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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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17 février 2025 1 17 /02 /février /2025 22:20

C'est le seul épisode de la série Alfred Hitchcock hour, qui fait suite (on pourrait parler en quelque sorte d'un spin-off) à Alfred Hitchcock presents à avoir été réalisé par le maître lui-même... Le principe est assez similaire à la série initiale: une présentation humoristique par Hitchcock, qui revient également à la fin... La principale différence est que comme son nom l'indique, c'est une "heure" de télévision, soit 48 minutes, de quoi accommoder 12 minutes de temps de publicité...

L'intrigue est basée sur un accident: un délit de fuite, par un conducteur qui vient de heurter un homme. L'incident a été vu par de nombreux témoins... Un homme (John Forsythe) se rend à la police et annonce être le conducteur. Il dit aussi qu'il va se défendre seul lors de son procès. Mais au moment où celui-ci commence, on annonce la mort de l'homme qui a été heurté par la voiture... 

C'est donc un film de procès, qui repose sur un début intrigant, dans lequel sans nous montrer l'accident, ou alors de très loin, Hitchcock nous invite dans le film en nous montrant le moment où chaque témoin aperçoit l'accident. Il utilise des arrêts sur image, ce qui est une première dans son oeuvre (et certainement exclusif à ce film). L'essentiel du film sera justement lié au défilé des témoins, qui sont tous persuadés d'avoir 'tout vu', d'où le titre, mais le principal personnage va s'efforcer de démontrer lors de sa propre défense qu'ils n'ont en fait pas vu l'accident tel qu'il s'est déroulé...

Les témoins ici sont évidemment un panel représentatif de "braves gens", insoupçonnables de la moindre vilénie, qui accusent du haut de leur irréprochable normalité un homme d'un crime qu'ils n'ont pas forcément vraiment vu.

Et à sa façon, ce petit film particulièrement stimulant revient à ce qui reste le thème de prédilection d'Alfred Hitchcock: le faux coupable... Un exercice évidemment assez casse-cou, pour un homme qui vient de s'accuser, précisément, du crime dont il pourrait bien ne pas être le perpétrateur. Le film va donc établir le rapport entre la morale, la justice, la notion de culpabilité, et la horde des braves gens...

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock TV Alfred Hitchcock presents
17 février 2025 1 17 /02 /février /2025 13:30

Pour le dernier film qu'il réalise pour la série qui porte son nom, Alfred Hitchcock se livre à un exercice de style dans un cadre qu'il affectionne: la vie quotidienne, et son cortège de ptits riens, comme un enfant qui joue dans le quartier de banlieue aisé, ou le retour au pays d'un oncle qui vient de vivre des aventures en Afrique, ou le tranquille début de soirée d'un couple ultra-conventionnel...

C'est donc dans ce cadre banlieusard, typique de l'Amérique (blanche) des trente glorieuses, que l'on rencontre Jackie, un garçonnet bien de son âge, fasciné par l'Ouest, les westerns, et... les armes à feu. Quoi de plus innocent qu'un pistolet en plastique, meme bien imité? Sauf que quand les adultes laissent trainer un vrai revolver, ainsi que les munitions, Jackie ne peut pas résister, et il prolonge son jeu en allant d'un adulte à l'autre, son "jouet" entre les mains, et il tourne le barillet de l'arme partiellement chargée, imitant le bruit de l'arme sans se rendre compte qu'il risque de tuer toutes les personnes qu'il vise... 

Nous sommes, bien sûr, les seuls au courant au début, mais très vite les adultes sauront. La scène de la révélation est une petite merveille, qui nous montre avec l'usage de gros plans (notamment des mains) un homme qui se rend compte par le poids de l'arme qu'il vient de ranger, qu'il s'agit d'une arme en plastique... Cet usage du gros plan, déjà abodamment illustrée chez Hitchcock (voir Spellbound ou Suspicion, ou tellement d'autres exemples pertinents), est utilisée par le découpage, à chaque fois que Jackie ajoute une balle, invitant le public à compter et angoisser de plus en plus, et bien sûr, pour chaque nouvelle manipulation de l'arme, pendant que Jackie, ange exterminateur potentiel et inconscient, continue son périple et son jeu.

Le film n'est pas à proprement parler un pamphlet anti-armes, comme on aurait pu l'imaginer (la même intrigue aujourd'hui irait évidemment dans cette direction... du moins je l'imagine), mais bien un exercice dans lequel Hitchcock se fait plaisir: ajouter du suspense à ces scènes de vie apparemment sans intérêt, et placer un grain de sable dans les conventions d'un quartier deséspérément normal... Ou comment rappeler que le suspense, comme le mal, se niche absolument partout.

