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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 17:03

Ce film est le quatrième court métrage de Arbuckle réalisé lors de l'absence de Buster Keaton à la fin de la première guerre mondiale. On a le sentiment, d'une part, que Buster manque sérieusement, son rôle étant pris par Monty Banks, et d'autre part que Arbuckle revient à ses premières amours, en réalisant un film qui prend sa source dans le même comique rural que, disons, l'admirable moyen métrage Fatty and Mabel adrift, de 1916. C'est un fort bon film, et il est, de toute façon, aussi rendu essentiel par le fait que, des six films effectués lors de la période, seuls deux ont été conservés: l'autre est Camping out.

Roscoe se rend dans un improbable chariot (Une caisse à savon, littéralement), à la ferme de ses voisins, retrouver la femme de sa vie, la jolie Winnie (Winnifred Westover). Son rival Al aussi! Et celui-ci a un atout, comme il le prouve au rude père (Frank Hayes), car il vient avec des terres... La concurrence est rude, et passe dans un premier temps par des bourre-pifs, avant de dévier en ruse, lorsque Arbuckle arrive à la ferme déguisé en nouvelle cuisinière, pour contrecarrer le mariage arrangé ultra-rapidement entre Al et sa belle...

Le film est organisé autour d'une intrigue classique, après tout, et si Monty Banks manque singulièrement de substance (Il joue le garçon de ferme, antagoniste, puis ami, du héros), la lutte entre Al St-John et Arbuckle est comme il sied particulièrement féroce. L'ombre de Keaton plane sur le film, lorsque une bagarre de balais dégénère en n'importe quoi généralisé, mais un gag répétitif de cinq minutes durant lesquelles l'opération qui consiste à repêcher Frank Hayes (Le futur Grannis de Greed) tombé dans le puits, se transforme en une série sans fin de chutes du dit acteur, au fond du puits sus-mentionné... Et c'est tout bêtement drôle. Pour finir, comme dans Fatty and Mabel adrift, Arbuckle se laisse aller à un peu de poésie cinématographique en montrant un très joli gros plan de sa très jolie leading lady...

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Published by François Massarelli - dans Comédie Muet Roscoe Arbuckle
4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 16:19

Avec ce nouveau film, Arbuckle reprend partiellement son sérieux, qu'il avait totalement jeté aux orties lors de la réalisation du chaotiquement sauvage Moonshine. Ce qui n'empêche pas le réalisateur et son équipe d'avoir recours à des clowneries, des gags idiots et des trucs... Dont le plus ancien au monde, celui du rêve. Keaton prend de plus en plus d'importance sur ce film, aussi, dans lequel comme d'ailleurs Al St-John, il a deux rôles: une petite apparition de rien du tout, totalement déguisé, mais aisément reconnaissable à ses acrobaties, puis dans le rôle important du directeur d'une clinique...

Tout commence par une de ces journées dont le sud de la Californie semble avoir le secret dans les comédies burlesques muettes: il y pleut énormément... Mais Roscoe "Fatty" Arbuckle n'en a cure: il est déjà trempé à l'intérieur... imbibé, saoul, quoi! Il rentre chez lui après deux ou trois bêtises, et son épouse qui n'en peut plus décide de le faire soigner dans le sanatorium du bon Dr Hampton (Buster Keaton). L'endroit est intéressant (...Et s'appelle la Clinique "No Hope", soit "sans espoir"!), sitôt arrivé, Arbuckle y est accueilli par une patiente (Alice Lake) que le médecin lui présente comme étant folle, et qui se jette à son cou pour l'embrasser. Mais ce n'est qu'après qu'on ait endormi Roscoe que la fête commence vraiment...

L'intrigue, il fait bien le reconnaître, vole en éclats après l'arrivée de notre héros à la clinique, et on y assistera à des gags joyeux, orchestrés avec la complicité non seulement de Keaton, de Al St-John en infirmier avec une incroyable coupe en brosse, mais aussi de Katie Price, la future partenaire de Keaton dans Our relations. Ce n'est certes pas la meilleure comédie du monde, mais ne boudons pas notre plaisir...

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Comédie Roscoe Arbuckle
3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 16:40

Ce film de deux bobines fait partie de l'ensemble de comédies réalisées pour la Paramount par la Comique film Corp, soit le producteur Joseph Schenck, allié à la vedette Arbuckle, qui interprétait également le premier rôle de tous ces films. Il est sans doute moins connu que les autres (The Butcher Boy, Coney Island,...) car les deux bobines ont connu des avanies sérieuses: il ne subsiste aucune copie 35mm satisfaisante (Mis bout à bout, les seuls fragments 35 connus totalisent 6mn), et les copies les plus complètes étaient jusqu'à la restauration récente par Lobster films des 16mm délavés. Pour couronner le tout, c'est le plus Keatonien des films d'Arbuckle, tendance dure: c'est donc une fête ininterrompue de surréalisme idiot et revendiqué.

