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25 avril 2024 4 25 /04 /avril /2024 18:05

Un scandale en perspective? Une compagnie d'assurance est engagée dans un mariage annoncé par la presse: celui d'une riche héritière avec un comte européen. Le comte lui donnerait son titre, et l'héritière de son côté partargerait sa fortune potentielle... C'est du moins le plan du père de la belle, mais celle-ci n'est pas d'accord. Charley, employé par la compagnie, est dépéché sur place pour veiller au grain... Et se retrouve embarqué avec l'héritière qui se fait passer pour une détective!

C'est un peu moins du grand n'importe quoi que d'habitude, il y a une ligne de conduite rigoureuse, et bien sûr on a un peu un souvenir de It happened one night en tête. Ca devient particulièrement loufoque quand un shérif (Kewpie Morgan) arrête les deux héros et qu'ils doivent tous deux dormir avec un garde-chiourme respectif, des menottes au poignet... 

Andrea Leeds est une excellente partenaire pour Chase, et participe allègrement au déploiement d'energie généralisé de ce film...

 

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach
23 mars 2024 6 23 /03 /mars /2024 23:31

Glenn Tryon apprend à conduire et décide de louer une Ford avant de retrouver sa petite amie (Blanche Mehaffey). Il se rend donc dans un garage qui met des voitures à la disposition des clients, dont le patron est Noah Young... Tryon récupère Blanche et arrivera ce qui doit arriver à toute Ford T dans le studio de Hal Roach dans les années 20...

Glenn Tryon n'a jamais vraiment percé dans les crts métrages d'une et deux bobines qu'il a tourné chez Roach, il a fallu attendre qu'il passe chez Universal pour se faire remarquer... Un peu: par exemple dans le formidable Lonesome de Paul Fejos. Un film de long métrage qui rejoint au moins celui-ci sur un point, le personnage principal est un Monsieur Tout-le-monde, qui n'aspire pas comme le ferait Harold Lloyd à beaucoup mieu et l'obtient encore moins, ou qui nest pas déjà arrivé comme souvent Charley Chase, qui a souvent joué les numéros deux dans ses courts métrages!

Mais Tryon avait quand même un tempérament comique, et plus qu'un visage, il avait une trogne. On comprend qu'il ait été tentant de vouloir construire un univers burlesque autour de lui! Mais pour ce qui est de la Ford T, c'est sans appel, elle finira en poussière, comme dans les films de Laurel et Hardy...

 

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Muet
29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 15:52

Pour entamer sa dernière année chez Hal Roach, Chase réalise un premier court métrage particulièrement étrange... Il y joue avec un concept totalement idiot, dont il fait le centre du sujet. Et il y retrouve notre vieil ami James Finlayson, en psychiatre qui commence le film en recevant un médaille du meilleur menteur... Egalement présente est Joyce Compton, qui joue la petite amie momentanée.

Chase est donc venu consulter car il a un problème! Parfois, le temps s'arrpete autour de lui, ou du moins les actions se figent, mais la communication continue... Et elle prend le plus souvent une tournue inattendue. Mais il est le seul à s'en apercevoir, reprochant continuellement à son entourage des conversations que personne ne se rappelle avoir eues avec lui...

Bizarre, et difficile à raconter donc, le film tourne autour d'arrêts brusques sur image, durant lesquels les dialogues ne s'interrompent pas, et c'est du grand n'importe quoi dans son développement... Bref: tout est normal, quoi.

 

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach
20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 22:29

"Farfelu (Adj.): bizarre, extravagant, fantasque", nous dit-on. C'est presque raisonnable, tout ça, au regard de ce film qui constitue sans doute une remarquable synthèse de l'art du court métrage de deux bobines selon Charley Chase dans ces années 30...

Car en effet, c'est même franchement loufoque. Un fou (Edwin Maxwell) s'échappe d'un asile, ne sachant pas qu'il va enclencher une série d'événements qui conduiront à la rencontre de Charley Chase et Joyce Compton, une rencontre pleine de surprises, et charmante pour ne pas dire poétique; autre conséquence de cette évasion, Chase va par amour devenir... hanteur professionnel. Fantôme, quoi. Il va aussi utiliser un mystérieux objet qui semble être une chaise invisible, et hanter une maison, et même: si j'ai bien compris le film, il va être payé pour ça...

