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2 juillet 2024 2 02 /07 /juillet /2024 13:24

Bien qu'ils soient moins connus ou reconnus que, au hasard, Tex Avery, Friz Freleng, Bob Clampett et Chuck Jones, Hardaway et dalton ont joué un rôle important dans la galaxie des dessins animés de la Warner. après tout, Bugs était d'abord et avant tout le surnom de Hardaway quand celui-ci avait créé un lapin qui donnait envie aux autres metteurs en scène...

Ce film est une "Merry melody", soit un film en couleurs, de luxe, fait pour chatoyer les écrans et plaire à toute la famille... Ce qui ne l'empêche pas de reluquer du côté de la nostalgie montée en neige! On y raconte les souvenir d'un couple de personnes âgées, qui se remémorent les douces années qui débutèrent le XXe siècle, son langage et ses inévitables péripéties mélodramatiques...

C'est très drôle, et on ne peut s'empêcher de penser à Chuck Jones qui donnera à son tour avec l'hilarant The Dover Boys at Pimento University, sa propre version de cette époque haute en couleurs, mais aussi à Tex Avery dont Hardaway et reprennent ici les gags qui sont liés au "méchant", inévitablement moustachu. Tex Avery avait inventé un Simon Legree menaçant pour Uncle Tom's Bungalow, il renait ici en "Roger St Clair"...

En tout cas c'est un excellent film.

 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
2 juillet 2024 2 02 /07 /juillet /2024 13:17

Dans cette "Merry melody", une poule se lève le matin et accompagne les poussins jusqu'à leur petit déjeuner. Mais quand le temps se gâte (un éclair s'abat et le tonnerre fait "scram!" soit "barrez-vous"...) la mère-poule ramène ses petits chez eux... sauf un, qui a failli rencontrer une fouine: l'animal (qui se présente lui-même comme "le méchant du film") décide de manger du poussin. Profitant du départ de la mère qui est partie chercher un médecin (le petit a un rhume), la fouine se fait passer pour le docteur. 

Mais il n'avait pas prévu qu'il serait confronté à des poussins diaboliques et très bien organisés. C'est un film en tous points réussis, avec ses limites: comme d'habitude, on reluque un peu du côté de chez Disney, mais Tex Avery raffine son style et ses animateurs sont en pleine forme...

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Published by François Massarelli - dans Tex Avery Animation Looney Tunes
5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 23:13

Un Coyote de plus... Je pense qu'à un moment, quelque chose s'st mis à ne plus tourner rond chez Chuck Jones. Il a suivi les sirènes de la modernité, jusqu'à embrasser une carrière de producteur de dessin animé désincarné, et a fini par se prendre à son propre piège... Regardez ses films des années 40 et 50, ils sont animés...

Pas celui-ci, qui est paresseusement composé à l'économie, avec un minimum d'animation, et des situations répétitives privées de ce je-ne-sais-quoi qui avait fait leur prix: un âme, en quelque sorte. Les tentatives du malheureux coyote deviennent mécaniques, et finissent par ne plus être drôles...

Mais il y a pire: c'est épouvantablement laid. Et on a l'impression que c'est volontaire... Finalement, le meilleur atout de ce film? C'est le titre...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 23:07

Le titre est un pur prétexte, car une fois la scène d'ouverture qui montre "Granny" à la barre de son bateau, elle disparait du cartoon au profit d'une lutte sans merci entre Sylvester et la créature la plus vile de tous les temps, le maléfique canari qui répond au nom trompeur de Tweety Bird.

On en redemande forcément puisque très vite le film se concentre uniquement sur le spectacle désastreux de la malchance d'un chat qui pour commencer est félin. Ensuite, il est inévitable qu'on regarde ses tentatives, tout en sachant qu'il ne parviendra pas à ses fins, et que l'univers entier est contre lui... A commencer par Friz Freleng lui-même, qui n'oublie jamais les lois de la réalité, y compris dans un cartoon. Son ingéniosité tourne donc à l'absurde, la glorieuse inutilité... Et le tout sans jamais, réellement, s'arrêter d'espérer. C'est magnifique.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Friz Freleng
5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 23:01

L'intrigue est simple, basique même: Bugs Bunny vit en pleine nature, dans une forêt montagneuse au Canada, et il aime à prendre ses douches sous la cascade... Mais un Québécis (avec le pire accent Franças du monde) l'en empêche, en construisant un barrage. La lutte sera inégale, car celui des deux qui n'est pas un lapin n'a aucune chance...

Les blagues les plus courtes sont les meilleures, dit-on... En ce qui concerne Bugs Bunny, on ne compte plus les classiques jusqu'au milieu des années 50, ce qui fait 15 bonnes années de bonheur. Après... Ca donne ce genre de film, mais je n'accablerai pas ce pauvre McKimson, il n'est pas seul en cause. Chuck Jones lui-même a réalisé des films avec le personnage dans les années 60, qui ne valent pas un clou... 

