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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 15:45

Sorti en 1927, chez Universal, ce film est une adaptation par Emory Johnson d'une nouvelle écrite par sa mère Emilie... Le réalisateur était de San Francisco, et a consacré une bonne part de son oeuvre à sa ville. Ses films possèdent un volontarisme qui les place au-dessus du lot, y compris quand comme celui-ci (et d'autre, d'ailleurs), ils sont sortis par un studio: précisément, c'est une distribution Universal...

Le prologue du film choisit de nous montrer un événement qui renvoie clairement au passé de la ville: quand un matin, la terre a tremblé à San Francisco, détruisant une bonne partie de la ville. On nous montre ne famille qui fuit, le père, la mère, le fils...Le père ne se remettra pas et laisse donc derrière lui sa veuve et leur fils, qui grandit: c'est Henry Victor. La mère, incarnée par Mary Carr, est une de ces mères de cinéma, comme tant de films nous ont montrées: sage, souriante, aimante et douce... Le fils est bien sûr très épris de sa maman, alors quand il revient de l'université avec une épouse, celle-ci va se sentir délaissée. Ca ira jusqu'au drame, puis la séparation, enfin le divorce...

Le quatrième commandement, celui du titre, demande aux hommes de ne pas négliger leurs parents et les personnes agées de leur famille, "Tu honoreras ton père et ta mère"... C'est ce que le film va illustrer, d'abord en choisissant de montrer de quelle façon Virginia (Belle Bennett) qui n'a pas connu sa maman, adopte puis repousse celle de son mari, au point de fuir avec leur fils quand elle juge qu'elle en a trop subi. Puis il va montrer de quelle façon elle reçoit la monnaie de sa pièce une fois son fils devenu adulte...

La mise en scène est assez franchement exaltée, il faut laisser de côté tout cynisme pour adhérer au film, comme ouvent avec le mélodrame; son intérêt principal, outre le fait que la réalisation en est très soignée, est que le personnage principal est précisément celle qui va partir, abandonner son mari pour de mauvaises raisons... Derrière le prêche un brin irritant, le film vaut pour son énergie.

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Published by François Massarelli - dans Emory Johnson 1926 Muet **