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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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15 mai 2024 3 15 /05 /mai /2024 21:45

C'est une histoire d'un moulin en danger, à sauver de la destruction, face aux manigances d'un riche propriétaire qui essaie la manière forte pour obtenir ce qu'il veut: la main de la fille des meuniers... Ce qui ne sonne pas, mais alors pas du tout comme une comédie. Mais c'est ainsi: dans les années 20, le genre avait totalement intégré l'idée qu'on puisse faire du mélodrame dans la comédie, ou de la comédie avec une intrigue de mélo. Les deux, ici, fonctionnent très bien...

Et pour obtenir la comédie, Lauritzen pouvait compter sur ses deux atouts: Carl Schenström et Harald Madsen sont donc des traine-savates qui se rendent de boutique en demeure, pour vendre leur unique talent; ils sont exterminateurs de rats... Et d'une certaine façon, aussi bien leur arrivée que leur loufoquerie, va persuader la meunière de les engager, et elle va aussi trouver le petit râblé tout à fait à son goût pour une fois!

Il y aura aussi une séquence inévitable, le moulin étant proche de la mer... Une scène voit en effet Madsen au milieu d'un parterre de jeunes femmes en maillots de bains... Mais pour une fois, le drame en cours est moins bourgeois que d'habitude. Il est aussi d'un tranquille classicisme...

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Published by François Massarelli - dans 1924 Muet Lau Lauritzen Schenström & Madsen
12 mai 2024 7 12 /05 /mai /2024 12:30

Le film majeur d'Ozu, en cette année 1933, est sans doute le plus représentatif des qualités, du style et peut-être aussi des limitations, largement liées à la censure Japonaise, des films muets du metteur en scène...

Sa fascination du film de gangsters, clairement, est le plus important aspect de son amour du cinéma américain, et ce n'a jamais été aussi évident que dans ce film, situé dans un Tokyo  contemporain (pour l'époque du tournage évidemment), entre le monde de la journée (le travail des employés de bureau, dont la secrétaire Tokiko interprétée par Kinuyo Tanaka), et le monde de la nuit, qui est dominé par la pègre, et notamment Joji (Joji Oka), un chef de gang: c'est le petit ami de Tokiko, et s'il est évident qu'il est le leader d'un groupe de malfaiteurs, il dirige aussi un club de boxe. On le verra peu dans l'action d'un gangster: il fait attendre la dernière bobine pour le voir en action...

L'intrigue tourne autour de la jalousie de Tokiko, qui surveille de près son Joji, peu enclin à se modérer quand il croise une jolie fille. Lorsque Joji engage un étudiant, Hiroshi (Koji Mitsui), la soeur de celui-ci, une jeune femme très comme il faut Kazuko (Sumiko Mizukubo) l'attire de façon évidente... Tokiko, elle même à cheval entre les deux mondes, est tiraillée entre sa sympathie pour le sacrifice de Kazuko qui voit son frère glisser vers la criminalité, et sa jalousie à l'égard de la jeune femme...

Une bonne part du film se situe dans les bars, les clubs de billard et les clubs de boxe et bien sûr la nuit. On y verra un monde dont les traditions du Japon semblent absentes, et les vêtements, les attitudes, le décor (les affiches de films occidentaux sont partout, comme d'habitude), tout renvoie à une image sublimée d'une certaine idée du cinéma occidental... A côté, Kazuko, avec ses kimonos, incarne un type de personnage courant chez Ozu à cette époque, la jeune femme virginale et effacée derrière un homme, ici en l'occurrence ce sera son frère...

C'est par ce dernier, décidément une erreur de casting pour le gangster Joji, que le film se précipitera dans une action criminelle, d'une part, et c'ets aussi lui qui révélera qui et le centre de ce film, en l'occurrence Tokiko, une figure tragique pour son amour sans fin. 