La tentation, de puis ses années passées chez Sennett, Billy West puis Roach, ne l'a jamais quitté, de provilégier sur la raison, le grand n'importe quoi, pour y lâcher son personnage si bien comme il faut, mais tellement soucieux de bien faire que si on l'engage pour hanter une maison, eh bien... il le fait.

Pour finir, on se souvient du court métrage Laughing Gravy, avec Laurel et hardy: en voici la vedette, ...Le chien Laughing Gravy:

 

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach
20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 07:36

Charley (qui néglige pour une fois ses lunettes, tiens donc) a un rêve depuis toujours: se rendre au Ritz pour y dîner. Il a économisé, a loué un smoking et se rend triomphalement à l'hôtel select, mais un événement imprévu va gâcher la soirée: il aperçoit une jeune et jolie inconnue (Joyce Compton), venue en compagnie de son père (James Finlayson) et d'un prétendant (acteur non identifié). Subjugué par la jeune femme, il se trompe de billet à donner en pourboire au portier, et commence donc un dîner fastueux sans savoir que l'unique billet qu'il a sur lui est en fait un billet de $1...

A la fin du repas, au moment de la révélation il lui faut accepter l'humiliation d ela réparation, il devient donc "François", un garçon du Ritz, et pas des plus doués. Ce qui complique sa tâche pour apprcher la jeune femme...

Le titre, il me semble, est plus une allusion au film Manhattan Melodrama (Woody Van Dyke, 1934) qu'au Monkey Business (Norman Z. McLeod, 1931) des frères Marx; ce dernier était sans doute un peu relégué au passé, alors que l'autre était un énorme succès certainement encore dans toutes les mémoires, et consacrait aussi bien William Powell et Myrna Loy, que Clark Gable. Le titre, dans ces petites comédies, est souvent le principal lien avec l'actualité cinématographique, dans la mesure où les intrigues ne suivent pas.

Mais on retient quand même l'enjeu du glamour du Ritz qui devient l'axe par lequel Charley, un jeune homme modeste, effectue une sorte de transgression, en se rendant dans un lieu normalement réservé aux riches. Il y retrouve Joyce Compton et son père James Finlayson qui en dépit de son accent légèrement Ecossais (on ne se refait pas) est un cow-boy patenté, donc pas du tout approprié dans les lieux, et un sale type qui est un prétendant, certes, mais qui prétend aussi être de la haute, ce qu'un gag assez hilarant révélera comme une tricherie.

Et Chase, lâché sans le sou dans un endroit dont les codes sociaux de pardonnent pas, et enchaînant bourde sur bourde, et aussi James Finlayson dans un film de Charley Chase? Ca suffit à mon bonheur...

 

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Charley Chase
14 janvier 2024 7 14 /01 /janvier /2024 11:32

Topper? C'est un banquier (Roland young) marié à une héritière-bien-comme-il-faut (Billie Burke) qui aimerait tant que son mari soit un peu plus sophistiqué, et qui lui monitore tous les aspects de sa vie: par exemple, le dimanche, on mange de l'agneau... Bref, Topper, qui est raisonnable, avec un métier raisonnable, une vie raisonnable, et une épouse raisonnable, aimerait tant un peu de fantaisie...

Les Kerby, en revanche... George (Cary Grant) est un riche actionnaire de la banque Topper, et donc il se permet tout ce qu'il veut. Son épouse Marion (Constance Bennett) l'assiste allègrement dans une vie dissolue, un parcours de fêtards décidés à ç=tout tenter, tout le temps... Bref, un couple déraisonnable. Et pourtant...

Topper, clairement, a un faible plus que prononcé pour Marion, qui adore le faire tourner en bourrique. Alors quand George et Marion meurent dans un accident de la route (qu'ils ont bien cherché par leur inconséquence), ils ne peuvent que revenir hanter leur pauvre ami Topper.

C'est l'une des premières screwball comedies, contemporaine de l'ineffable Bringing up baby, et force est de constater que Cary Grant y est totalement à son aise, même si son rôle reste quand même limité. Disons qu'il y est à la lisière entre personnage principal et personnage secondaire: il est d'ailleurs crédité en deuxième position... C'est une production Hal Roach, car le producteur sentait bien avec le succès des longs métrages Laurel et Hardy que le marché des courts métrages, qui avait fait son studio et sur lequel il basait son modèle économioque, était en train de mourir. Donc Topper est une étape importante vers une tentation de respectabilité, d'où une durée assez longue, ce qui est très rare dans le studio Roach. Comme les autres films du studio à cette période, la distribution en a été assurée par la MGM...

C'est gentiment loufoque, ou loufoquement gentil, c'est selon; on voit bien qu'il esxiste un genre à part entière, la comédie de fantômes, dont ce film (avant le Fantôme à vendre de René Clair) serait en quelque sorte exemplaire: le sel y repose sur l'absurdité de la situation (Topper étant la dernière personne qu'on imagine avec une vie intérieure, le voir constamment dans l'embarras face à des fantômes invisibles est le principal ressort du film, en particulier quand celui qui assiste à la scène est Eugene Pallette) bien plus que sur une quelconque épouvante. Le film ne joue jamais la carte du fantastique pour faire peur, mais utilise à fond l'idée que le couple des Kerby, étant déjà passé de vie à trépas, on pouvait sans trop craindre la censure les représenter dans toute leur malice et leur amoralité... Et les Kerby vont incarner d'une certaine manière les mauvais instincts de Topper.

Quant à ce bon McLeod, il a toujours été un fidèle exécutant, adroit sinon doué, et était pluôt à l'aise dans la comédie. Quand comme c'est le cas ici, il disposait d'acteurs particulièrement doués, il faisait un excellent boulot. Mais soyons quand même clairs: LE film de la screwball comedy (un genre, après tout, auquel les courts muets de Roach ont énormément préparé), pour les années 30, c'est... Bringing up baby. Définitivement!

 

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Published by François Massarelli - dans Screwball comedy Boo!! Cary Grant Hal Roach
14 janvier 2024 7 14 /01 /janvier /2024 11:23

Charley est marié, et chaque sou compte... Par exemple, il n'achète pas le journal seul, il le partage avec un autre lecteur tous les matins! Mais on comprend vite ce qui ne va pas: son patron (Clarence Wilson) est impitoyable... Quand Charley lui demande l'autorisation de s'absenter pour une raison médicale, c'est un souci. Néanmoins il arrive à se débrouiller: il doit voir son médecin (Billy Gilbert) pour un bilan, mais celui-ci étant distrait, il le confond avec Mr Case, qui lui a déjà un pied dans la tombe.

Chase, apprenant qu'il n'a plus que six mois à vivre, devient dépensier, et envoie même promener son patron...

Bon, c'est bin sympathique, mais c'est quand même un peu décevant. Il manque ici (à part la loufoquerie habituelle de Billy Gilbert) le grand souffle de l'absurde, dans une intrigue linéaire et fortement teintée... de raisonnable. A noter: le retour de Muriel Evans après quelques mois...

 

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach
10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 18:49

Charley (Chase) et Connie (Constance Bergen) se marient, et apprennent que la tante de la jeune femme va leur allouer une généreuse donation. Mais le problème c'est qu'elle aun train de retard, et qu'elle est persuadée que l'heureux marié est Felix, l'ancien petit ami de sa nièce, qu'elle adorait. Afin de ne pas la brusquer, quand elle arrive chez eux, ils convient Felix à jouer la comédie: il se fait donc passer pour le marié, et Charley de son côté est supposé être le locataire. Le problème c'est d'une part, au delà de la logistique compliquée, que la tante aore Felix et déteste immédiatement Charley; mais en prime Felix en profite pour pousser son avantage...

Une situation absurde mais simple, et aisément explicable (au delà d'un détail, puisqu'on se demande quand même pourquoi il n'est pas plus simplement décidé d'expliquer la méprise...), et un développement conjugal dans lequel toutes les conséquences logiques sont exploitées avec juste ce qu'il faut d'exagération: c'est le terrain de jeu idéal pour Charley Chase, et c'est souvent ce qui a fait la marque de ses plus grands films à l'époque du muet.