Roscoe y est un agent de la lutte anti-contrebande, en pleine prohibition, dans les montagnes de Virginie. Il lui faut lutter contre les habitudes sordides d'une famille de bootleggers sauvages, dont Alice Lake et Al St-John sont des représentants. Il est aidé dans sa tâche par Buster Keaton, et les deux compères n'ont pas résisté à la tentation d'inventer un gag à la fois coûteux, absurde, inutile et grandiose: non seulement à la suite de Buster, une quarantaine de policiers en armes sortent de la voiture qui a amené Roscoe dans les montagnes, mais en plus ce dernier après qu'ils se soient tous déployés dit à son lieutenant qu'il n'aura pas besoin d'eux... Et tout le film est de cet acabit, en gags douteux et qui ne nous cachent jamais que le film est un film. Comme le dit un des trafiquants à Arbuckle, "C'est ton film, après tout, tu fais ce que tu veux...". Et comme d'habitude, Al St-John en fait des tonnes, et Alice Lake se comporte d'une façon qui tranche sur les rôles habituellement dévolus aux stars féminines à Hollywood en ces glorieuses années muettes.

Bref, cette entrée mineure et rare dans l'oeuvre Arbucklo-Keatonnienne est certes un plaisir coupable, mais c'est un plaisir quand même. Et comment ne pas imaginer que dans ce plan menaçant d'Al St John qui s'avance vers la caméra, jusqu'à emplir le champ de sa tête grimaçante, Buster Keaton n'ait pas trouvé une inspiration pour ses films futurs, aux gags si frontaux?

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Published by François Massarelli - dans Buster Keaton Muet Comédie Western Roscoe Arbuckle
2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 16:28

De retour en Californie, avec encore une fois une très bonne comédie en deux bobines, Arbuckle applique un principe qui était aussi celui de Chaplin: établir un lieu, qui à y faire allusion dans le titre, et définir les personnages, leurs rapports de force, et l'intrigue en fonction. Le lieu est donc un hôtel d'un petit trou perdu Californien, qui est un établissement "de troisième ordre" pratiquant des "prix de première classe". Buster Keaton y est groom, Al St-John cuisinier et préposé aux ascenseurs, et Roscoe y fait tout le reste, y compris tenir le salon de coiffure (Un panneau y annonce fièrement qu'on y rase sans douleur!). Une nouvelle manucure (Alice Lake) vient d'arriver, et les trois hommes vont se mettre en quatre pour l'épater, y compris en simulant un cambriolage dans lequel Arbuckle pourrait être le héros...

Le film est extrêmement bien tenu, en dépit de ses digressions multiples. Les gags liés à de la mécanique étrange, notamment l'ascenseur le plus stupide qui puisse être imaginé (Il est actionné avec un cheval...) et les cascades perpétrées par Keaton père et fils, font merveille. Bon, ce film n'a sans doute pas révolutionné e septième art, mais il est un plaisir constant.

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Comédie Roscoe Arbuckle
1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 18:02

Roscoe Arbuckle, comme son personnage, se rend dans l'Ouest, avec un grand O... Et ça l'inspire! Il avait déjà, à l'époque de la Keystone, tourné en Californie, et là il s'y retrouve totalement. Le film commence par la vision d'un train qui avance dans le désert, et il a un passager clandestin. Repéré, il s'échappe (En tombant littéralement du train), et une séquence typique nous montre l'acteur-réalisateur trouver instinctivement son ton, en virtuose du gag inattendu: pendant que ses poursuivants continuent de courir sur les rames du train qui avance à toute vitesse, Roscoe reste sur le bord des rails, se roule une cigarette, et... frotte une allumette sur le train pour l'allumer. Puis il s'agrippe nonchalamment au dernier wagon, et remonte dans le train.

