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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 10:35

On a retrouvé en juin 2015 la bobine manquante de ce film qui en contenait deux; il ne subsistait donc de la pièce de résistance de The battle of the century, donc, que quatre minutes environ, sauvegardées d'une copie depuis longtemps disparue. On a un film à peu près complet, dont seul manque la fin de la première bobine, une séquence qui devait durer à peu près 3 minutes dans laquelle Laurel et Hardy sont confrontés à Eugene Pallette.

Laurel est un boxeur minable, dont le manager Hardy a réussi à négocier un match avec un champion (Noah Young). Devant les problèmes financiers qui suivent l’inévitable nullité de sa prestation, ils conviennent avec un escroc (Eugene Pallette, dans la scène manquante) de récupérer de l’argent en concoctant une escroquerie à l’assurance. Laurel doit glisser sur une peau de banane, mais c’est un livreur de tartes à la crème qui subit l’accident à la place. Le camion sera vidé, et l’anarchie, en même temps que la crème, va s’installer à Roach City…

Remercions Robert Youngson, qui avait une copie du film à sa disposition lorsqu’il préparait une compilation dans les années 60: il a ainsi pu, sans le savoir, préserver cette séquence d’anthologie. La scène du combat (6 minutes) est belle aussi, surtout dans le jeu entre le savoir faire carnassier de Noah Young, et l'anarchie lamentable du jeu de Laurel. Mais privées de leur lien naturel, les deux parties s’enchaînaient mal.

Il faut voir cette impressionnante montée anarchique dans la rigueur de sa construction, le soin maniaque avec lequel les gens s’envoient furieux des projectiles crémeux dans la tête, le calme et la réflexion apporté à chaque lancer de projectile dans la tête, bref, cette bataille du siècle mérite bien son nom. De tous les courts métrages de Laurel et Hardy reposant sur l'accumulation anarchique virant au cauchemar, c'est sans doute le plus beau. Et maintenant que toute la bobine a été retrouvée, on a enfin cette rigueur, cette montée en puissance lente et inexorable du délire crémier, cette orgie pâtissière absolue, dans toute sa logique, avec les bottes secrètes de Laurel et Hardy: le "tit for tat", quand quelqu'un fait une bêtise, on le lui rend d'une manière ou d'une autre, mais aussi lentement et méthodiquement que possible... L'accumulation logique par influence colérique: deux hommes s'envoient des tartes à la figure, un troisième s'interpose. Non seulement il sera la victime de l'attentat sucré suivant; mais il sera un adversaire encore plus acharné dans les combats futurs. Après ça, il n'y a plus qu'à multiplier... Enfin, Laurel est toujours celui qui apporte, par son désordre personnel, de l'ordre dans le chaos; on le voit prendre la responsabilité de distribuer les tartes aux combattants.

...Tant que j’y pense, il y a une apparition sublime de la grande Anita Garvin, qui glisse sur une tarte, sa robe s’ouvrant en corolle, elle se trouve donc en contact quasi direct avec les restes pâtissiers répandus sur le trottoir, et au lieu de faire des bonds hystériques, elle prend son temps, semblant analyser la situation avec pragmatisme. Quand finalement elle se relève, et tourne au coin de la rue, elle a un geste discret de la jambe, pour se débarrasser de la crème. Sait-elle qu’il ne s’agit que de crème ? En tout cas, c’est de la pantomime de première classe : la crème de la crème!

 

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Clyde Bruckman Muet
14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 17:15

Afin de calmer la grogne de Stan Laurel, de plus en plus dubitatif face au traitement des films de Laurel et Hardy par Hal Roach, ce dernier lui a symboliquement créé un crédit “sur mesure”: le générique de Our relations commence par la mention « A STAN LAUREL PRODUCTION ».

C’est pourtant une organisation imaginaire, même si il est clair que conformément aux vœux des deux comédiens, ce nouveau film se recentre intégralement sur eux, et même doublement puisqu’ils interprètent ici des frères jumeaux: Stan et Oliver sont mariés, amis, vivant à la fois leurs mariages respectifs et leur amitié dans la félicité la plus totale, jusqu’au jour où leurs frères jumeaux Bert (Hardy) & Alf (Laurel), deux marins qui ont mal tourné et que tout le monde croit morts, débarquent dans la ville. Non qu’ils retrouvent leurs frères, mais les quiproquos engendrés par la présence simultanée de tous ces Laurel et ces Hardy provoquent des situations qui mettent tout le monde en péril: d’une part, les deux marins tentent de draguer des jeunes femmes, qui vont les confondre avec leurs frères, provoquant une crise matrimoniale. D’autre part, Bert & Alf ont également été escroqués par un autre marin, qui n'est autre que James Finlayson, auquel ils ont confié leur argent. Enfin, le capitaine leur a confié un bijou qui excite toute les convoitises. Dans ce film au scénario volontiers embrouillé, les frères se croisent en permanence mais ne se voient qu’à la fin. Le seul à vraiment voir double, c’est le brave Arthur Housman, aussi éméché qu’à son habitude.

Une bonne portion de la fin du film a été exploitée en super 8 muet, sous le titre Les pieds dans le plat, et proposait hors contexte la scène dans laquelle des bandits "exécutent" Stan et Ollie en les lestant d'un grand bac de ciment aux pieds, avant de les précipiter d'un quai dans l'eau sale, d'où ils seront repérés par Bert et Alf. 

Un film donc nettement supérieur aux précédents, sans être indispensable: Our relations a au moins l’avantage de reposer sur un postulat digne de Laurel et Hardy, et de ne pas chercher à être une comédie musicale, ou de singer sans vraiment le parodier quelque genre que ce soit, ni de proposer des intermèdes romantiques en plomb : c’est donc, tout simplement, du burlesque. Encore heureux. Notons pour finir que le film est une réalisation de Harry Lachman, le metteur en scène Francophile de La belle marinière avec Jean Gabin.

 

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Published by François Massarelli - dans Comédie Laurel & Hardy
22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 18:06

Ce film est probablement la première des douze comédies effectuées, par Stan Laurel et le producteur Joe Rock pour le compte de Universal. Les avis sont partagés, mais le fait est qu'on y retrouve beaucoup de l'esprit de Laurel, dans une liberté qui m'a l'air à peu près totale, pour le meilleur, et sinon le pire, en tout cas le quelque peu embarrassant: il me suffira de dire que ce film est situé à Chinatown pour sa plus grande partie, pour qu'on entrevoie le fait qu'il est loin d'être politiquement correct!

Et ce dès le début: dans une famille d'Anglo-Saxons, le frère aîné supporte mal son petit frère (Stan Laurel) et pour se débarrasser de lui, le cache dans un paquet de linge sale... Qu'un blanchisseur Chinois vient chercher. Flash-forward vingt ans plus tard: Laurel, nommé Sum Sap ("Crétin lambda") est devenu un blanchisseur émérite. Le problème, c'est que parmi ses clients figure Sum Ting Wong (Hum!), le parrain local de la mafia Asiatique...

Mais que c'est idiot! Et tous les clichés les plus atroces y passent avec une telle régularité, une telle rigueur, que ça a quelque chose de grandiose! On notera que la production joue un jeu risqué: à la fin du film (Ne me demandez pas pourquoi), Laurel, donc un Anglo-Saxon camouflé en Chinois, va épouser Lili (Julie Leonard, semble-t-il), une jeune femme de Chinatown; selon le script, écrit par Tay Garnett, elle aussi est Anglo-Saxonne. Sauf que pas du tout, ou alors son maquillage est admirable... Non que je m'en émeuve personnellement, non: c'est juste que l'homo Americanus de 1924 est pointilleusement crétin sur un point: le mélange des races, qu'il appelle ça. Laurel, lui, n'a pas l'air très regardant: il a tout compris!

Bref, le film est un sommet de bêtise, dans lequel on retrouve de toute façon du début à la fin des gags qui sont du pur Laurel, et pour certains ils annoncent des grands moments de Brats, ou Berth marks, entre autres...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy
22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 17:56

Ce film fait partie des derniers courts métrages de 1923-24 réalisés chez Roach avec laurel, Finlayson, Ena Gregory, etc... Et ce n'est pas le plus raisonnable, loin de là. C'est une parodie, une fois de plus, de tout un genre, avec une narration qui s'amuse autour des romans de Anthony Hope (Le générique annonce très sérieusement que le film est "une suite de Le prisonnier de Zebra"...). Mais on est bien loin de l'atmosphère digne du film de Rex Ingram sorti en 1922!

Stan Laurel interprète le double rôle du roi du pays imaginaire où ses passent ces fadaises, et de Rudolph Razz, un playboy amoureux de la Reine (Mae Laurel); James Finlayson est Rupert le conspirateur en chef (Rappel, dans The prisoner of Zenda, c'était... Ramon Novarro!). C'est profondément idiot, et les gags sont du pur Laurel: chaque situation est poussée au maximum, sans ménager les chevaux. On peut noter, une fois de plus, une série de vexations que doit souffrir Madame Laurel: ces deux-là avaient manifestement des comptes à régler...

