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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 11:32

Comme beaucoup de films majeurs de Charley Chase pour Roach, ce court métrage de deux bobines a été réalisé par Leo McCarey, et l'entente entre les deux hommes, leur approche de la comédie, leurs univers personnels font que c'est une merveille de cette comédie de l'embarras si chère au comédien, et qui donnera dans d'autres contextes des films formidables de Laurel et Hardy ou Max Davidson. Comme avec toutes ses séries de courts métrages depuis les débuts d'Harold Lloyd, Hal Roach a privilégié une approche progresive, en se concentrant d'abord sur des films d'une bobine avant de doubler la longueur. C'est l'un des premiers films en deux bobines (le deuxième pour être précis, après le probablement perdu Hard-boiled), qui installe donc une véritable intrigue avec des enjeux plus ambitieux que les films précédents.

Jimmie Jump (Chase) est un fils à papa, qui a des parents obnubilés par son avenir, mais n'en ont pas la même vision. La mère souhaite que son fils soit accepté dans la bonne société, alors que le père est surtout motivé par l'envie d'en faire un homme. Ce qui le fait obliger son fils à travailler à l'usine afin qu'il se mèle aux ouvriers. Les scènes du début sont un festival de gags qui démontrent que le jeune homme est totalement inadapté, bien entendu, même si de façon imprévue il s'intègre... plus ou moins. Puis alors qu'il rentre chez lui, sa mère lui demande de danser pour des invités, et c'est affublé d'une tenue d'autant plus ridicule (Une robe de mousseline, une couronne de laurier) qu'il se prète à un ballet, sous les yeux consternés de sa petite amie, Martha Sleeper, et de son père. Afin de redorer son blason auprès de la jeune femme, il se rend ensuite à un bar louche ou celle-ci danse, et se comporte en caïd, avant qu'un article de journal détaillant la lamentable histoire du ballet ne fasse changer les avis de tous les durs présents, dont Noah Young... La suite, bien sur, c'est de la castagne.

C'est splendide, d'autant qu'avant de trouver le rythme de croisière, on sent que Chase et McCarey expérimentent beaucoup. Ils se permettent par exemple deux séquences dansées, ce qui ne pose aucun problème à Chase qui avait du métier dans cette discipline, mais ce qu'il ne fera que rarement plus d'une fois par court métrage. Et le personnage de riche inadapté, amoureux d'une jeune femme de la classe ouvrière, était un clin d'oeil au public populaire, principale cible des films de Roach. Mais ici, confronté à une crise de masculinité (Tout sauf politiquement correcte, bien sur), à la menace de se prendre une rouste par Noah Young, ou à l'humiliation de ne pas se faire accepter par ses camarades de boulot, clairement la barre est haute! Comme d'habitude, sous couvert de comédie, c'est toute une thématique de la masculinité des anées 20 qui s'étale sous nos yeux dans sa diversité, sa complexité... et son humour.

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Published by François Massarelli - dans Muet Leo McCarey Charley Chase Hal Roach
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 16:28

Le petit pays de Freedonia, situé quelque part (par là-bas), entre ici et là, fait face à une crise: sa bienfaitrice, Madame Teasdale (Margaret Dumont), menace de retirer ses avoirs des finances du pays, ce qui aurait pour effet de ruiner l'économie, et toute chance de retrouver le bonheur... A moins qu'on n'offre la direction du gouvernement à un homme de confiance: Rufus T. Firefly (Groucho Marx)...

Une fois annoncé le nom de l'acteur, et le nom du personnage qu'il interprète, on sait que tout est joué: un film de Frères Marx, généralement, c'est une structure savante concoctée par un studio, confiée à un yes-man en guise de réalisateur, peuplée d'acteurs qui font tous pour surnager, alors que les quatre stars font tout (et réussissent, généralement) pour dynamiter, hâcher menu, détruire le film de l'intérieur. 

Ce qui est amusant dix minutes, rarement plus... Pourquoi maintenant ce film se distingue-t-il tant des autres? Ne cherchez pas: on l'a confié à Leo McCarey, qui n'est pas un yes-man... Et il a déjà installé à la Paramount, après avoir bifurqué entre Roach, Pathé et Fox, un style de comédie musclé, sûr, et à l'écoute des comédiens... Mais à la condition de pouvoir faire un film, ce qui est toujours le problème avec les quatre frères cités plus haut...