Il s'arrêtera plus loin, et s'enfoncera dans le désert. Poursuivi par un trio d'Indiens (Authentiques, même s'ils parlent du fait que grâce à leur rencontre avec "Fatty", ils auront de quoi manger tut l'hiver...), il se réfugie dans un endroit peu recommandables, le Saloon de la dernière chance, dont le patron n'est autre que Bill Bullhorn (Buster Keaton), un dur. Le saloon est justement en train de subir une attaque des hors-la-loi de Wild Bill Hiccup (Al St-John). Arbuckle résout rapidement le problème, mais le barman a été tué dans l'assaut: notre héros le remplacera. Puis une jeune femme (Alice Lake) fait irruption, elle fait partie de l'armée du salut, et s'insurge contre la moralité de l'endroit. Touché au vif, Arbuckle décide de s'amender, mais Hiccup qui n'a pas dit son dernier mot revient au saloon, et s'en prend à la jeune femme...

Unité de lieu, cohérence de l'histoire, et un héros qu'on a un peu plus envie de suivre, il semble qu'Arbuckle se soit enfin remis en selle avec ce film (Si j'ose dire...). Ca reste souvent dynamité par le second degré, et c'est une parodie de western après tout, mais c'est fait avec sérieux, et le travail de caméra et les compositions sont impeccables. On retrouve d'ailleurs un motif courant chez Arbuckle, quand le paysage lui en donne les moyens: les poursuites sur une crête, un toit, voire le toit d'un wagon, filmées à distance, avec les silhouettes de poursuivants en accéléré qui se détachent nettement. Sinon, il y a fort à parier que Keaton a été influent sur le passage en train, un moyen de locomotion qui le fascinait... Son père Joe Keaton fait d'ailleurs partie des employés du chemin de fer dans la première bobine.

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Comédie Roscoe Arbuckle
31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 18:58

Avant de prendre congé de New York pour s'en retourner faire des films en Californie, Arbuckle sacrifie à une tradition, celle de faire des films à gags dans un parc d'attraction. Pour ça, Coney Island est une institution, et ce type de films, il connaît, pour avoir participé chez Sennett à la très économique manie de faire des films sur les sites de distraction en improvisant les gags. Ici, on n'improvise pas, mais on recycle un peu quand même: le film ressemble un peu à un de ses courts métrages Keystone.

Le script est simple: Arbuckle et son épouse, Keaton et une petite amie, et Al St John qui va fricoter avec les deux femmes, se retrouvent tous à Coney Island en ordre dispersé pour profiter des attractions, mais surtout pour draguer un brin. Ca va à cent à l'heure, et le film est assez long pour un film de deux bobines (26 minutes). Keaton a un rôle plus gratifiant que d'habitude, il en a même deux, puisque déguisé derrière une grosse moustache, il incarne un flic à la Sennett. Par ailleurs, il fait la démonstration de son impressionnante forme dans la deuxième bobine, où il incarne un maître-nageur.

Comme Roscoe reste Arbuckle, il passe 26 minutes à tenter d'échapper à son épouse (Agnes Neilson), et tous les coups même (surtout) les plus bas sont permis. Alice Mann, collaboratrice fréquente, y joue la petite amie de Keaton, et y est créditée en tant que "Pretty girl"... Et le film ne fait pas l'économie de gags liés au poids, à une forte dose de sexisme, et bien sur aux préjugés ethniques...

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Comédie Roscoe Arbuckle
31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 18:48

Roscoe "Fatty" Arbuckle en médecin, qui peut y croire? D'ailleurs, lui même pas trop, semble-t-il, parce qu'il ne se sert de cette profession, dans son intrigue, que pour asseoir le statut social de son héros... Et aussi parce que àa permet des coups de fil impromptus et des visites à domicile. Et sinon, le film se déroule comme se déroulent les autres films de la série depuis The butcher boy: bagarres, tentations adultères et coups de pied aux fesses...

Rappelons à toutes fins utiles l'argument de cette joyeuse pochade: Rscoe y incarne I.O.Dine (Ou Dr Holepoke sur d'autres copies), docteur en médecine qui est malchanceux au jeu: il est venu passer un dimanche aux courses en compagnie de son épouse (Dont je ne parviens pour l'instant pas à trouver le nom) et de son fils (Buster Keaton dans un rôle plus ingrat que jamais, un même idiot et geignard qui s'en prend plein la figure!!), et perd tant et si bien qu'il va lui falloir travailler d'arrache-pied pour combler le déficit. Arrive une vamp (Aline Mann) en fait la complice d'un voleur (Al St-John). Ils montent une combine qui vise à attirer le médecin dans un tripot pour le plumer...

