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18 juin 2017 7 18 /06 /juin /2017 16:16

On a retiré 20 survivants des décombres du WTC après les attentats du 11 septembre 2001. La plupart étaient des policiers et des pompiers, les premiers arrivés sur les lieux, piégés alors qu'eux-mêmes ne savaient pas encore toute la portée de ce qui s'était passé au-dessus d'eux. Ce film raconte les souvenirs de quatre personnes, dont deux de ces survivants, Will Jimeno (Michael Pena) et le sergent John McLoughlin (Nicholas Cage), deux policiers de la même unité qui ne se connaissaient pas plus que ça, et qui se sont maintenus en vie pendant qu'ils étaient coincés. Les deux autres témoignages qui ont servi à alimenter le script sont ceux des deux épouses, Allison Jimeno (Maggie Gyllenhell) et Donna McLoughlin (Maria Bello). Le film se concentre sur une histoire d'héroïsme ordinaire, et pour bien faire il convient de laisser au vestiaire les habituels commentaires cyniques sur la bien-pensance au cinéma: tant pis pour les pisse-vinaigre et autres peigne-culs, pour les conspirationnistes et les cons tout court: Oliver Stone, cette fois, s'est concentré sur l"humanisme de l'expérience. Pas d'éditorial, du vécu, du tangible.

On commence le film par une vingtaine de minutes consacrées à la façon dont les deux agents qui vont faire l'objet du sauvetage ont vu leur journée glisser d'une routine rassurante à l'étrangeté de plus en plus terrifiante dont nous pouvons si aisément nous rappeler: le film contient beaucoup de renvois au fait que dès 2001, nous vivions en permanence entourés d'écrans et d'informations. Le metteur en scène nous permet en douceur de suivre les réactions naïves de tous ces gens qui découvrent l'horreur des attentats, celle avec laquelle nous avons appris à vivre. Les témoignages, chronologiques, des épouses, suivent le moment durant lequel les deux hommes et leurs copains sont ensevelis, sous la forme de scènes qui mettent en valeur l'attente puis l'inquiétude, et les regrets des familles: la réalisation par Donna qu'elle n'a rien dit à son mari avant qu'il ne parte ce matin-là, le souvenir d'Allison, d'une scène de discussion autour du choix futur du nom de leur bébé, un débat non tranché encore. Puis l'inquiétude, l'abattement, la terreur...

C'est remarquablement juste, d'une part par le talent des acteurs (Même Nicholas Cage!!!) mais aussi par le choix de privilégier le point de vue en permanence. Stone reste concentré sur l"histoire qu'il a à raconter et sur ses protagonistes humains. On réussit à en sortir un peu rassurés, il fallait le faire. Comme le dit Oliver Stone lui-même, un Stone assagi et plus adulte qu'à l'accoutumée, le film n'est finalement pas consacré à l'attentat, mais tout bonnement à la mécanique qui se met en branle quand il s'agit de survivre.

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Published by François Massarelli - dans Oliver Stone
30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 16:05

Ne confondons pas JFK et ce Nixon, qui vient cinq années après: JFK N'est pas la biographie de Kennedy, qui est à la fois le grand absent, et le principal sujet du film, à travers l'enquête du procureur Jim Garrison autour de son assassinat. Nixon, lui, est bien un film biographique, qui se concentre essentiellement mais pas que sur les années de présidence de celui qu'on a appelé "Tricky Dick" (Richard le Tordu), un surnom qui lui allait comme un gant! Nixon est donc joué par Anthony Hopkins, qui est magistral, on n'y reviendra donc pas.

