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C'est le samedi matin, et dans trois maisons, la matinée n'est pas la même... Le petit Waldemar (Jack Davis) se fait réveiller par un petit déjeuner servi au lit par des domestiques, sous l'oeil maussade d'une mère distante... Mickey (Mickey Daniels) aimerait bien prolonger sa grasse matinée, mais il a l'obligation de travailler son violoncelle, ce qu'il a en horreur. Enfin, Sorghum (Ernest Morrison) se réveille dans sa maison, et s'occupe d'une impressionnante ménagerie. Mais les trois gamins, et leurs éventuels frères et soeurs, ont hâte de se retrouver pour jouer un peu et profiter de la matinée ensemble...
C'est un court métrage exemplaire: après quelques tatonnements (et une tendance à remplir avec des gags d'animaux, ce qui était du plus mauvais effets), les films de la série ont enfin trouvé leur ton. Les personnages, à la fois toujours différents, et toujours les mêmes, sont affirmés, et chaque jeune acteur a une bonne notion de ce qu'il ou elle doit faire... Et leur alchimie est réelle, visible et enrichissante.
Et décidément, même si on tiquera devant la vision d'un intérieur Afroaméricain supposé typique, cette idée de présenter les trois familles, les riches, les pauvres, les blancs ou les noirs, vivre leur jeunesse ensemble, est emballante. D'ailleurs, si Ernest Morrison, jeune acteur noir, est représenté vivant dans une demeure miteuse, après tout les clichés et stéréotypes ne manquent pas non plus pour le jeune Waldemar, qui représente le gosse de riche dans toute sa splendeur!
Au passage, l'une des domestiques qui lui sevent le petit déjeuner n'est autre que Katherine Grant, dont Charley Chase fera souvent sa leading lady...
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