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Published by François Massarelli - dans Comédie Buster Keaton Muet Roscoe Arbuckle
31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 13:49

Comme si souvent chez Arbuckle, le décor est vite planté: c'est un drug-store, un de ces magasins fourre-tout, où l'on trouve aussi bien du parfum que du chloroforme, ou un stand de limonade, qui est justement l'endroit où l'on trouve Roscoe le plus souvent. L'intrigue est une fois de plus rudimentaire: Roscoe aime la fille de son patron (Alice Lake), ce qui ne plait pas du tout à son rival Al (St-John). Lorsque Alice reçoit une robe, elle demande au livreur (Buster Keaton) de l'essayer pour elle, et Al qui pense qu'il s'agit d'Alice, le/la kidnappe...

Arbuckle, en serveur de sodas et de milk-shakes, s'en prend à tous les clients avec une agressivité particulière. Le film est rempli de gags mal venus, parmi lesquels une série de notations racistes à l'égard d'une cliente Afro-Américaine, de l'homophobie avec un client qui s'asperge de parfum, et un truc bien dérangeant, lorsque le héros, lassé de voir clients et clientes se servir à l'oeil en parfum, met du chloroforme à l'intérieur, et qu'une cliente qui s'est faite avoir, devient l'objet de son désir, il profite de la situation pour lui voler un baiser ou deux, avec des mimiques assez franchement dégoûtantes... Bref, il semble que Arbuckle trouvait le temps long à New York, et que l'inspiration n'était pas encore au rendez-vous...

Buster Keaton a un rôle assez limité, ici, il fait néanmoins une apparition spectaculaire, en déboulant à vélo sur deux passants, et en terminant sa course par une de ces chutes délirantes dont il avait le secret... Oh, et bien sur, à la fin il manque de se marier avec Arbuckle. La routine, quoi.

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Published by François Massarelli - dans Buster Keaton Muet Comédie Roscoe Arbuckle
30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 16:56

Troisième film du contrat entre Arbuckle, Joe Schenck et Paramount, tourné à New York comme les deux précédents et les trois suivants, ce film montre une fois de plus après The butcher boy (Qui a été conservé) et probablement A reckless romeo (Qui lui a été perdu) les limites de la "formule" d'un acteur qui se cherchait un peu. Certains gags sont très drôles, et d'autres moins, certaines routines s'intercalent sans unité, et l'équipe se laisse parfois aller à la facilité.

L'intrigue tourne autour d'une pension de famille, qui est le principal lieu de la première bobine. Roscoe y mène son monde, jusqu'à ce que sa belle-mère ne vienne se mêler de ce qui ne la regarde pas. On notera que Buster Keaton est très occupé, comme Al St John, mais si ce dernier a essentiellement UN rôle, Keaton, lui, apparait dans quatre incarnations! Et il n'est pas venu seul, il a rapporté de l'équipe des "Three Keatons" qu'il formait avec ses parents un étourdissant (Et violent) ballet de balais qui tournoient, qu'il réutilisera pour Convict 13. Est-ce la raison pour laquelle un certain nombre de sites douteux le créditent comme co-réalisateur de ce film? C'est peu probable que ce soit justifié, mais si c'était le cas, il faudrait probablement créditer St-John aussi, car ces courts métrages étaient vraiment une oeuvre collective...

Juste un gag, pour le plaisir: au réveil, Arbuckle met le feu à son lit. Au lieu de tout résoudre dans l'hystérie collective, le comédien prend son temps, et va lentement chercher des... tasses d'eau à la cuisine. L'incendie, lui, ne prendra pas son temps...

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Roscoe Arbuckle
29 juillet 2016 5 29 /07 /juillet /2016 19:06

Le premier film auquel ait participé Keaton est donc ce court métrage de deux bobines, le premier film"indépendant", c'est-à-dire loin de Sennett, de Roscoe Arbuckle. L'acteur imposant, celui qui s'était, par féroce auto-dérision, proclamé The prince of Whales, a choisi de prendre la voie facile du slapstick sans limites, lui qui pourtant avait depuis 1915 (He did and he didn't, par exemple), souvent montré à quel point il savait faire preuve d'une grande subtilité. The butcher boy, situé essentiellement pour sa première partie dans une épicerie dont Roscoe est le boucher, est riche en gags salissants...

Buster Keaton fait surtout des apparitions, il est ici un client râleur qui se retrouve collé au sol à cause de mélasse, et dans la deuxième partie, il participe en comparse à une sous-intrigue qui implique un kidnapping de la caissière -et petite amie de Roscoe- de l'épicerie. On voit bien la mécanique toute en gags tous terrains, d'une équipe qui travaillait vraiment en symbiose; Arbuckle réalisait, mais chacun, de Keaton à Al St John, mettait du gag à la pâte...

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Published by François Massarelli - dans Muet Buster Keaton Comédie Roscoe Arbuckle