Quand à "Percy" Pembroke, il est probable qu'il s'est convenablement entendu avec la star du film, pour le suivre dans sa prochaine aventure: en quittant Hal Roach, Laurel allait tourner une douzaine de films en vedette pour Joe Rock, dont plus de la moitié allaient être réalisés par Pembroke.

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy
13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 18:06

Ce film n'est pas une parodie, mais... une comédie postale! Une fois de plus le script est surtout un très très vague prétexte à déchaîner le feu du gag, et à dresser James Finlayson et Stan Laurel l'un contre l'autre... une fois de plus, les deux comédiens tiennent à peu près la même place dans ce court métrage, qui met Laurel, client de la poste (Qui en ces lointaines années  semble couvrir un nombre impressionnant d'activités!), et Finlayson qui est "inspecteur des postes". Son rôle semble être de s'assurer que les clients d'un bureau de poste peuvent sans trop de problème penser à timbrer leurs lettres, et que la morale soit sauve dans le rayon "photographie" du lieu...

C'est très léger, pas toujours fin, et Laurel et Finlayson finissent par se poursuivre dans les trieuses de courrier. A ma connaissance, c'est un cas unique de ce genre de situation dans l'histoire du cinéma, mais je ne suis pas infaillible.

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Hal Roach Laurel & Hardy
12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 16:33

Pas besoin de trop y réfléchir: le titre de ce film nous dit assez clairement qu'il y sera question de sport... Plus précisément d'équitation. Laurel y est un jockey Anglais, la star de son employeur (James Finlayson). Pour participer à une compétition qui mettra le cheval Paprika aux prises avec Zeb, l'étoile montante du sport équestre, Donawho-Laurel doit s'entraîner, et se tenir à un régime très strict. Puis la deuxième bobine est consacrée à la course proprement dite...

Ce film est-il la parodie d'un genre, ou d'un film précis? Il m'est impossible de le dire, mais les autres films de la série de Stan Laurel Comedies produites par Roach en 1923 et 1924 sont généralement orientées vers une oeuvre. Probablement le film visé, n'a-t-il laissé aucune trace. Mais il y avait effectivement des films qui s'intéressaient à l'équitation: Ford, par exemple, en a tourné deux à la Fox (Kentucky pride et The Shamrock Handicap)... 

Il n'y a pas de quoi se relever la nuit, mais les fans de Stan Laurel retrouveront cet esprit farceur, ce refus de s'interdire un gag, même idiot, et cet esprit de corps dont fait preuve l'équipe du film, la même dans tous ces courts métrages: Finlayson, Rowe, la jeune Ena Gregory... Ils sont tous là. Et Zeb Vs Paprika possède un atout inattendu, probablement imprévu: à un moment, Laurel mis au régime malgré lui se déguise en marmiton pour pouvoir manger à sa guise. Il va donc se grimer, en se dessinant une moustache et... c'est troublant: il devient Chaplin. Même moustache, presque le même regard, et même propension à roter comme un malpropre quand il finit sa volaille. Quand il éclate de rire, il ne fait plus du tout illusion, mais... un reste de chez Karno? C'est en tout cas très troublant...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy
10 août 2017 4 10 /08 /août /2017 09:08

Un scénario tout simple, pour un film de grande qualité, qui permet de transformer une promenade en ville en une course poursuite délicatement surréaliste: le point de départ est simple, emprunt de ce talent particulier qu'avaient les équipes des studios Roach pour montrer la vraie vie de l'homo Californicus, dans son milieu naturel, dans les années 20... Laurel est donc le client d'un tramway qui est angoissé: il ne connaît pas le trajet et ne sait pas quelle correspondance prendre. Le contrôleur lui conseille de suivre une jeune femme (Katherine Grant) qui a prévu le même itinéraire...

Et voilà, le tour est joué! Pour le reste, la jeune femme musarde en chemin: elle se rend dans un grand magasin, y téléphone, et à chaque détour, non seulement Laurel menace de se perdre, mais en plus le fait qu'il la suive avec insistance devient de pus en plus louche. Et pour couronner le tout, il est désormais suivi par... le détective du magasin (James Finlayson).

Le film a été tourné en toute liberté, les scènes d'extérieurs ont été filmées sur le remblai de Venice Beach, et certaines scènes d'intérieurs (Le magasin, et son rayon des tissus) ont certainement profité des décors de Safety last dont le tournage était contemporain...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy
8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 16:52

James Finlayson est un vieil homme, aisé et fort bien logé, le Baron Buttontop... mais il a un regret: celui d'avoir chassé sa fille qui avait fugué en compagnie d'un goujat et bien sur celui-ci l'avait laissée enceinte... Il fait rechercher la mère et l'enfant (Stan Laurel), qui a maintenant 25 ans, et est un conducteur de calèche. Et en dépit d'une certaine aversion pour le gamin (Qui, il est vrai, n'a pas inventé l'eau chaude), il va se débrouiller pour le faire se marier avec un beau parti, miss Flavia de Lorgnette (Mae Laurel), qui pour reprendre un intertitre, dispose de trois bonnes raisons pour qu'on l'épouse: elle vaut trois millions de dollars...

Bien sur, tous ces films parodiques mettant Stan Laurel aux prises avec James Finlayson, ridiculisant du même coup les genres cinématographiques en vogue en en extrapolant tous les poncifs, finissent par revenir au même... Mais il y a là-dedans une joie enfantine de tout casser sans trop réfléchir, en ne se prenant jamais au sérieux, et une véritable recherche qui passerait inaperçue, si tous ces films n'avaient pas un jour débouché sur une oeuvre comique parée de la plus grande des richesses, et d'une rigueur à toute épreuve...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Hal Roach Laurel & Hardy
7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 16:55

Continuant leur oeuvre de parodie tous azimuts, Laurel et Roach s'attaquent à un gros morceau: The spoilers est une histoire qui a déjà servi pour trois films quand cette comédie de deux bobines sort des studios. La principale cible de la parodie est sans aucun doute la version de Lambert Hillyer de 1923, produite par Goldwyn, avec Milton Sills et Noah Beery... 

Laurel est Canister, un homme venu de Californie en Alaska pour y faire fortune en trouvant de l'or... Mais il est dépossédé par l'avocat véreux Smacknamara (James Finlayson). La vengeance de Canister sera terrible, et passera par une bagarre homérique, qui occupe les deux tiers d'une bobine...

Tout le film est bien sur construit pour amener la dite bagarre, d'où une impression de joyeux laisser-aller dans le reste: ainsi Mae Laurel a-t-elle été ajoutée dans le casting, pour jouer une traîtresse (Ben tiens) qui disparaît quasiment sans laisser de trace après avoir dit un truc du genre: "c'est lui, prenez-lui tout son argent"... Laurel avait la dent dure avec son épouse. Mais venons-en à a fameuse bagarre: le film de Hillyer en possède lui aussi une sévère, mais celle-ci est un tour de force, pour les acteurs comme pour l'équipe. Les deux acteurs ne ménagent pas leurs coups, et ne se sont pas fait doubler. Chaque détail compte, et Laurel et Ceder ont ajouté un détail perturbant pour nous autres, spectateurs du XXIe siècle: pendant que Laurel et Finlayson s'entre-tuent, un cow-boy efféminé entre et sort, totalement indifférent à ce qui se passe à ses pieds...

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Laurel & Hardy Comédie
7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 07:54

Ceci est le premier film de Stan Laurel. De. Rappelons les faits, et attention c'est embrouillé: en 1923 Laurel a travaillé chez Hal Roach, et bien qu'ils ont fait ensemble un certain nombre de films de deux bobines qui prouvaient la confiance réelle entre Roach et son poulain, le résultat a été décevant: aucun moyen semble-t-il de donner à Laurel sa place, et de donner sa pleine mesure à son génie créatif... Après d'autres tentatives tout aussi infructueuses, Laurel est revenu chez Roach, pour y devenir metteur en scène: son ambition, en fait. Pour devenir metteur en scène chez Roach, rien de plus facile: il faut tourner! Et ne pas jouer, car le studio délimite soigneusement les rôles de ses employés...

C'est donc sur un argument de son complice James Parrott, et avec James Finlayson qui pouvait enfin tenter sa chance en vedette, que ce court métrage d'une bobine a été tourné. Il est différent des autres, ça oui, mais il est aussi assez mal fichu, parfois franchement bizarre... le ton en est résolument adulte: Finlayson y est un mari, soupçonné par son épouse d'écarts de conduite. Ce n'est pas peu dire: c'est un obsédé sexuel! Le stratagème employé est de faire appel à une agence de détective dont le principal limier est un champion du travestissement. 

Bref.

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy