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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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25 avril 2024 4 25 /04 /avril /2024 08:30

Monty Banks et Lucille Hutton sont tous deux dans un parc, quand la jeune femme doit partir: elle prend sa voiture, mais a bientôt besoin daide: les circonstances feront que le jeune homme passera plus de temps sous que dans la voiture. Mais son aide précieuse lui fait marquer des points, et le père de la jeune femme l'invite pour suivre le derby, où il a inscrit un cheval. Le jockey ayant déclaré forfait, c'est le héos qui va devoir le remplacer au pied levé...

Parfois, un film de court métrage de cette époque héroïque n'en finit pas de ressembler à un rêve éveillé! C'est généralement que le film ne nous est parvenu que dans une version incomplète, et c'est exactement le cas de ce petit film de deux bobines, dont ce qui reste (soit un peu plus de 15 minutes quand même) ne fait pas tout à fait sens... Autant se laisser emporter...

Le meilleur du film (dans ma description j'ai sciemment laissé de côté une sous-intrigue avec un rival véreux) reste la première bobine, qui voit Monty Banks aux prises avec une voiture, dedans, à côté, dessous, etc... Deux personnes qui utilisent un objet, mais de manière différente, et celui qui souffre des conséquences de l'utilisation par l'autre est trop embarrassé pour le dire, c'est l'essence même de la comédie burlesque sophistiquée dans les années 20...

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Published by François Massarelli - dans Monty Banks Muet
10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 17:34

Un jeune homme naïf (Monty Banks) se passionne pour les exploits des aviateurs... Il est décidé à suivre les pas de Lindbergh, mais son ineptitude lors du vol inaugural de son avion le condamne à l'échec. des recruteurs le persuadent de tenter sa chance dans l'armée de l'air où, lui dit-on, on lui offrira la chance de piloter un nouvel avionntous les jours...

Une fois sur place, sa naïveté en fait la risée de la garnison, et le colonel (Jack Johnston) ne sait pas trop quoi faire de lui: il devient même le souffre-douleur préféré du sergent (Kewpie Morgan). Heureusement, la fille du colonel (Jean Arthur) l'a à la bonne...

Admettons qu'on pourra toujours se demander ce qu'elle lui trouve... Mais bon, Monty Banks, ici, se glisse pour sa part dans les pas, non pas de Lindbergh ou de quelque autre aviateur que ce soit, mais bien dans ceux de Chaplin (un peu), Keaton et Lloyd (surtout ce dernier) et même Harry Langdon, par sa naïveté et son côté lunaire. Les quatre premières bobines sont vraiment axées sur le côté "comique militaire" (en France on dirait "comique troupier" et ce n'est généralement pas un compliment: je préfère l'éviter ici, car le film est sympathique). Cette partie concerne surtout l'inadaptation d'un héros qui n'a pas compris qu'il était complètement à côté de la plaque...

Les deux dernières bobines montrent comment, lors d'un concours de circonstance, il en vient à voler de façon (involontairement) spectaculaire, et à sauver la réputation de son bataillon, ce qui lui ouvre toutes grandes les portes du bonheur conjugal aux côtés de Jean Arthur. On se met à sa place...

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Published by François Massarelli - dans Monty Banks Muet 1927 *