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV
16 février 2025 7 16 /02 /février /2025 22:08

Le père Amion (Claude Rains) est le prêtre Cathlique d'une paroisse bien mal partie: l'église prend l'eau, et on estimme les réparations à un tel prix que le prêtre se dit qu'on risque bien de mettre la clé sous la porte. Mais à la quête, un mystérieux donateur laisse des sommes plus fortes que le commun des paroissiens... Il se fait connaître, c'est un homme qui parie sur les chevaux, et qui révèle qu'il est reconnaissant envers l'église, car il a prié pour gagner, et à chaque fois qu'il mise, il gagne gros... La tentation va bientôt gagner le pèr Amion...

Il est assez rare qu'Hitchcock se réfère aussi explicitement à sa religion... Il l'a surtout fait en mettant en scène les dilemmes moraux et "professionnels" d'un prêtre confronté aux conséquences de la confession dans I confess. Pour son avant-dernière contribution à sa série télévisée, Alfred Hitchcock presents, il s'attaque donc, l'air de ne pas y toucher, à la notion de tentation. Le brave M. Sheridan, l'homme qui vient tenter le bon prêtre, n'a rien de diabolique, loin de là.

Mais d'une part sa sympathie, sa naïveté et sa simplicité vont d'une part finir par tenter vraiment le prêtre catholique... Et un détail retient notre attention, lorsqu'un bedeau entend l'homme parler d'un cheval, il le nomme Red devil, soit Diable rouge. Mais malin, Hitchcock ne nous livrera pas le fin mot de l'affaire, se contentant... de nous tenter.

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Published by François Massarelli - dans TV Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents
16 février 2025 7 16 /02 /février /2025 21:54

Mrs Bixby est l'épouse d'un dentiste... Avant de se rendre chez sa tante qu'elle aime tant et à laquelle elle consacre deux jours par mois elle rend une petite visite à son mari, qui lui fait comprendre qu'il aimerait qu'elle reste avec lui. Mais la tante n'existe pas, c'est un amant, un riche colonel à l'ancienne... Pourtant il la quitte, en lui laissant pour tout souvenir un manteau de fourrure. Elle décide de le laisser chez un prêteur sur gages, et de monter un bobard pour que son mari puisse accepter la présence du vêtement: elle aurait trouvé le reçu, et n'aurait plus qu'à feindre la merveilleuse surprise en "trouvant" le manteau...

C'est une fois de plus, et ce sera la dernière, que le metteur en scène adapte Roald Dahl pour la série Alfred Hitchcock presents... Cette fois le ton est sardonique, rigolard... Et un rien misogyne, ce qui ne nous étonnera qu'à moitié. Je ne parle évidemment pas d'Hitchcock, ici, pais de Dahl... Par ailleturs, la série a souvent reposé sur une sorte de conflit conjugal pris pour argent comptant, et ce petit film mineur n'est pas en reste...

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV
4 février 2025 2 04 /02 /février /2025 22:25

Ce n'est pas pour la série Alfred Hitchcock presents que ce film de 48 minutes a été tourné, mais pour la série d'anthologie Startime. Il n'y était pas associé, mais on lui a confié un épisode, et il est probable qu'il a été attiré par l'idée de réaliser un moyen métrage assez imposant, en couleurs, dans es conditions assez proches de celles dont il disposait pour sa propre série. Le film est passionnant, tout en offrant une vue de la vie quotidienne, dans laquelle cette fois on ne trouvera ni mort violente, ni espionnage... Mais bien un thème si éminemment Hitchcockien, celui de la culpabilité sous l'angle du soupçon.

Un incident se déroule, sous nos yeux,  nous le verrons de trois angles différents: un vieil homme, qui règle la circulation à proximité d'une école, a un accrochage avec une mère de famille, qui se trouve être l'épouse d'une huile locale. Des témoins sont présents, un professeur d'une part et un couple qui vient de s'installer en face, dont la femme connait le vieil homme: il sait des choses sur elle qui pourraient lui valoir des ennuis, estime-t-elle... Quelques jours plus tard on signifie au vieil homme qu'il est licencié, car une lettre anonyme le dénonce comme un "vieux vicieux"... Désireux de ne pas le laisser se voir accusé à tort, les membres de sa famille mènent l'enquête...

Le film est une simple promenade, relativement légère, au pays du soupçon, du qu'en dira-t-on, et de la suspicion de classe, ordinaire autant que crasseuse. La famille du vieil homme a un débat, dans lequel s'expose toute la complexité de l'affaire: faut-il laisser dire, et passer à autre chose, ou se battre pour la reputation? En d'autres termes, une accusation dont on sait qu'elle est fausse, a-t-elle besoin d'être ignorée ou combattue? Et quel rôle la société peut-elle jouer face à un crime supposé, ou imaginé? 

