, la jeune femme, qui se baigne dans un point d’eau, et vont quelque peu oublier le pactole. Les diverses aventures qui suivent tournent plus autour de la rivalité pour la possession de la jeune femme que pour la possession de l’or, et bien sur le comportement des deux hommes va être différent: à la brutalité de Nye, O’Day oppose une certaine décence et une humanité qui va faire que la jeune femme tranchera sans trop de problèmes. D’autant que les deux hommes se différencient non seulement par leurs manières à son égard (O’Day essaie de séduire en se rasant, et est plus délicat, mais Nye recourt à la classique tentative Griffithienne de viol), mais aussi par leur traitement du père adoptif: Nye le met dans une brouette pour le jeter dans le trou d’eau! Barbara Kent, qu’on connait au moins comme la jeune sœur de Lars Hanson dans Flesh and the devil (Clarence Brown, 1927) et la jeune héroïne dans Lonesome (Paul Fejos, 1928), interprète d’une façon clairement sensuelle la jeune femme, et ce dès le départ, lorsqu’elle se réveille dans la cabane, vêtue de ce qui est manifestement une chemise d’homme bien trop grande, et bien sur durant la deuxième bobine, qu’elle passe surtout dans l’eau, nue. Cette attirance sexuelle exercée par la jeune femme, principal moteur du drame est inattendue non seulement pour un western, à plus forte raison pour une production Roach. Mais Toby est en fait l’objet de cette lutte cosmique entre le bien et le mal, sous l’œil de Rex. Le cheval intervient deux ou trois fois au début du film dans le but de manifester son hostilité à Nye, mais reste surtout le sauveur des justes, épargnant Toby et O’Day dans le conflit, mais causant, et l’écrire me fait froid dans le dos, la mort d’Oliver Hardy. La scène mérite d’être vue, et est à l’image de la réalisation impeccable du film, due à Fred Jackman, sous la supervision de F. Richard Jones. Bref, on peut certainement faire bien bien pire, si on a une heure à perdre, que de voir No man's law...

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Published by François Massarelli - dans Muet Western Laurel & Hardy 1927 *
10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 13:38
Scram! (Ray McCarey, 1932)

Ce film, mis en scène (du moins officiellement) par Ray McCarey, est très bon. Il met au prises deux vagabonds, sommés de quitter la vile par un juge irascible (Richard Cramer), avec un bon samaritain saoul (Arthur Housman dans son propre état): celui-ci, jugeant qu’il ne peut laisser aller deux hommes qui l’ont aidé à récupérer sa clé par un temps aussi dégoûtant, les invite chez lui, mais se trompe de maison, et laisse Laurel et Hardy dans les mains de l’épouse (Vivian Oakland, également saoule) du véritable maître de maison, qui n’est autre que le juge.

On regrettera que le juge ressemble à Edgar Kennedy, mais qu’il ne soit que Richard cramer. Sinon, les 5 minutes durant lesquelles Vivian Oakland fait joujou avec nos deux amis sont riches de possibilités: que se passerait-il vraiment si le juge ne rentrait pas, sachant qu’elle les pousse ostensiblement vers le lit ?

Je m'en voudrais d'omettre cette dernière précision: en argot de l’époque, « Scram ! », une injonction impérative donc, veut dire en gros « Casse-toi, pauvre con » bien qu’il nous répugne d’utiliser cette expression basse et vulgaire qui n’est digne que des plus goujats parmi les goujats.

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Laurel & Hardy
10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 13:34
Pack up your troubles (George Marshall, Ray McCarey, 1932)

Le deuxième long métrage de Laurel et Hardy n’est pas excessivement meilleur que le premier. Les deux metteurs en scène sont des nouveaux venus, mais l’un d’entre eux n’a pas vraiment été présent, et on soupçonne Ray McCarey de n’être qu’un pistonné qui a profité de la notoriété (Et des entrées chez Roach) de son frère pour se faire créditer et payer sans rien faire, en tout cas pas dans ce film, totalement assumé par George Marshall. Ce dernier n’a pas fait un mauvais boulot, avec une histoire assez classique qui renvoie à plusieurs comédies muettes, de The kid à Three’s a crowd. Laurel et Hardy sont deux soldats de la première guerre mondiale qui doivent recueillir la fille d’un camarade mort au combat, fâché avec sa famille, et retrouver le grand père de la petite afin de la lui confier.

