Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
  • Contact

Recherche

Catégories

10 janvier 2021 7 10 /01 /janvier /2021 19:04

Un jeune homme (Creighton Hale) doit partir pour l'Afrique, afin d'y effectuer des recherches. Son oncle est persuadé qu'il n'y tiendra pas deux heures, et sa fiancée (Thelma Todd) aimerait qu'il reste et l'épouse plutôt que de partir au diable... Lors d'une soirée qui dégénère, les deux jeunes gens sont tout à coup au milieu d'une foule d'événements incompréhensibles, et pris en otages dans une mystérieuse maison: manifestement, ils sont les jouets d'une secte Satanique...

Derrière le Satanisme du titre, se cache l'un de ces innombrables films de maison hantée, si courant et se ressemblant tous, dans les années 20 et 30. Mais la différence vient de l'incroyable sens de la composition du réalisateur, et de son talent pour non seulement montrer, mais aussi faire croire. Il nous promène comme il promène ses protagonistes dès le départ, et c'est intéressant de voir de quelle manière Christensen nous maintient en haleine, tout en se vautrant en permanence dans le grotesque: les maquillages, la lumière, les décors, les changements brusques d'ambiance, Tout y passe...

L'interprétation est notable sur un certain nombre de points, par exemple le fait que Thelma Todd y trouve son premier grand rôle; Creighton Hale, qui joua souvent les naïfs pris dans la tourmente d'une maison hantée (notamment dans le célèbre The cat and the canary de Paul Leni) nous rappelle qu'on est d'abord devant une comédie, aussi. On y verra sinon so-Jîn Kamiyama, acteur de second rôle bien connu, ainsi que Angelo Rossito. Mais pour toute personne qui aura vu Häxan, L'X mystérieux et La nuit vengeresse, ce film restera toutefois anecdotique, ... les jours de Christensen à Hollywood étaient comptés.

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans 1929 Muet Benjamin Christensen **