Totalemet irréaliste, probablement, inspiré d'une vision du monde située clairement uniquement dans l'esprit de son metteur en scène (un peu à la façon décalée dont Sergio Leone voyait la conquête de l'ouest dans ses westerns), le film est aussi très différent de son cinéma austère des années 50, avec des idées stylistiques constantes, des angles de caméra notables, des mouvements de caméra aussi, qui renvoient une fois de plus à ce cinéma de 1927/ 1928 dont le cinéaste s'abreuvait...

Et une fois de plus, Ozu questionne ici les valeurs Japonaises traditionnelles, à travers ces personnages de femmes qui doivent choisir entre deux voies contradictoires, ces gangsters à l'Américaine qui passent finalement plus de temps à paraître être des gangsters, qu'à commettre de mauvaises actions... Fasciné, il oppose le cheminement à petits pas de Kazuko, et les robes élégantes de Tokiko, mais ce sont deux femmes Japonaises, prises au piège des hommes et de leur morale conquérante, qu'ils soient gangsters, étudiants... ou chef d'entreprise.

 

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Published by François Massarelli - dans * Yasujiro Ozu Muet Noir
9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 20:02

Sorti en février 1918, c'est un cas d'école: un film de guerre, certes patriotique et réalisé puis sorti alors même que les conflits faisaient rage, c'est donc assurément l'un des premiers films d'un genre nouveau, ceux qui depuis ls Etats-Unis, observaient les combats sur les fronts Européens, et dans des intrigues plus ou moins mélodramatiques, opposaient d'un côté les alliés, principalement les Américains bien entendu, et de l'autre les Allemands... Un genre à part entière, dont font partie des films comme Hearts of the world de Griffith, The hearts of humanity d'Allen Holubar, mais aussi sorti plus tardivement, The four horsemen of the Apocalypse, de Rex Ingram. Tous ces films ont en commun une vision férocement binaire, dans laquelle les Allemands sont présentés comme des monstres... 

Ici, le point de vue est celui d'une famille Américaine, dont le fils est parti se battre parce que l'attraction et le glamour des marines l'avaient attiré... Les parents, inquiets, voient partir un garçon immature, qui ne croit pas en Dieu, et a une attitude de dédain pour les classes qu'il considère comme inférieures. C'est lui, le non-croyant du titre... Mais le front, nous dit un intertitre, c'est la forge dans laquelle on va tester un homme... Sur le front en Belgique, il va se conduire en héros, constater que la fraternité ignore les classes, et apprendre à croire en des valeurs plus importantes que celles qui l'ont jusqu'à présent motivé...

En même temps, nous verrons dans le film les exactions de certains officiers Allemands, dont Erich Von Stroheim dans son premier rôle du genre: un sadique, attaché à son décorum, et qui exige d'un peloton d'exécution réticent et dégoûté l'assassinat pur et simple d'une grand-mère et de son petit-fils... Quand le héros se réveille sur un lit d'hôpital, et constate que le lit à côté de lui est occupé par un Allemand, il s'emporte... avant de constater que le soldat n'est finalement qu'un homme blessé qui a peur de la mort. D'ailleurs, dans le prologue du film, le jardinier d'origine Allemande, qui vient d'apprendre la mort de son fils sur le front, est confronté par la mère du héros.

Bref: ce film tranche particulièrement sur l'absurde sentiment cocardier et chauvin des autres films de la même période. Il est riche, et jamis excessivement démonstratif. Le metteur en scène (qui n'est pas n'importe qui, même s'il a parfois été amené à tourner n'importe quoi, c'est le paradoxe du système des studios) s'est même plu à utiliser de façon innovante le montage ultra-rapide lors de la scène de l'exécution mentionnée plus haut. Gance n'a pourtant tourné ni j'accuse, ni La roue, dont les sorties Américaines seront relativement condidentielles, de toute façon. Ce film de grande qualité, avec bien sûr un esprit exalté, bien typique d'un film de la décennie qui a vu les sorties de Civilization, Intolerance et Joan the Woman, est sans doute le dernier film sorti par Edison, qui s'est lassé de faire du cinéma.