Le film se déroule sans incident notable, avec des gags moyens, mais reste assez inhabituel dans la mesure ou le pathos, et les drames de la guerre y jouent un rôle dont Laurel et Hardy apparaissent conscients. Non que le mélange soit raté, mais cette apparition d’un surcroît de réalisme étonne. De toutes façons, on préfère cent fois cette histoire-ci avec cette petite fille, à l’étrange court métrage tourné quelques semaines plus tard sous le titre de Their first mistake. A noter qu’ici, Laurel et Hardy sont, une fois de plus entrepreneurs (D’un business de Hot-dogs…), mais qu’un certain nombre d’éléments du film renvoient aux démarches qu’ils doivent entreprendre afin d’améliorer leur situation. Donc, décidément, nous somme passées de l’autre coté du miroir, dans un monde plus adulte que d’habitude… Mais qui reste sauvé par l'indéniable tendresse portée par les deux amis à cette petite fille, mais aussi celle qu'on leur porte. Sauvé aussi par les apparitions de vieux copains, James Finlayson en officier irascible, soudain confronté à une invasion olfactive inattendue, Laurel et hardy ayant entreposé les poubelles de la cuisine dans son salon; on voit aussi Billy Gilbert en père outré, un rôle qui décidément lui sied!

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Comédie Pre-code
10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 13:32

Hardy est à l'hôpital suite à une intervention sur sa jambe, et il reçoit la visite de Laurel qui, plein de sollicitude, lui a apporté de quoi manger. Comme son choix alimentaire ne convient pas au difficile Hardy, Laurel va donc lui-même manger les oeufs durs et les noix qu'il avait apportés, et à partir de là, les deux hommes vont plonger la chambre d'hôpital dans le chaos...

Ce petit film échoue, à cause d’un manque évident de moyens, malgré un excellent début; une scène aurait pu être mémorable: suspendus de part et d’autre d’un câble, Billy Gilbert en chirurgien et Hardy en convalescent pendouillent l’un dans sa chambre, l’autre dans le vide… Mais c’est gâché par le recours aux transparences, assez franchement minables, d’autant plus pour un studio autrefois responsable de Safety last, Never weaken et Liberty. Les transparences gâchent aussi, tant qu’à faire, le final-poursuite en voiture, auquel on ne croit pas une seconde.

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy James Parrott
7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 18:26

Charles Gemora et Billy Gilbert sont les deux autres protagonistes majeurs de ce film parfois mal vu, mais dont la poésie idiote me semble trop contagieuse pour qu’on boude son plaisir. Finlayson, trop brièvement aperçu, est le patron d’un cirque auquel une intervention des deux hommes à tout faire Laurel et Hardy va mettre le feu. Le propriétaire, ruiné, n’a pas les moyens de payer tous ses collaborateurs, et il tire au sort les possessions du cirque afin d’en faire des lots pour redistribuer à tous ses employés: Laurel tire le cirque de puces, et Hardy Ethel le chimpanzé… Qui ne l’aime d’ailleurs pas, elle lui préfère Laurel. Les deux hommes, accompagnés de leur encombrant animal de compagnie, vont devoir trouver à se loger...

Ethel est jouée par Gemora, un artiste spécialisé dans les imitations de gorilles, mais qui fait aussi très bien le chimpanzé… tout ce petit monde (Laurel , Hardy, les puces, Ethel) échoue dans une pension de famille tenue par un mari jaloux dont la femme s’appelle Ethel, ce qui va donner lieu çà une série de quiproquos du meilleur mauvais goût, d’autant que le mari est joué par Billy Gilbert. Celui-ci ne va évidemment pas couper à une série de colères mémorables...