Celui-ci est très plaisant, et parfois réjouissant (les complications du coucher, qui donnent lieu à une mise en scène idiote, mais assumée par les trois comploteurs, la guerre ouverte entre Felix et Charley, et la mauvaise foi irritante de "Tante Nelly")... 

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach
7 janvier 2024 7 07 /01 /janvier /2024 16:42

L'épouse (Constance Bergen) de Charley Chase est très contente, elle vient de recevoir une réponse positive concernant la filiation de son mari avec le conté de Chase, dans le Kentucky: il se trouve qu'il est bien le descendant d'une illustre famille de la région. Ils décident d'y passer leurs congés...

Illustre, illustre... disons plutôt que la famille Chase fut la première à s'installer à Chaseville, comté de Chase, Kentucky, et d'ailleurs ils ont peut-être même été les seuls à une époque, au vu du fait que "tout le monde est cousin", d'une part, et (attention, ça ne va pas être politiquement correct, mais alors pas du tout) et que tout le monde n'a pas inventé l'eau chaude non plus. Les Chase rêvaient vieux Sud, plantation et mint julep, ils vont vite déchanter, et se retrouver avec des cabanes, et des bouseux en bottes qui boivent du whisky de sciure de bois fabriqué dans l'unique baignoire du comté...

Je l'avais dit: pas politiquement correct...

Bref, c'est un film qui accumule à loisir les clichés sur le Sud arriéré, à tel point que c'en est quand même un peu réjouissant; ça me fait penser au Sud Rural et profond tel que Tex Avery le voit, par exemple... Et le comédien s'amuse avec un double rôle, en ajoutant à son citadin un peu hautain le rôle de "Pappy" Chase, un old timer complet, avec moustache fournie, pipe en bambou, et un certain talent pour la danse loufoque...

Parmi les très nombreux figurants d'un film fait entre copains au studio Hal Roach, on reconnaitra facilement quelques grands noms parmi les acteurs qui y travaillaient. Max Davidson avait beau avoir eu sa propre série de films en vedette, il se contentait d'apparaitre:

Leo Willis était un vétéran de chez Roach, on ne compte pas ses films, lui par contre n'a jamais été la vedette d'un film. Mais quelle trogne!

Charlie Hall a été un acteur de second plan toujours efficace en ennemi de Laurel et Hardy. Il apparait souvent à l'époque chez Chase, y compris pour de rares rôles parlants:

Enfin, la bouille joviale et sympathique du grand Noah Young fait toujours plaisir à voir, y compris pour une poignée de secondes...

 

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach
7 janvier 2024 7 07 /01 /janvier /2024 16:34

Charley Chase est puni, il n'a plus le droit de se rendre à une partie de poker avec ses copains, c'est d'ailleurs un ordre de madame (Constance Bergen): un flash-back, impliquant du golf, et beaucoup de loufoquerie autour d'un prétendu talent pour l'hypnotisme, va tenter de nous l'expliquer...

Tout commence par une saillie, une de ces bêtises qu'on sort comme ça sans réfléchir, sans se préoccuper du fait que la personne à laquelle on parle puisse le prendre littéralement: quand on demande à Charley comment il a réussi un coup très fort au golf, il répond qu'il a hypnotisé la balle. Il n'en fait pas plus pour que son meilleur ami (Tom Dugan) croie qu'il a effectivement des pouvoirs, et il en faudra à peine plus pour Charley y croie lui-même...

C'est malgré tout ça un court métrage très "conjugal", dans lequel tout est lié aussi à une décision loufoque, celle de Constance de prétendre qu'elle a été hypnotisée, et de faire croire à son mari qu'il peut ainsi en toute impunité se rendre à une partie de poker. Mais la suite tourne autour du couple qui joue ainsi au chat et à la souris, impliquant une fois de plus le copain Tom, et deux chauffeurs de taxi qui n'avaient rien demandé à personne...

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Hal Roach