Ce qui incidemment, est le cas de celui-ci. A force d'étaler ma science avec suffisance j'avais oublié...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 22:01

Un loup a décidé de manger un agneau, et pense qu'il lui sera facile de se servir... Mais le chien qui garde le troupeau est très efficace en dépit d'un QI probablement assez peu élevé...

Ce court métrage servira sans doute de matrice à une série de cartoons de Chuck Jones dans lesquels il prolongera la dynamique de l'échec des aventures du coyote, transposée dans un conflit silencieux entre un loup malchanceux et un chien de berger laconique... Mais Freleng n'est pas Jones, et pour commencer, il fait les choses en musique: on retrouve cette admirable grâce des séquences qui ressemblent à du ballet, dans les scènes d'exposition, puis le loup et le choen parleront beaucoup, ne serait-ce que pour camper leur personnage... 

L'animation est superbe, très proche de celle en vigueur chez Disney, auquel on pense évidemment beaucoup, surtout en se rappelant le fameux Three little pigs. C'est un excellent film!

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Friz Freleng
3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 21:54

On assiste à un faux documentaire sur l'automobile et les développements récents, jusqu'à 1952. Le narrateur reste imperturbable alors que les images sont assez franchement loufoques...

Ce qui nous rappelle "l'ascendance" de McKimson, qui avait repris de Clampett l'unité auparavant dirigée par Tex Avery. ces deux réalisateurs étaient pécisément les spécialistes de ce genre de faux documentaire, poussé dans les derniers retranchements de l'absurde et du loufoque. C'est, dans cette version dirigée par le souvent trop sage McKimson, sympathique, mais l'esthtétique est plus intéressante, qui reprend certains designs aux angles aigus, dans une stylisation très novatrice.

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 21:47

Un loup (ressemblant furieusement à un coyote et je ne parle pas que du design, mais je m'en tiendrai là) cherche à se servir dans un troupeau de moutons, gardé par un chien intrépide, laconique et très efficace... 

Chuck Jones a parfois "exporté" son concept de bestiole malchanceuse dont toutes les tentatives sont par définition vouées à l'échec. Ici, c'est l'un des films d'une série sporadique et mineure qui met aux prises le loup et le chien, sur fond de moutonneries... C'est drôle, et doté d'un timing exceptionnel. Il n'y a rien de trop, et le film se termine sur un gag quasi Keatonien: les eux animaux se font relever, et quand ils arrivent sur les lieux de leur conflit, ils doivent pointer...

 

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:21

Tout part d'un constat: dans une coté moderne (New York?), le policier Porky doit empêcher Daffy Duck, caard sans abri, de s'installer n'importe où... A un moment, on voit même qu'il a délogé un écureuil dans un parc, enlevant de son terrier tout le mobilier! Il finit par s'installer dans la vitrine d'un magasin...

C'est un cartoon en Cine-Color, le système de couleurs au rabais utilisé ans les cartoons Warner avant l'avènement du Technicolor trois bandes... La qualité s'en ressent un peu, mais la bonne santé et l'énergie déployées dans ce court métrage rattrapent clairement la situation! D'abord, Daffy est le VRAI Daffy Duck, pas un minable mesquin comme il le devenait chez les autres metteurs en scène. Arthur davis lui garde sa folie furieuse, son côté indomptable, et son sans-gène caractérisé...

Une scène montre d'ailleurs que le metteur en scène a des idées: quand orky avise Daffy qui vint de s'installer dans la vitrine, la conversation (tendue) est vue de chaque côté de la vitre, mais à chaque fois on se situe du côté qui écoute, pas chez celui qui parle. Sinon, des éléments d'animation renvoient aux déformations légendaires des films de Bob Clampett...

 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Arthur Davis
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:14

Une série de gags liés au Pony express... Sauf qu'ici, c'est le Phony express (un jeu de mots intraduisible, autour de Pony et de l'adjectif phony): on se rappelle (du moins j'espère, attention, car je pourrais bien ramasser les copies) de cesystème postal en vigueur ans l'Ouest américain avant l'avènemen du train: on transportait le courrier à cheval, des postiers sur-entraînés devant parcours des centaines de kilomètres avec des chevaux qui étaient relayés... De quoi intéresser le monde du cartoon, en effet!

Ce genre de film était plutôt l'apanage de Tex Avery, et on sent l'influence du vétéran sur le jeune Chuck Jones, qui à l'époque multipliait déjà les expériences. Mais plutôt que de se laisser aller à enchaîner les anecdotes disjointes, il nous raconte une vraie histoire avec un seul protagoniste, chargé d'une mission délicate...

La belle esthétique 'ronde" des débuts de Chuck Jones, héritée d'une fascination pour les équipes de Disney, fait ici merveille...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation