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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 16:44

Après ce film, Mickey Mouse va disparaître des écrans pour quelques années: la raison est sans doute qu'on avait épuisé les possibilités de la formule... Avec l'apparition de faire-valoirs tous plus pittoresques les uns que les autres, le personnage s'était affadi... L star c'était désormais Donald. Et d'ailleurs ce film utilise presque Mickey comme un prétexte, le chef d'un orchestre qui assure vraiment, comme le montre la première partie. Mais ceux qui jouent la musique, eux, ont gardé leur caractère, et c'est la bande habituelle, réunie pour la dernière fois. On y reconnait Donald Duck, Goofy, la vache Clarabelle, et le cheval Horace...

Le prétexte? Mickey et son orchestre sont engagés par un sponsor (un industriel italien qui répond au doux nom de Macaroni) pour animer une émission de radio à sa gloire... Ils vont donc interpréter l'ouverture de Cavaleire légère, de Franz Von Suppé... Tout marchera bien sur comme sur des roulettes, sauf qu'au moment fatidique, les musiciens se retrouveront avec des instruments détruits par la négligence de Goofy (qui les a fait écraser par un ascenseur. Mais comme on dit: The show must go on... donc les musiciens jouent, et c'est un magnfique désastre... 

Le film est un retour à la musique, omniprésente dans l'univers de Disney: les courts métrages des Silly Symphonies sont basés sur la musique, par exemple, et on n'a pas oublié l'extraordinaire Band Concert de Wilfred Jackson! Mais on se souvient aussi de Fantasia, et de son échec au box-office, sans oublier les critiques acerbes qu'il a du encaisser. Et l'équipe de ce film, qui dans sa première partie cite l'ambiance particulière du long métrage musical, ne l'a pas oublié non plus. Faut-il voir dans ce court métrage une charge ironique contre les critiques (car évidemment, la musique massacrée par les instruments dévastés obtiendra un succès sans précédent), ou tout simplement un pied de nez à la fatalité, en forme d'aveu punk? Quoi qu'il en soit, dans ce film avare de mots, mais riches en gags géniaux, on contemple huit minutes très accomplie d'animation de première classe.

 

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Published by François Massarelli - dans Disney Animation