Le film épouse, comme c'est devenu la règle pour se genre de films, une structure qui n'a rien de linéaire. Ca commence par le Watergate, puis on a la réaction de Nixon et de son entourage à cette fameuse affaire lamentable d'espionnage politique (que je rappellerai brièvement dans le paragraphe suivant), avant que la chronologie n'explose au gré de flash-backs initiés par des conversations, des résurgences de souvenirs, et autres. Le film se suit malgré tout asse bien, et traite de beaucoup de thèmes qui permettent de dresser un portrait fascinant du personnage: l'enfance pauvre, dans un foyer tenu par un père entreprenant mais malchanceux, en Californie, et l'influence envahissante d'une mère Quaker (Mary Steenburgen); l'adolescence, marquée par la mort de deux de ses frères, de tuberculose, et par le rejet de ses camarades, au sport, à l'école et à l'université: Nixon était trop pauvre... Puis le mariage avec Pat (Interprétée à l'age mur par Joan Allen, et elle est fantastique elle aussi), et enfin la carrière politique évoquée à travers les coups tortueux (Nixon en chevalier blanc de l'anti-communisme auprès de McCarthy), en coups d'éclat (La vice-présidence avec Eisenhower), en ratages sublimes (la campagne de 1960), en traversées du désert (de 1962 à 1968), puis les sollicitations de l'extrême-droite, la mort de Bobby Kennedy et la présidentielle de 1968. mais le plus gros sera bien sur consacré à a présidence en tant que telle, et l'obsession pour Nixon de se faire aimer, tut en affirmant haut et fort ses droits absolus en tant que président ("Un président, ça bombarde qui ça veut, quand ça veut", dit-il à propos du Cambodge...). Tout au long du film, pourtant, un fantôme: celui de JFK, devenu en quelque sorte le modèle ou repoussoir favori de Nixon, le président auquel on ne passe rien: Kennedy, au contraire, était celui auquel on passait tout...

Le Watergate, si vous voulez vous épargner une recherche sur internet, est donc cette lamentable affaire de "plombiers" à la solde du Parti Républicain qui ont été arrêtés alors qu'ils posaient des micros au siège du Parti Démocrate (Dans un immeuble de Washington appelé "Watergate Building", d'où le nom de l'affaire), en vue des élections de 1972. Très vite, la question de l'implication du président dans l'affaire a été soulevée, en particulier par Woodward et Bernstein, les journalistes du Washington Post qui ont probablement plus fait avancer l'enquête que n'importe qui... Et au final, la classe politique s'apprêtant à voter un impeachment, c'est à dire une destitution partielle, et une mise à disposition de la justice pour Nixon pour parjure, celui-ci a été contraint de démissionner en 1974.

Pour revenir au film, ce n'est pas un portrait de Nixon, d'une certaine manière, le bonhomme ayant été plus ou moins jugé par l'histoire, la télévision, et aujourd'hui la mort, comme le rappelle le réalisateur dans un épilogue qui voit le seul président à avoir été contraint de démissionner enterré en grandes pompes, accompagné dans sa dernière demeure par rien moins que cinq de ses successeurs: Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George H. Bush et Bill Clinton... Nixon est pourtant le héros objectif et paradoxal du film, victime d'une malédiction personnelle, car peu sur de lui et mal à l'aise en de nombreuses circonstances: à force de ne pas être aimé, la recherche de la popularité est devenue, nous dit le film, une obsession personnelle pour Nixon, qui plus est hanté par la haute figure morale de sa maman Quaker rigoriste!

Non, le film est plus un portrait du pouvoir, réalisé par un cinéaste fiévreux, qui tente de faire passer sa passion par la mise en scène. Comme d'habitude avec Stone, c'est énorme, parfois exagéré, mais aussi foisonnant et inspiré. Le film est lus maîtrisé, moins délirant que pouvait l'être JFK. Peut-être que le fait d'avoir exorcisé tout son fiel avec Natural born killers avant de faire ce film a servi! Toutes les techniques de montage subjectif, de truquages sensoriels, les différences de pellicule pour brouiller es pistes entre images authentiques et reconstitution, mais aussi des techniques parfois très anciennes (des fondus à la Griffith, et des fondus-enchaînés à la Eisenstein!) sont utilisés au service d'une narration fleuve sur 213 minutes... Et c'est passionnant, bien sur. Stone règle ses comptes avec un président sous lequel il a servi au Vietnam avant de déchanter, mais le portrait est beaucoup plus nuancé que son W, qui tirait à boulets rouges sur l'affreux George W. Bush, à la fin de son mandat qui plus est!

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Published by François Massarelli - dans Oliver Stone
20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 17:55

JFK est un film militant, qui pose la question, bien plus qu'il n'y répond, de la façon dont une conspiration a bien pu se passer autour de l'assassinat de Kennedy en novembre 1963. Aujoud'hui, on estime qu'environ 80% des Américains considèrent que le président est décédé des suites d'une association de malfaiteurs bien plus que de l'impulsion d'un tueur isolé, ce qui reste jusqu'à preuve du contraire la thèse officielle. L'absence de procès s'est évidemment justifiée par la mort du seul coupable désigné, assassiné à son tour par un patriote en colère, Jack Ruby; du reste, la commission Warren concluait en substance, Oswald n'avait-il pas été pris quasiment la main dans le sac?

 

Nous suivons, dans le film, le procureur de New Orleans, Jim Garrison (Kevin Costner), dans un premier temps réagissant à l'annonce de la mort de Kennedy, puis ouvrant une enquête de manière à déterminer quelles fréquentations Oswald a bien pu avoir durant un séjour en Louisiane précédant de peu l'assassinat; il met assez rapidement en lumière le fait que diverses personnes ont été aperçues en compagnie du tueur, dont David Ferrie, personnage louche et fort pittoresque (Joe Pesci), et le mystérieux Clay Bertrand. Les premières investigations n'aboutissent pas, et trois années passent, avant qu'un sénateur (Walter Matthau) ne convainque Garrison de se remettre sur la piste, arguant du fait que la présence d'un seul tueur, et à plus forte raison l'anecdote peu crédible d'une balle qui aurait blessé non seulement Kennedy, mais aussi le gouverneur Connally, rendait l'hypothèse de la conspiration bien plus plausible que la version officielle. Garrison repart donc sur son enquête, qui va lui faire remuer le passé, le mettant lui et sa famille en danger, et ébranlant sérieusement son patriotisme...

Avant d'en venir à l'inévitable évaluation de la véracité de l'ensemble, il convient de rappeler que ce film ne prétend pas détenir ni démontrer la vérité; le film a été tourné à une époque où tout le monde, je le disais, est persuadé qu'un complot a eu lieu, mais n'a aucun argument pour étayer cette thèse. Le propos d'Oliver Stone est donc de fournir des indices, de montrer aux gens où chercher ce qu'il estime être la vérité; il le fait à l'imitation du vrai Jim Garrison, auteur de On the trail of the assassins, le livre ainsi adapté (En même temps qu'un autre, Crossfire: the plot that killed Kennedy, de Jim Marrs), et de laisser le public reprendre le pouvoir sur un gouvernement dont Stone considère, comme son personnage tel qu'il est incarné par Kevin Costner, qu'il a menti, triché, et permis à l'armée de prendre le pouvoir durant les années 60. La thèse du film est qu'après les années innocentes de Eisenhower, les années 60 sont la période durant laquelle l'Amérique a perdu la foi et la démocratie, et l'assassinat de JFK (tout comme celui de Martin Luther King, puis de  Robert Kennedy) en serait la partie visible d'un iceberg dont le complot supposé ne serait évidemment qu'une des cachotteries...

C'est gros, bien sur, mais ce qui compte, c'est aussi bien que Garrison, comme Stone, sont parfaitement sincères. Rappel: le cinéma, comme la littérature ( La théorie fumeuse d'Emile Zola sur l'hérédité ne l'a pas empêché d'écrire des chefs d'oeuvre ) a le droit de se tromper. JFK ne cherche pas, en tant que film, à démontrer la vérité, juste à remuer les mensonges... Et ici, Stone a l'appui d'un certain nombre d'acteurs, dont Costner, mais aussi Tommy Lee Jones, Donald Sutherland, Jack Lemmon, Walter Matthau, et Sissy Spacek! On ne va pas s'en plaindre, en vérité.