Pourtant, le fait est que ce film est réussi: en maintenant évidemment un dosage des clowneries de Groucho et de ses frères (au fait, Zeppo, le plus "normal" des quatre, est le secrétaire de Firefly, et Chico et Harpo interprètent deux espions complètement farfelus, qui changent d'ailleurs d'employeurs comme de chemise), McCarey a réussi à tourner un film. Un film qui se tient, sans doute pas parce qu'il reste sérieux (il ne faut pas trop en demander), mais juste parce qu'il a élargi la palette des gags du quartet: en convoquant Edgar Kennedy, en confiant à Louis Calhern un superbe rôle de méchant dans lequel il réussit à survivre au chaos, en donnant une logique burlesque qui ne tient pas qu'au dialogue, au n'importe quoi de Harpo et à l'accent Italien abominable de Chico, il a fait un classique. 

Un classique qui doit sans doute autant à l'univers de Charley Chase, qu'à la Veuve Joyeuse, l'opérette (d'ailleurs elle fut l'objet de deux films, l'un de Stroheim, l'autre de Lubitsch) qui tenait lieu de classique à parodier... Pour ce qui est de Charley Chase, voir le film Long fliv the king (1926), de... Leo McCarey. 

Un classique du n'importe quoi assumé, ça en revanche, c'est sûr...

Et il y a la scène du miroir, qui est exceptionnelle... et muette. Et pourtant, cet insupportable moulin à paroles de Groucho Marx en est l'un des interprètes! Elle a une longue histoire tortueuse, car elle apparaît sous une forme ou une autre dans les oeuvres de Roscoe Arbuckle, Charles Chaplin, Max Linder, et... Charley Chase, dans un film réalisé par McCarey là encore: Sittin' pretty, dans lequel Charley et son frère James Parrott se livraient à la routine du miroir absent, en tirant profit de leur ressemblance impressionnante... Sans surprise, cette version reste la principale influence de celle contenue dans ce film.

 

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Published by François Massarelli - dans Marx Pre-code Leo McCarey
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 14:59

Dans un court métrage assez routinier (les idées s'épuisaient, il était temps d'allonger la voilure en passant au "deux bobines"...), Chase est marié, et a une fois de plus fort à faire non pas avec son épouse (Katherine Grant) mais plutôt avec la belle-famille, qui tend à comparer le héros avec l'autre gendre, celui qui a marié l'autre soeur!

Et dans un effort désespéré, Chase imite son beau-frère, qui a acheté une voiture...

Le mariage d'un côté, la voiture de l'autre... Deux des ingrédients les plus sûrs d'un film comique muet Américain. Ce qui pose inévitablement une question: chez Sennett comme chez Roach (on sait que Chase travaillait à cette époque chez ce dernier, et jusqu'à 1936), le nombre de véhicules plus ou moins bon marché (en particulier les fameuses Ford "T") qui ont été détruits sans ménagement, méthodiquement, par les forçats du rire, provoque à la fois l'effroi et l'admiration. De quelle façon la chose était-elle gérée? Y avait-il un nombre de films à tourner avec un véhicule afin que ce soit rentable? Y avait-il un accord avec Ford? ...ce dernier ne risquait-il pas de voir les ventes s'écrouler en raison de la mise en évidence du manque de solidité de ses produits? 

...Il y a prescription!

Et sinon, dans un moment qui, je ne sais pas pourquoi, me gêne terriblement, Charley Chase imite Charlie Chaplin (et son personnage, d'ailleurs, le dit), avec lequel il a travaillé. Un bien curieux film...

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase Hal Roach Leo McCarey
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 14:30

Plus que pour les autres comédiens, plus donc que Harold Lloyd (qui restait attaché à deux ingrédients de ses intrigues, d'un côté le processus de séduction paradoxale qui amenait son héros maladroit dans les bras d'une ingénue, et de l'autre la réalisation d'un rêve Américain à travers l'échelle sociale), pour Charley Chase le terrain de jeu est fermement ancré dans une réussite assumée: le héros est employé, souvent à un poste de responsabilité et il est marié... Rien à raconter, alors? 

Eh bien si, et beaucoup même: c'est sans doute ce qui explique cette impression de modernité qu'on ressent parfois en voyant ces films, et c'est assurément ce qu'avaient bien compris Chase, et ses metteurs en scène attitrés, en premier lieu McCarey. ...Dont il faut rappeler que dans la tradition établie par Lloyd, et prolongée par Keaton ou Laurel, Chase dirigeait son metteur en scène plus que son metteur en scène ne le dirigeait...

L'intrigue part d'une idée simple mais lumineuse: Jimmy Jump (Charley Chase) rentre chez lui, où son épouse (Katherine Grant) s'épuise aux tâches ménagères,n et lui annonce avoir reçu une telle augmentation, qu'elle n'aura plus jamais à accomplir de tâches ménagères... Quelques temps plus tard, le couple a engagé une domestique (Olive Borden) et dans un premir temps, ils ont les plus grandes difficultés à trouver leurs marques: l'arrivée d'une troisième personne dans le foyer les embarrasse considérablement...

