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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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14 novembre 2025 5 14 /11 /novembre /2025 23:27

Mmes Laurel et Hardy sont de sortie, et du coup, MM. Laurel et Hardy gardent leurs enfants... Les deux pères bien sûr aimeraient être tranquilles, mais les enfants se chamaillent tout le temps, et provoquent le même type de catastrophes que leurs aînés.

Ce chef d’œuvre est bien connu, avec juste Laurel, Hardy, Laurel, et Hardy, et des truquages simples, mais effectifs: des meubles géants, afin de faire passer l’illusion de Laurel et Hardy petits garçons.

Il existait jusqu'à présent trois versions du film, toutes similaires en termes de scènes : la version colorisée, bien sur, mais aussi la version la plus courante (Ressortie dans les années 30, avec une nouvelle musique de fond). La version d’origine, telle que sortie en 1930, est disponible et c'est assez rare pour être souligné...

Mais une nouvelle pièce vient s'ajouter à l'ensemble: quand en 1930 le parlant s'était généralisé aux Etats-Unis, il restait d'une part des cinémas notamment ruraux qui ne bénéficiaient pas encore de la nouveauté technologique; et en Europe, le cinéma sonore ne s'était vraiment installé que dans les villes: tout un marché restait dépendant de copies muettes. Ce film est l'un des courts métrages de 1930 dont le studio Roach a proposé une copie muette pour cette exploitation spécifique, et c'est une version assez fidèle du film, avec des intertitres... Il y a d'autres courts (Notamment Blotto, et Unaccustomed as we are) qui sont dans ce cas, on commence à pouvoir y avoir accès grâce à la sortie d'anthologie restaurées, chez Kit Parker et Flicker Alley, deux labels spécialisés aux Etats-Unis.

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy James Parrott Hal Roach Muet
30 mai 2025 5 30 /05 /mai /2025 23:44

En lançant Our gang, Hal Roach souhaitait en faire une série consacrée à des enfants avec leurs animaux. Il en reste des bribes dans les quelques premiers films de la série, à travers un parallèle forcé entre la vie des gamins de la troupe, et de quelques animaux qui sont le plus souvent dotés de vêtements qui les encombrent. C'est à Robert McGowan, qui reprit la direction des opérations en 1923, qu'on doit une décision salutaire: limiter considérablement les interventions des animaux, et se concentrer sur les enfants. Ouf!

Oui, ouf, car au vu de ce film entièrement consacré à des animaux plus ou moins doués pour la comédie, qui sont amenés à "jouer" dans un film en dépit du bon sens, on se dit qu'on l'a échappé belle! Ce court métrage d'une bobine a beau être tiré de la production d'une merveilleuse année (celle qui vit Harold Lloyd tourner ses derniers chefs d'oeuvre pour le studio, mais aussi Charley Chase reprendre l'unité de son frère et lancer ses propres courts métrages), il n'en reste pas moins que ces "Dippy-doo-dads", pour reprendre le titre de la série, était une lamentable exploitation de pauvres bêtes, dans des scénarios indigents. 

Bref, un gâchis de pellicule.

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach Wonder dogs Navets
30 avril 2025 3 30 /04 /avril /2025 23:33

The Champeen est un classique de la série Our gang, peut-être le meilleur de leurs films muets... Produit évidemment par Hal Roach et sorti à l'époque où la série trouve simultanément le succès et sa vitesse de croisière, c'est un modèle de construction, et chaque composante de la légende de ces courts métrages est représentée à la perfection...

Pour commencer, évidemment l'élément déclencheur reste Ernest Morrison, qui après avoir chapardé des pommes, se voit dans l'obligation de touver un truc pour rembourser le marchand. Devant l'atmosphère d'hostilité dans la bande de copains (deux d'entre eux se battent pour une fille), il décide d'organiser un match de boxe.

...Ce qui en soi n'est sans doute pas original, car le réflexe du film de boxe était déjà bien ancré, et ça ne s'est d'ailleurs jamais démenti. Mais avec les espiègles acteurs juvéniles de Our gang, ça ne manque pas de sel...

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach
17 avril 2025 4 17 /04 /avril /2025 23:39

Les copains de labande habituelle des films Our gang sont très amis avec un cordonnier qui les laisse souvent s'installer dans son atelier, au détriment de son travail parfois, et de sa tranquillité toujours... Un jour qu'il ne veut pas que le chaos qu'ils installent chez lui ne se poursuive, il les emmène en pique-nique... Mais la voiture (on est chez Hal roach, c'est donc une Ford T) tombe en panne; le temps qu'il aille chercher de l'eau pour le radiateur, les gamins tentent des réparations, et dérangent un vagabond...

L'énergie du groupe est bien rodée à ce stade de l'histoire de la troupe... Sous la responsabilité de Tom McNamara (Charley chase, qui vient de commencer sa propre série, n'a sans doute plus de temps à consacrer à la supervision des films de chez Roach, et c'est désormais probablement F. Richard Jones, un transfuge de chez Sennett, qui s'en charge), le style des films ne varie pas, et la qualité non plus.

