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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 17:02

Comme les autres films de Perez déjà mentionnés ici, ce film a été tourné à Paris, mais pour le compte de la société Ambrosio, une maison Italienne de production qui tentait de s'imposer sur le marché Européen face aux géants Gaumont et Pathé. D'autres compagnies, comme Lux, ou Itala films, faisaient le même pari, en débauchant parfois d'anciennes vedettes des deux compagnies phare de l'hexagone: c'est comme ça que André Deed est parti faire carrière en Italie, par exemple...

Ce film est assez simple: on assiste d'abord à une scène dans un intérieur bourgeois, lorsque Madame (Nilde Baracchi) voit monsieur (Ernesto Vaser) prendre congé... Robinet (Marcel Perez) attend dehors que la voie soit libre... Mais une fois l'amant dans la place le mari revient: Robinet trouve des vêtements, et se déguise en jeune femme. Il est escorté jusque dans la rue par le mari, manifestement séduit...

Il me vient, quant à ce film et cette situation (qui est ensuite exploitée jusqu'au bout, Robinet étant, sous le déguisement d'une femme, reconduit chez lui par un escadron de gendarmes sous le charme), la réflexion suivante: dans la comédie burlesque, les acteurs ont tous sacrifié à la mode du travesti, de Keaton à Lloyd, en passant bien sûr par Arbuckle, Stan Laurel, et Oliver Hardy. Si à chaque fois l'effet produit sur les hommes semble aller à l'inverse du ridicule achevé du déguisement, il y a une exception, à savoir Chaplin: quand dans A woman il se déguise (sacrifiant sa moustache au passage), il est plus que troublant, et il devient une femme. 

Pas Robinet.

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Published by François Massarelli