Puis les choses prennent une autre tournure; d'une part la domestique semble avoir altéré la dynamique du mariage (et leur porter la poisse, notamment quand un bandit attaque un bourgeois juste devant leur porte), mais surtout les soupçons de madame sont de plus en plus éveillés par le comportement de la jeune employée de maison...

Il y a, comme souvent, tellement de choses dans ces 10 minutes, qui semblent porter sur le mariage un regard souvent sardonique, qu'on reste quand même ébahi devant tant d'invention... 

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase Hal Roach Leo McCarey
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 14:17

Charley Chase interprète Jimmy Jump, au bureau: un homme arrivé, pas marrant, sérieux à l'extrème... Donc tout le monde se moque allègrement de lui. Amoureux de la fille (Marie Mosquini) de son patron, il ne souhaite rien tant que de l'aborder avec ardeur... Mais il boit, par inadvertance, de l'alcool de contrebande qui a été caché dans un distributeur d'eau... ce qui lui donne un certain courage!

D'une part, on voit ici que, si la présence de saoûlerie était bien partie intégrante de l'univers des films muets comiques américains, il était important de s'assurer que la consommation d'alcool soit involontaire, pour en obtenir les meilleurs effets! 

D'autre part, dans cette histoire qui dévie très vite, avec l'irruption d'un voleur à arrêter, on reste particulièrement satisfaits d'y voir Chase en compagnie de Marie Mosquini, qui fut l'une des intéressantes leading ladies (pour Lloyd, puis pour "Paul" Parrott et Snub Pollard, eux-même souvent dirigés par Chase) du studio d'Hal Roach, mais a assez peu souvent été vue en compagnie du comédien...

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach Leo McCarey Muet
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 14:03

Ca commence en trompe-l'oeil: la nuit, une silhouette s'introuit dans une maison... Mais quand Katherine Grant (l'épouse) allume la lumière, elle nous révèle que son mari Jimmy Jump (Charley Chase) est arrivé tard et ne trouve pas la lumière. Une fois encore, le propos sera conjugal, avec l'arrivée intempestive d'une troisième personne: on a laissé sur le pas de la porte un couffin avec un bébé...

Comme le film ne fait qu'une seule bobine, les personnages ne se posent pas de question pour autant, et s'adaptent tout de suite à la situation! ce qui de toute façon ne va pas empêcher le bébé de leur jouer un tour de cochon en ne voulant absolument pas dormir. Charley doit donc sortir pour aller chercher un docteur...

C'est pour la totalité du film une ambiance nocturne, comme pour accompagner le fait que cette intrigue, tout en étant fort drôle, tourne très vite au cauchemar. A un moment, le film cite même un gag célèbre du court métrage le plus suicidaire de Buster Keaton, Hard Luck! On appréciera aussi le fait que Katherine Grant paie de sa personne en se livrant à un certain nombre d'acrobaties pour égayer le petit.

Reste que l'on reste quand même sur sa faim, quand au bout de cette intrigue digne d'un dessin animé des années 50, quand il fallait rassurer les enfants et gommer toute référence à la sexualité, on n'a aucune explication quant à l'arrivée du bambin dans le couple...

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Published by François Massarelli - dans Leo McCarey Charley Chase Hal Roach Muet
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 13:59

Puisqu'il est sorti en janvier 1925, il y a fort à croire que ce film a été tourné à l'automne précédent. Une fois de plus réalisé par Leo McCarey, c'est une merveille de loufoquerie, qui n'utilise que partiellement les ressorts habituels de Chase: il y incarne un inventeur (Jimmy Jump), qui présente son invention miracle (Le moyen le plus génial de chasser les souris sans les tuer...) à un certain nombre de personnes, se réjouissant du fait que sa réussite lui permettra d'épouser sa petite amie, incarnée par la fabuleuse Martha Sleeper (Voir photos). Celle-ci n'est semble-t-il pas aussi décidée que lui, attendant de voir ce qu'il résultera de l'invention. La scène durant laquelle les deux amoureux se voient riches est d'une grotesquerie rare chez Chase, sans tomber dans trop d'excès...

La vision de l'invention, véritable McGuffin du film, nous est laissée pour la fin, ce qui permet à Chase et McCarey de se concentrer sur les réactions des autres acteurs à l'invention, laissée hors-champ. L'industriel qui reçoit Chase menace de le tuer, l'aveugle auquel Chase dépité a refilé sa boîte mystérieuse la lui rend avec un air franchement dégouté, bref, le jeune homme est en plein échec... A plus forte raison lorsqu'il explique à sa petite amie son échec et que celle-ci se jette alors littéralement sur le premier venu, un client qui sort du bar dont elle est la serveuse...