Chez Roach, on ne glisse pas toujurs dans la folie pure, il y a souvent une méthode, liée aux caractères des personnages... C'est d'autant plus vrai dans ces films où Ernest Morrison, Jackie Condon, Mickey Daniels, Jack Davis et Allen Hoskins (dans le rôle de la petite Farina) rivalisent d'invention et de malice...

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach
28 mars 2025 5 28 /03 /mars /2025 21:41

Les gamins de Our Gang sont fascinés: à côté de chezeux, une fête foraine leur tend les bras... mais comment s'y rendre sans payer? Ils essaient divers moyens de resquiller, mais rien n'y fait. Finalement, Sunshine Sammy (Ernest Morrison) trouve la solution: ils vont créer leur propre fête foraine...

C'est le premier film dans lequel d'emblée on a affaire à une bande de copains, et non des gamins qui se retrouvent ensemble par les circonstances. Et c'est une grande réussite, un film dynamique dans lequel la bande de jeunes actezurs (TOUS formidables) s'amuse à rendre hommage à leurs vedettes préférées. Chaplin, Mary Pickford, Douglas Fairbanks et Harold Lloyd sont ainsi convoqués, et la façon dont ils sont imités laisse pantois devant ces petits génies qui doivent avoir une moyenne d'âge autour de neuf ans... Sans surprise, c'est le copain Harold Lloyd, voisin d'écurie, qui est le plus ovationné, avec une scène très inspirée de son premier long métrage, Grandmas's boy... 

On pourra une fois de plus s'interroger sur le traitement réservé à "la petite soeir" Farina, qui pleure un peu beaucoup, et avec un peu trop de sincérité... Autres temps, autres moeurs? Les gags sont drôles, mais quand on fait intervenir des enfants, à quel prix?

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach
2 mars 2025 7 02 /03 /mars /2025 17:19

C'est le samedi matin, et dans trois maisons, la matinée n'est pas la même... Le petit Waldemar (Jack Davis) se fait réveiller par un petit déjeuner servi au lit par des domestiques, sous l'oeil maussade d'une mère distante... Mickey (Mickey Daniels) aimerait bien prolonger sa grasse matinée, mais il a l'obligation de travailler son violoncelle, ce qu'il a en horreur. Enfin, Sorghum (Ernest Morrison) se réveille dans sa maison, et s'occupe d'une impressionnante ménagerie. Mais les trois gamins, et leurs éventuels frères et soeurs, ont hâte de se retrouver pour jouer un peu et profiter de la matinée ensemble...

C'est un court métrage exemplaire: après quelques tatonnements (et une tendance à remplir avec des gags d'animaux, ce qui était du plus mauvais effets), les films de la série ont enfin trouvé leur ton. Les personnages, à la fois toujours différents, et toujours les mêmes, sont affirmés, et chaque jeune acteur a une bonne notion de ce qu'il ou elle doit faire... Et leur alchimie est réelle, visible et enrichissante.

Et décidément, même si on tiquera devant la vision d'un intérieur Afroaméricain supposé typique, cette idée de présenter les trois familles, les riches, les pauvres, les blancs ou les noirs, vivre leur jeunesse ensemble, est emballante. D'ailleurs, si Ernest Morrison, jeune acteur noir, est représenté vivant dans une demeure miteuse, après tout les clichés et stéréotypes ne manquent pas non plus pour le jeune Waldemar, qui représente le gosse de riche dans toute sa splendeur! 

Au passage, l'une des domestiques qui lui sevent le petit déjeuner n'est autre que Katherine Grant, dont Charley Chase fera souvent sa leading lady...

 

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Muet
23 février 2025 7 23 /02 /février /2025 20:20

C'est un film historique, mine de rien, puisque ce fut non pas le premier film tourné de la série des Our gang, mais le premier distribué et montré...

Une femme de la haute société, soucieuse de rester à la pointe des notices de charité dans la presse locale, décide d'inviter les gamins du quartier à un pique-nique... Ce qui n'est pas forcément une bonne idée, car ils vont tous répondre présents!

La promesse d'un pique-nique, que ce soit dans le cinéma burlesque, ou les dessins animés, c'est généralement la perspective des ennuis: on se souvient d'un autre film Roach, A perfect day de James Parrott, dans lequel un pique-nique tourne court, avec Laurel et Hardy. Donald d'un côté, Tom et Jerry de l'autre, seront perturbés par l'arrivée des fourmis dans leurs courts métrages... Ici, ce sont les invités eux-mêmes qui posent problème. On comprend pourquoi Roach et Chase ont décidé de sortir ce film en premier parmi les "Our Gang", dans la mesure où l'équipe de gamins, désormais rodée, s'en est donné à coeur joie, et aussi parce que pour la première fois, un film suit une intrigue linéaire, sans digressions... Et c'est une réussite.

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Muet
12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 11:21

Dès le départ, c'est clair que le héros de ce court métrage, ce sera Ernest Morrison, dit Sunshine Sammy. Et le terrain de jeu, ce sera une fois de plus une amérique semi-rurale, vécue du mauvais côté des rails, comme on dit là-bas... C'est que le jeune Afro-Américain, aussi débrouillard soit-il, reste quand même tout sauf un privilégié, et le film se débrouille pour lui donner une voix... A défaut d'une voie.