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Hal Roach
2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 16:39

Ce film n’est plus à présenter: vainqueur d'un Oscar, cette odyssée de deux hommes qui montent un escalier pour livrer un piano est justement célébrée. D'abord, on y massacre un piano, comme toujours, et ensuite, on y dénombre les fameuses 131 marches les plus absurdes de l’histoire du cinéma, celles qu’on utilise pour se rendre chez un professeur qui n’aime pas les pianos. C’est vrai qu’il n’y a pas grand-chose d’autre dans ce film, mais les quelques 20 minutes passées à gravir ces marches sont riches par quelques gags bien placés, et l’habituel chaos né de la rencontre de Laurel et Hardy d’un coté, et du reste du monde de l’autre, ici incarné par un policier vindicatif, une bonne d’enfant moqueuse (et revancharde, voyez ce qui se passe lorsque elle reçoit un coup de pied méchant asséné par Stan Laurel), et surtout le prof. Theodore Von Schwartzenhoffen, interprété par un Billy Gilbert en belle forme.

Ces 20 minutes absurdes sont bien sûr possibles à analyser comme une métaphore d’une vie entière à contre-courant, mais il y a mieux à faire: et pour commencer, on remarque assez bien que la fin de la montée des marches dans le film correspond à un passage en studio, alors que le reste du film a été tourné « on location » : les 131 marches sont toujours visibles à Los Angeles, mais elles mènent… à un cul-de-sac. Vous avez dit absurde ?

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Hal Roach Pre-code
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 10:00

Après l'excellent Helpmates, on baisse d’un cran, avec un film mal fichu dont le manque d’unité est accentué par l’histoire peu banale de sa production: après avoir fini le court en deux bobines, Laurel et Roach ont pris la décision de couper toute la première bobine, de faire de la deuxième le début du film et d’en tourner une autre afin d’avoir deux bobines en tout; cela explique pourquoi le manque d’unité est flagrant: deux marins en escale trouvent à se loger dans un petit hôtel plus que miteux, tenu par un odieux personnage (Walter Long) qui passe son temps à martyriser sa bonne (Jacqueline Wells), avant de décider de l’épouser : il demande à Laurel et Hardy d’être ses témoins.

La deuxième partie du film, après la disparition pure et simple de la jeune femme, et une course poursuite non résolue entre les deux héros et le tortionnaire, les voit s’engager dans un match de boxe arrangé entre Laurel et … Walter Long, filmé sans aucune imagination, contrairement à la première bobine de The battle of the century. Un film pour pas grand-chose, donc.

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Comédie Pre-code
23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 10:45

A nouveau, la grâce a visité le plateau pour un court métrage dans lequel Laurel et Hardy doivent, suite à une nouba bien arrosée (a laquelle n’a pas participé Laurel) arranger la maison, avant que Mrs Hardy ne rentre. Les efforts des deux hommes vont bien sur dans des sens contraires, Laurel s’arrangeant systématiquement pour saboter tous les efforts de Hardy. C’est un sommet de l’œuvre.

le film commence, après l'intertitre humoristique d'usage, par une vision de l'enfer créé dans un salon par une nuit de débauches (Essentiellement, forte consommation d'alcools, dont les bouteilles et verres jonchent le sol, mais aussi de nombreux cigares, certains encore fumants, et bien sur il est mention d'un poker qui fut fatal aux économies du héros, que nous apercevons l'air mal en point, sermonnant quelqu'un... lui-même, dans son miroir. Un télégramme lui apprend le retour de son épouse, qui n'est ni la volcanique mais charmante Linda Loredo, ou la plantureuse Thelma Todd, voire la farouche mais sculpturale Mae Busch. Non, c'est Blanche Payson, qui n'est pas une inconnue, puisque elle a joué dans The three ages, de Keaton, dans Half a man aux côtés de Laurel, et plus près de ce film dans Below zero, l'un des premiers films parlants de Parrott avec Laurel et Hardy. Et sa Mme Hardy est un vrai dragon...

Après le télégramme fatal, on peut s'étonner, grâce à notre expérience, du fait que le premier réflexe de Hardy soit de contacter Laurel, mais si on commence à questionner ce genre de choses, tout est fini... Il le réveille par téléphone, lui demande de venir, et 20 secondes plus tard, Laurel qui a une position particulière dans l'espace-temps, sonne à sa porte... Et les ennuis commencent. Le reste est irracontable, mais quel bonheur...

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Hal Roach
22 juin 2016 3 22 /06 /juin /2016 08:27
Beau Hunks (James W. Horne, 1931)

En cette fin 1931, le tandem Laurel et Hardy vit de beaux jours, et après une longue série de films généralement de haute qualité attribués à la main experte de leur collaborateur, collègue et ami James Parrott, Laurel et Hardy sont passés sous la férule de James Horne pour un grand nombre de films, sans que la qualité s’en ressente vraiment. Vrai, Parrott a un flair pour les ouvertures élégantes, la mise en valeur du décor, ou des constructions plus originales que les autres, mais un metteur en scène de Laurel et Hardy, cela reste fondamentalement un artiste dont la vocation première est de faire ce que Stan Laurel veut qu’on fasse.

Avec Horne, un vieux routier de la comédie, ça roule tout seul. Et c’est à James Horne, A.K.A. Abdul Khasim K’Horne, que revient l’honneur de mettre en scène l’un des films les plus paradoxaux de l’œuvre; pas par son histoire ou sa réalisation, loin de là, c’est du L& H pur jus; non, Beau Hunks est paradoxal parce qu’il a été fait et distribué à perte : Roach l’avait déjà prévendu lorsque le film était en finition, comme un court métrage de deux bobines, et a du maintenir son prix. Mais le résultat final, de 38 minutes, était si bon que personne n’avait le cœur de la couper, et c’est une splendide comédie de quatre bobines qui est venue triompher dans les cinémas, avec une MGM qui se frottait les mains en le vendant comme… le deuxième long métrage de Laurel etHardy. Le résultat, disais-je, est du pur Laurel et Hardy, et du meilleur: Hardy est amoureux, mais apprend que sa chère et tendre le quitte. Il n’a d’autre ressource que de s’engager dans la légion, et bien sur d’y enrôler Stan en prime. Le passage des deux compères à l’armée, en plein désert, donne lieu à un ensemble de gags plaisants, mais le gag le plus mémorable est sans aucun doute le fait qu’à chaque fois qu’un légionnaire est aperçu se lamentant sur la photo de sa fiancée, sans nul doute la responsable de son engagement, il s’agit à chaque fois de la même photo, la petite amie de Hardy, d’ailleurs « jouée » sur la photo par rien moins que Jean Harlow… quant aux arabes, il n’y a hélas pas de surprise: tels que représentés dans le film, ils sont bêtes, fourbes, cruels… de vraies caricatures traditionnelles. Comme dans les Tarzan, le traitement réservé aux peuples du désert est rarement tendre. Surtout avec Laurel et Hardy qui les accueillent avec des punaises... Mais on notera quand même la performance d’un certain Abdul Khasim K’Horne qui joue leur chef…

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Comédie Pre-code
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:22
One good turn (James W. Horne, 1931)

Le muet a plus souvent que le parlant fourni des occasions à Laurel et Hardy de jouer des victimes de la misère. Ils étaient plus à l'aise dans les comédies matrimoniales qui leur permettaient de satiriser l'homo americanus... Pourtant, la tentation n'était jamais très loin, comme dans ce film lointainement cousin du "western" Way out west! Vagabonds, Laurel et Hardy viennent demander de l’aide à une vieille dame (Mary Carr), chez laquelle une répétition théâtrale a lieu. Ils croient que l’acteur James Finlayson est un véritable brigand venu pour lui soutirer ses sous, et ils partent en ville pour vendre aux enchères leur Ford T.

Un film qui roule tout seul, sans être une merveille. Le partenariat entre les deux hommes est ici mâtiné de vie au grand air avec tente (Qui brûle) et soupe (Qu'on utilise pour calmer l'incendie)... C’est jusque à présent l’une des rares incursions hors du contexte urbain, malgré la scène de la vente de la voiture, qui met aux prises Laurel et Hardy avec Billy Gilbert, un nouveau venu qu’on reverra pour notre plus grand bonheur. Une question maintenant me taraude : cette Ford T qui subit systématiquement le même sort, était-ce un modèle auto-destructible fabriqué en série pour Roach, ou c’était TOUJOURS LA MEME ?

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Comédie Pre-code