En nous associant de fait au destin du vieil homme, le metteur en scène nous rappelle ses sympathies pour le peuple, qui étaient déjà si présentes dans ses oeuvres Anglaises, et qui n se sont jamais démenties. On les a d'ailleurs retrouvées, au fil de certains films, au détour de Shadow of a doubt, ou même The wrong man. Et le dispositif scénaristique qui consiste à utiliser la poudre aux yeux de trois angles d'approche pour une seule scène, est intéressant. Moins toutefois que la façon dont Hitchcock a filmé la quasi-plaidoirie de george peppard devant sa famille, d'un autre angle encore plus inattendu: depuis le plafond du studio! ...Un film qui prend donc de la hauteur!

A noter, si George Peppard ne tournera pas d'autre film pour Hitchcock, en revanche Vera Miles en est à sa troisième collaboration avec lui. Et la quatrième serait sa plus spectaculaire... Ce qui ne va pas tarder.

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock TV
4 février 2025 2 04 /02 /février /2025 22:13

Un Britannique, Cavendish (James Donald), raconte: son arrivée, il y a longtemps, dans un hôtel dans les Alpes Suisses, et sa rencontre avec une jeune femme... Mariée de fraîche date, Mme Stella Ballister (patricia Owens) y apprenait pourtant la mort de son époux, décédé à cause de son impatience de se mesurer à la montagne. Très vite, Cavendish et Stella sont amenés à se revoir, lui lui faisant la cour, et elle s'accrochant à une  idée et une seule: dans quarante ans, le glacier lui rendra le cadavre de son mari...

On cherche évidemment à cerner l'angle romantique dans ce film court de la série Alfred Hictchcock presents. Non que l'oeuvre du maître manque de romantisme, force est de constater toutefois qu'il est généralement teinté de la plus élémentaire noirceur... A plus forte raison dans la série télévisée, dans laquelle rien que de mémoire, on ya assisté à la cavale d'au moins deux maris qui s'étaient débarrassés de leur épouse en étant, disons, créatifs autant qu'impulsifs!

Ce ne sera donc pas une surprise si on constate que derrière l'impeccable attitude si Britannique, le flegme imperturbable de ces protagonistes, se cache une histoire à la méchanceté particulièrement acérée, et un certain sadisme pointu, pour ces gens qui se condamnent à se refuser de laisser libre cours à leur rapprochement (car Stella, entre deux accès de son obsession morbide, le dit sans ambages à Cavendish: en d'autres circonstances, elle aurait cédé à ses avances...

Et au final, tout ça pour... ?

Un film de haute volée, à la méchanceté militante, qui montre le poison des conventions, l'absurdité du romantisme, et la façon dont l'obsession moureuse débouche sur du vide,le tout enveloppé dans une idée poétique que n'auraient sans doute pas reniée un ou deux surréalistes, ce besoin absurde pour Stella de revoir son mari une dernière fois... Y compris quarante ans après sa mort.

 

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV
31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 18:55

Nous faisons la connaissance d'Arthur (laurence Harvey), le narrateur, qui a une exploitation d'élevage de volailles, ultra-moderne en apparence, mais il nous explique aussi sans scrupule ni vergogne qu'il est un tueur...

Et il nous raconte également sa vie amoureuse: lorsque sa fiancée Helen (hazel Court) l'a laissé tomber, il a vraiment apprécié le changement. En revanche quand elle a changé d'avis, il ne l'a pas supportée longtemps...

La disparition de la jeune femme a mis la puce à l'oreille de son ami John (Patrick McNee), qui a alerté la police. Mais Arthur n'a eu aucun problème à se débarrasser du corps...

Un narrateur qui s'adresse directement à nous, de l'humour noir basé sur une intrigue meurtrière, un ton désespérément Britannique... Le film ressemble bien moins à l'oeuvre d'Hictchcock qu'à, disons, Kind hearts and coronets de Robert Hamer! On appréciera le changement, mais ce court film de la série Alfred Hitchcock presents, s'il permet de rappeler l'humour de l'auteur de The trouble with Harry, reste quand même un cas très isolé.

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV
27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 15:28

Hitchcock a généralement eu tendance, dans sa carrière, à se garder d'aller vers le fantastique: la seule vraie exception, bien sûr, est The Birds, dans lequel il imagine une invasion inquiétante d'oiseaux, un phénomène parfaitement incongru et qui restera sans explication. Sinon, l'ambiance de certains de ses films, à commencer évidemment par Psycho, a souvent emprunté au genre fantastique, mais en se gardant toujours de céder à la tentation. Comme le faisait remarquer le metteur en scène, le fantastique aurait probablement forcé les films à fournir des explications pour les phénomènes, ou des développements qui en auraient diminué la portée... 

