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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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2 juin 2020 2 02 /06 /juin /2020 16:37

Dans une exploitation minière qui vient de changer de propriétaire, un étrange homme venu d'ailleurs s'insère dans la vie de Robert Herne (Emil Jannings), mineur. Il lui confie un secret extraordinaire, une machine qui va pouvoir remplacer les travailleurs et leur donner une vie d'oisiveté tranquille... Herne va séuidre la propriétaire et s'atteler à changer le monde...

J'ai essayé de faire court, parce quoiqu'il arrive le synopsis de ce film ne peut pas faire autrement que de sonner bizarre... C'est qu'en cette aube des années 20, le cinéma Allemand n'en finissait pas de se chercher entre films d'aventures (Joe May), symbolisme (les films de Robert Reinert), et fantastique mâtiné d'expressionnisme (Caligari, Der Golem)... Algol, longtemps perdu, a été rangé dans cette dernière catégorie au hasard, et sans doute à cause de quelques photos. Mais c'est une oeuvre déroutante et surtout pesante...

Idéologiquement, c'est surtout une marque de confusion totale qui reflète asse bien l'état du pays, coincé dans une timide social-démocratie engoncée entre deux tentations extrême de la révolte. Jannings y interprète un homme tenté par le diable, qui lui a donné son pouvoir, mais dont il ne sait pas vraiment quoi faire. Et rien n'est clair dans cette étrange intrigue. Picturalement, on n'est guère mieux lotis...

 

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Published by François Massarelli - dans Muet 1920