Ernie et sa petite soeur ont du mal à joindre les deux bouts, ce qui dans leur cas signifie qu'une fois le lait du biberon épuisé, il faut le remplacer... L'ingéniosité loufoque sera donc le maître mot de la première partie. Mais quand le garçonnet et ses amis entendent parler d'une affaire de kidnapping, ils se rêvent en détectives...

Et celui qui ira le plus loin, c'est justement le garçonnet du début, qui se verra carrément en sauveur d'une jeune héritière kidnappée, dans une épopée délirante.

Le monde dans lequel ces gamins vivent, finalement, est très paradoxal: d'une part, on voit bien que les deux jeunes noirs sont totalement acceptés et intégrés au sein d'une petite bande, et il n'y a pas le moindre accroc entre eux. Mais d'autre part, ils sont renvoyés constamment à leur condition d'Afro-Américains, sous le versant aussi bien culturel que socio-économique... Et les gags les plus courants sont toujours orientés soit vers la couleur (les deux gamins couverts de lait, au début), soit vers les stéréotypes. C'était impossible à cette époque de voir les choses autremen, et le studio d'Hal Roach (qui pour sa part professait à l'époque des idées clairement d'ouverture par ailleurs) ne dédaignait jamais un gag "ethnique", qu'il soit tournés vers les asiatiques, les juifs, ou les noirs...

Mais ici on s'interroge: une scène nous montre qutre garçons, qui ont formé une société secrète, les Jesse James Juniors... Soit J.J.J.! Et quan le petit Sunshine Sammy s'introduit par erreur chez eux (où il va raconter le pire bobard de tous les temps), il est assez perturbant de voir le gamin entouré de ces quatre lascars en habit, sous un masque blanc qu couvre tout leur visage.

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach
5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 22:31

Les gamins de Our Gang trouvent, en jouant, ce qu'ils pensent être un élément d'un chariot de pompier, et s'improvisent soldats du feu... alors qu'il s'agit en réalité d'un alambic, utilisé par des gangsters pour leur trafic. Grâce à leurs jeux, ils vont aider la police à neutraliser un gang de malfrats...

Le film est situé, dans l'histoire de la série créée dans les studios Hal Roach, plutôt au début. Les caractères des enfants ne sont pas encore posés, et la série peine à trouver sa structure: le film commence, en effet, par une série de gags qui font intervenir des animaux habillés, ce qui traîne en longueur... sans parler du fait que manifestement, les dvers volatiles sont plus que gênés par le traitement, et ça ne mène nulle part. Le film prend de l'intérêt quand Ernest Morrison intervient, occupant d'abord l'espace à lui seul: encore une fois il est le centre clairement désigné de l'univers du court métrage. 

Puis les autres le rejoignent, et l'esprit de la série, mi-enfantin, mi-loufoque, reprend ses droits... L'équipe est menée à nouveau par Robert McGowan, qui était un peu le metteur en scène à tout faire chez Roach: on lui doit quelques participations à des séries animalières, ceci expliquant cela. La supervision est une fois de plus créditée au directeur général du studio, Charles Parrott...

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Muet
1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 20:20

C'est sous la responsabilité de Charles Parrott, donc Charley Chase, que la série Our gang a vu le jour sous la forme de courts métrages de deux bobines, dans les studios d'Hal Roach. Le comédien n'a pas réalisé ce film, mais il en a supervisé la confection. Aux manettes, on trouve deux noms, celui de Fred Newmeyer, qui faisait partie de l'unité de Harold Lloyd d'une part, et Robert McGowan, qui allait devenir le principal réalisateur des courts métrages suivants. La présence de Newmeyer nous rappelle l'importance de Lloyd dans l'histoire du studio, et la filiation entrela série Our gang et les courts métrages du grand comédien: c'est suite à la présence cruciale d'Ernest Morrison dans ses films, que l'idée avait germé dans le studio de construire une série autour du garçonnet. Il est, dans ce premier film, le centre des débats, d'ailleurs, et aura toujours de l'importance dans la série...

Mais avouons-le, ce premier film part un peu dans tous les sens, en chassant plusieurs lièvres à la fois: les agissements du groupe des garçons, qui décident de rosser un nouveau venu, un bourgeois qu'ils jugent ridicule... Et qui va leur casser la figure à tous. La rivalité entre le nouveau garçon et un autre, pour conquérir le coeur d'une jeune fille fournit l'argument du deuxième aspect. Enfin, tout ce petit monde se mobilise pour venir en aide à la maman de la petite, dont le magasin a des difficultés, et qui est menacée d'expropriation. 

Le film est sympathique, mais la bande manque ncore un peu de substance... Ce court métrage de deux bobines a longtemps été perdu, réduit à des courts extraits qui avaient été exploités en 16 mm dans les circuits de cinéma pour les particuliers, les ancêtres du super 8, de la VHS et du DVD...

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Published by François Massarelli - dans Muet Hal Roach