Avec Alfred Hitchcock presents, en revanche, c'est bien différent: le metteur en scène sest gentiment laissé aller, ça et là, de façon très sporadique, à des écarts. Le cas le plus célèbre est The case of Mr Pelham, un court métrage à l'ironie toute Kafkaïenne... Ce film est le seul de son auteur à jouer sur un registre inattendu pour lui: l'histoire de fantômes... La seule fois où Hitchcock avait tourné autour de ce type de manifestation était pour une vision de folie alcoolique dans The Pleasure Garden, en 1925!

A Londres au début du XXe siècle, un ancien policier (John Williams) invite un certain nombre de convives à un diner très particulier... Il s'agir pour lui de résoudre une affaire non élucidée, pour laquelle il a eu une idée inattendue: confondre le suspect en faisant intervenir, avec la complicité des autres invités, le faux fantôme de la victime...

Bien sûr que le film joue sur une situation hautement improbable, mais le contraste si délicieusement Britannique entre les apparitions (superbement orchestrées) du fantôme, et la mondanité tranquille et apaisée du dîner, durant lequel tous les convives à l'exception du coupable jouent l'ignorance, est particulièrement efficace... On ne s'étonnera pas dans ces conditions que le meurtrier ne finisse par se trahir. 

Ne parlons donc pas, si vous le voulez bien, de la fin.

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV
27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 15:08

En Malaisie, un soir, un officier colonial (James Donald) est coincé dans un lit: il a vu un aspic entrer sous le drap, et s'installer bien au chaud sur son corps. Quand un de ses collègues (Wendell Corey) arrive, il pourrait lui fournir de l'aide, mais il préfère en profiter pour torturer l'autre homme, qu'il ne croit pas: il sait qu'il est alcoolique...

C'est un monument de sadisme, qu'Hitchcock a adapté de Roald Dahl (une nouvelle qui a aussi été adaptée récemment par Wes Anderson, mais de façon sans doute plus fidèle: car dans la nouvelle de Dahl, il n'y a pas de serpent... Juste un homme effrayé, et de la confusion... ). Le film est un court programme de 25 minutes pour la série Alfred Hitchcock presents.

Ce choix des scénaristes ne change rien à l'affaire finalement, car en se reposant sur la dynamique mise au point par Roald Dahl, il permet quand même à la domination sadique d'un homme sur un autre, de s'effectuer, tout en créant un suspense particulièrement fort... On ne peut que croire Harry quand il annonce qu'il y a un serpent sur lui, et de cette confiance dans le personnage, le suspense nait, et se complique de la frustration intense créée par le comportement de l'autre homme. Du grand art...

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV
26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 15:55

Un passager Américain (Keenan Wynn)  d'une croisière est un joueur invétéré, et il se laisse aller à jouer tout le budget de ses vacances sur un pari organisé sous forme d'une vente aux enchères: il s'agit pour les joueurs de déterminer la moyenne de la vitesse du bateau... Tablant sur une tempête violente, il a anticipé que le capitaine serait prudent, mais le lendemain le temps est au beau fixe et le paquebot file à une bonne allure... Il a une idée saugrenue: se jeter à l'eau, sous l'oeil d'une femme (Doreen Lang) qu'il a rencontrée sur le bateau: il faut qu'il y ait un témoin...

C'est à nouveau, après Lamb to the slaughter, une adaptation par Hitchcok d'une nouvelle d'humour macabre de Roald Dahl... Et c'est typique de l'oeuvre de l'auteur Gallois, qui y oppose d'une part la vulgarité de Keenan Wynn, et le snobisme des gens riches qui l'entourent; mais il oppose aussi la classe britannique et le comportement du "héros" Américain. A ce titre, Keenan Wynn y compose un personnage particulièrement désagréable, mais la façon dont une des voyageuses le considère (c'est Fay Wray) est à double tranchant: elle est aussi hautaine, finalement, qu'il est grossier...

C'est un petit film délicieusement ironique, qui repose moins sur le suspense que sur sa chute... Dans tous les sens du terme. Et à propos de sens, le titre est un jeu de mots entre Pool, au sens de piscine, ou d'étendue d'eau d'une part, et du fait qu'un pari collectif est généralement appelé en Anglais un pool.

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Published by François Massarelli - dans Alfred Hitchcock Alfred Hitchcock presents TV