Alors bien sur, le style de Stone est comme d'habitude sur la sellette: on apprécie son choix de mêler les différents types d'images dans un maelstrom, ce qui est assez naturel pour un film majoritairement tourné en écran large 35 mm, mais dont la pièce maîtresse, le fameux film d'Abraham Zapruder tourné sur les lieux de l'assassinat, et qui est montré lors du procès, est un court fragment tremblé en 8 mm; on a avec ces deux extrêmes un éventail des possibilités visuelles du film. Le début (De la 'director's cut', du moins, je ne connais pas celle sortie en salles) se joue d'ailleurs avec brio des différences en montrant un certain nombre d'événements tirés d'images d'archives, en 1:33:1, précédant l'assassinat, y mêlant des éléments de fiction tournés en 16 mm 1:33:1, et gonflés en 35 mm; Stone, dès le départ, assume donc sa réappropriation du vrai pour ce qui reste, jusqu'à preuve du contraire, un film de fiction. Il se sert dans son film de toutes les images dont les années 60 commençaient à abreuver les gens via la télévision, du reste... Mais il établit aussi l'idée d'un passage douloureux des années de l'innocence (Sous Eisenhower) vers les années 60... Cela dit, on regrette que le metteur en scène ait du début à la fin du film privilégié son style coup de poing, avec caméra sur l'épaule et images tremblées, à plus forte raison lorsque ça vient gâcher l'hallucinante composition de Joe Pesci en David Ferrie: il est bien assez agité, sans que la caméra ait à en rajouter... Mais le film est ce qu'il est: un pamphlet, dont chaque image, à tort ou à raison, crie l'indignation du metteur en scène, qui a demandé à Kevin Costner la même prise à témoin du public à la fin du film qu'il avait demandé à Val Kilmer incarnant Jim Morrison, dans la scène du film The doors où celui-ci interprète Light my fire dans une version non censurée à la télévision, ce qui est, historiquement parlant, rigoureusement faux. Mais l'adresse de Costner au public à la fin de JFK est, elle, parfaitement en situation, et justifiée totalement: Stone demande au public de ne pas s'arrêter aux apparences, et d'aller au bout de la vérité... Kennedy, qui n'est pas le héros du film, mais son 'Mac Guffin' (Non-Hitchcockiens, googlez ce mot, ce sera plus rapide qu'une explication), est aussi le symbole ultime d'un passé douloureux, comme il l'est dans le très beau roman de Stephen King 11-22-63, qui montre un homme voyager dans le passé pour essayer d'en corriger quelques drames: le symbole d'un moment particulièrement traumatique durant lequel l'Amérique serait sortie de l'enfance, au même moment où le cerveau du jeune président sortait lui aussi de son crâne...

 

Revenons-en en guise de conclusion à la thèse défendue par le film, parfois difficile à suivre en raison du nombre imposant d'informations: Oswald est présenté comme un bouc-émissaire, juste un militant indécis et bouillant, un tueur d'élite au parcours chaotique qui aurait fréquenté l'extrême droite à la Nouvele Orléans, et celle-ci se serait saisie de lui comme une aubaine; l'extrême droite (Diverses factions, dont les anti-communistes de la John Birch Society) aurait comploté pour en finir avec Kennedy, en concomittance avec l'armée et ses contracteurs, soucieux de se garder le terrain de jeux du Vietnam, une guerre dont Kennedy souhaitait la fin; la CIA, dont Clay Bertrand, alias Clay Shaw (Tommy Lee Jones) aurait fait partie, participait à la fête, dont Lyndon B. Johnson, sans prendre directement part au complot, connaissait l'existence. Il y a des approximations, mais il y a aussi un certain nombre de faits troublants, en effet: le fait que le nom de Lee Harvey Oswald ait été connu assez tôt, le 22 novembre, avant qu'il puisse être établi avec certitude qu'il était bien le suspect; la fameuse trajectoire de la balle; le manque d'enquête réelles sur la présence sur place d'un certain nombre de personnes dont on sait (comme sur le Titanic, en fait!!) exactement ce qu'elles y ont fait: par exemple, un homme vu courant dans le sens opposé de tout le monde, et un homme qui a ouvert son parapluie peu avant l'arrivée de la voiture comme pour donner un signal; le manque cruel et absurde de véritables précautions de sécurité faisant de Kennedy une cible facile, etc... reste quon ne saura peut-être jamais, ou alors en 2029, lorsque les dossiers du FBI et de la CIA seront rendues publics. Rendez-vous, donc, en 2029. En attendant, le film exprime avec souffle une nécessité de dépoussiérer un peu une histoire particulièrement trouble.

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Published by François Massarelli - dans Oliver Stone
7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 17:36

Ce film n'est pas, loin s'en faut, un classique. Pas même un grand film de Stone... Mais il vaut beaucoup mieux que sa désastreuse réputation. Pour commencer, admettons: Colin Farrell est nullissime, mais ce n'est pas nouveau. Angelina Jolie trouve ici à mon avis le pire rôle de sa carrière, surjouant les sorcières post-shakespeariennes avec un accent à se tordre de rire. Stone en a fait la principale méchante de la tragédie, spéculant comme il en a l'habitude sur les non-dits de l'histoire... il s'attache donc (Dans la version courte initiale sortie en salles en 2004) à dresser un portrait chronologique d'Alexandre le Grand, imaginant Ptolémée dictant ses mémoires pour donner un fil conducteur. Par ailleurs, la version longue (Alexander revisited) complète avantageusement le film, en explorant des voies plus complexes du personnage, et en bouleversant la chronologie au fil des tourments intérieurs du personnage principal, doté il est vrai d'une ascendance handicapante: un père assoiffé de conquêtes, et une mère pas reconnue par la population (Elle est "barbare", soit non Grecque) qui a malgré tout soif de pouvoir: autant, sinon plus que son mari. 

Mais Stone a aussi eu à coeur de donner à voir un personnage qui a échappé à l'art: pas de pièces classiques sur Alexandre le grand (Contre tant d'oeuvres consacrées à César, par exemple), peu de films. Sa biographie "d'époque", par Ptolémée, qui a combattu à ses côtés, a disparu avec la bibliothèque d'Alexandrie. Donc le film s'attache à sonder la grandeur de l'Alexandre en question, et trouve un terreau intéressant dans l'humanisme très particulier de Stone lui-même: son Alexandre est un visionnaire, un grand homme qui mourra incompris par des minus à la vision trop courte... Mouais. Disons que si on situe le film en Asie mineure à l'heure ou les GIs de tonton Bush tirent dans tous les barbus qu'ils croisent en parlant de guerre sainte, on voit que ce qui a motivé Oliver Stone, c'est surtout de rappeler à l'homme qu'il y a des génies visionnaires d'un coté, et de l'autre, les néandertaliens que nous sommes. Tout de suite, ça devient plus intéressant, non? Et sa version longue, complexe, avec du souffle à revendre, un enchaînement moins chronologique, devient une réflexion sur les aléas du pouvoir.

Et puis, à l'époque de la sortie d'un Troy à hurler de rire, gonflé à la testostérone, Stone ne cache heureusement pas la bisexualité triomphante de son Alexandre, tellement plus authentique que le Brad Pitt ridicule en Achille body-buildé (Et strictement hétéro, la bonne blague!) du film Teuton mentionné plus haut. Complexe, tourmenté, Alexandre est un personnage beaucoup plus intéressant que son bête surnom historique, tellement passe-partout, suggère.

...Mais Colin Farrell, aïe aïe aïe! Et cette perruque!

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Published by François Massarelli - dans Oliver Stone