 

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase Leo McCarey Hal Roach
30 octobre 2024 3 30 /10 /octobre /2024 13:41

Le terrain de jeux, ici, est conjugal: Jimmy Jump (Charley Chase) est marié, et quand il rentre tard après une journée stressante de travail, il est attendu par son épouse, et aussi par sa belle-mère... Celle-ci, bien entendu (ces deux derniers mots tenant compte évidemment des lois de la comédie) tend à monter sa fille contre son mari...

Après une bataille d'assiette et de soucoupes, les deux admettent qu'il leur faut changer les choses: l'idée sera donc d'échanger les rôles...

En 1924, en tout cas, un grand garçon comme Chase a bien sûr quelques notions de comment se débrouiller au foyer, mais il reste assez clair qu'il n'est pas à sa place dans la cuisine, ou à faire le ménage. Le film s'amuse donc de cet accroc aux conventions en place, et cherche surtout à traquer les possibilités de gag, non dans l'inefficacité du monsieur, mais plus dans le décalage obtenu quand il applique une logique comptable ou fait preuve d'un manque de patience caractérisé, qui confine à la frustration...

La belle-mère, de toute façon, aura le dernier mot...

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase Hal Roach Leo McCarey
29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 18:00

Ce merveilleux petit film est une mine d'or, un concentré de comédie absolument fantastique, et on peut le voir en boucle, et rester fasciné par les situtaions qu'il expose. Et pourtant, il n'est pas totalement typique de la manière de Charley chase, qui n'est pas ici exposé à un embarras en face du sexe faible, et n'a pas d'enjeu sentimental ni économique.C'est d'ailleurs un film qui échappe au canon, en ne mettant pas en valeur de vedette féminine, ce qui en rendrait la datation difficile (Charley Chase a travaillé sur une  période avec Blanche Mehaffey, puis Marie Mosquini, Ena Gregory, Martha Sleeper, ou Katherine Grant...) en dehors de l'assurance que McCarey en est l'auteur: il est dument crédité au générique. Le film a subi des avanies, et les copies en circulation sont composites... mais contrairement à un Accidental accidents, par exemple, on est à peu près sur de l'avoir complet.

Jimmy Jump, hôte d'une petite pension de famille minable du genre de celles que fréquenteront plus tard Laurel et Hardy, reçoit un télégramme. Toute la maisonnée se persuade qu'il s'agit probablement d'une mauvaise nouvelle, et tous vont lui porter la missive, qui s'avère être une excellente bonne nouvelle: on lui envoie des chiots, il lui faut aller les réceptionner à la gare. On n'entendra plus parler des chiens après: l'essentiel du film se déroule sur la route, dans les aléas de Chase et de sa voiture. On sait le goût de Roach pour les très grosses et très profondes flaques d'eau et de boue. Ici, Chase leur rend justice en en faisant le clou du film.

Chase, donc, aide un homme embourbé à dégager sa voiture, mais le résultat, c'est qu'il est embourbé à son tour. il fait appel à un homme pour dégager la voiture, mais en la dégageant, elle avance et se retrouve au fond d'une très grande flaque, ce qui est évidemment gênant. Chase fait appel à un dépanneur, qui travaille de façon intéressante: il reste au bord de l'eau, tendant ses outils au fur et à mesure à Chase sous l'eau, dont on voit seulement la main, dépassant de temps à autre de l'eau pour donner ses instructions...

Pas la moindre trace d'énervement ici, juste une froideur et un fatalisme délectables tout du long. Grand film!

All wet (Leo McCarey, 1924)
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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Leo McCarey Charley Chase Hal Roach
28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 16:16

Tourné en mai 1924, soit une fois que les premiers films d'une bobine de Chase ont commencé à faire leur effet sur le public, ce petit film d'une dizaine de minutes a ensuite connu le destin de tant d'autres films muets: il a disparu. C'est tout simple: tirez dix copies d'un film, détruisez le négatif, usez les copies jusqu'à la corde, et enfin celles qui restent à peu près exploitables, laissez-les pourrir sur place jusqu'à décomposition. Voilà ce qui est arrivé à 75% du cinéma muet.

Heureusement, parfois, un film fait surface, voire la moitié d'un film, voire un fragment. C'est mieux que rien, mais ça fera toujours râler les cinéphiles, de savoir qu'on puisse voir aujourd'hui baucoup de films certes, mais qu'une période aussi importante ne nous soit connue que par bribes.

Quant à ce film, réalisé par McCarey, on se doute qu'il était aussi recommandable que les autres de la série. Et on peut toujours se régaler des quelques minutes fixées heureusement pour la postérité dans cet extrait, qu'on peut voir ici in extenso: il se passe de commentaires, donc pour une fois... je me tais.

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Published by François Massarelli - dans Muet Charley Chase Leo McCarey Hal Roach