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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 17:40

Jake Gyllenhall et Anne Hathaway jouent ici le jeu de je t'aime, moi non plus, sur un fonds plus dramatique que ce qu'offrent les comédies romantiques habituelles: si Jamie (Gyllenhall) est bien un wonder boy de l'industrie pharmaceutique, accro aux one-night-stands et va s'humaniser au contact de la seule femme dont il puisse tomber amoureux, Maggie (Hathaway) est une princesse en sursis, au parcours en demi-teintes: atteinte de la maladie de Parkinson, elle s'interdit toute relation amoureuse justement afin de na pas souffrir plus en faisant souffrir...

On a connu Zwick (Glory, Legends of the fall, Blood diamond, The last Samurai) en mode épique, on est donc un peu surpris de le voir aux commandes d'une comédie. Lui aussi, j'en fais le pari, d'où un film assez bizarre; il parait souvent ne pas faire exprès d'être une comédie, qui plus est souvent parasitée par des éléments volontiers terre-à-terre: le personnage du frère Jamie sait comment plomber le niveau.

N'empêche, on peut aussi constater le don de soi des deux acteurs, dont la relation charnelle est ici beaucoup plus documentée que dans les films habituels du genre. Un choix qui a du être réfléchi par les trois protagonistes: Hathaway, Gyllenhall et Zwick. Et c'est touchant, justement, car les personnages en ont acquis une dimension inédite, qui se confirme quand on revoit le film, au-delà de ses inévitables facilités. Oh, et puis: il y a Hank Azaria, et ça, c'est toujours un atout.

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Published by François Massarelli - dans Comédie