 

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9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 10:26

Dans un petit pensionnat pour jeunes filles très comme il faut, une élève est particulièrement turbulente: c'est qu'elle se targue de faire du théâtre et profite parfois de la nuit pour organiser des représentations, aidée par des copies, et par deux employés de l'établissement, deux "hommes à tout faire" qui ont de la tendresse pour elle. Mais elle est punie et décide de s'enfuir. Ses deux amis partent à sa suite, pour la protéger...

C'est l'un des premiers films des aventures de "Doublepatte et Patachon", Fy og bi en Danois. Les intertitres en ont complètement disparu, et n'ont pour l'instant pas encore été reconstitués... Lauritzen y raffine sa formule: d'un côté, une intrigue qui tourne autour d'un (ou plusieurs personnage de jeune femme de la bonne société, en butte à l'autorité soit parentale, soit d'une institution... De l'autre les deux personnages complémentaires de Schenstrôm (le grand échalas) et Madsen (le petit râblé), qui resteront un satellite de l'intrigue principale, et fournissent l'essentiel des gags, souvent très physiques.

C'est souvent un spectacle assez hallucinant à voir, surtout Madsen qui a une façon totalement à lui de se comporter physiquement en toutes circonstances, et comme Laurel avait des yeux d'une nuance que la pellicule de l'époque ne photographiait pas totalement... Il en résulte un comportement lunaire fascinant. 

Ce n'est pas le meilleur de leurs films, mais Lauritzen l'aimera suffisamment pour en proposer une relecture parlante en 1932...

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Published by François Massarelli - dans Schenström & Madsen Lau lauritzen Muet 1922
9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 10:13

Il y a souvent eu, au cinéma, des compagnies qui se consacraient à des films qui présentaient des histoires interprétées par des enfants, quelques décennies avant l'étrange Bugsy Malone... Les deux frères Sidney et Chester Franklin étaient justement à la tête d'une petite structure qui produisait des courts métrages de ce genre, généralement en deux bobines, j'ai vu passer un Aladdin qui était basé sur ce principe. Le public visé était bien sûr les enfants eux-mêmes... 

Madeline Brandeis a créé à Chicago une petite compagnie entièrement dédiée à ce genre de production, avec des différences notables: d'une part elle était l'autrice complète, inventant des contes, qu'elle publiait sous forme de romans; ensuite, elle faisait du cinéma dans un cadre amateur: le film a survécu en 16mm, probablement parce qu'il avait été produit dans ce format un peu plus démocratique... 

C'est, on s'en doute, plus une curiosité qu'autre chose. L'excès n'est pas le moindre de es défauts, et l'abondance d'intertitres qui accompagnent la chose, tend à trahir une obsession littéraire qui prend toute la place. Mais on voit ici deux choses: d'une part, une réappropration de nombreuses techniques narrayives cinématographiques qui résument à elles seules les apports des années 10: utilisation de caches, ombres, silhouettes, et à quelques reprises, un mouvement de caméra qui nous fera penser à Cabiria et à Griffith. D'où une deuxième chose à dire: Madame Brandeis aimait profondément le cinéma, et ça se voit...

A noter que si la tentation de vouloir faire jouer des enfants a toujours existé, on a eu aussi droit dans les années 20 à... des films joué par des animaux, vivants je le précise, par opposition aux marionnettes de Starewicz... Une autre paire de manches.

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Published by François Massarelli - dans Muet 1918 **
9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 10:00

Le cinéma selon Edison professait un besoin d'élévation des masses... Une tendance qui évidemment ne transparaissai pas trop dans les années 10, comparée à l'écrasante part de la fiction d'évasion, dans tous les genres possibles... Mais ce film montre qu'il était encore possible d'attendre d'Edison des films didactiques autant qu'intéressants...

Il y est question de tuberculose, qui rappelons le est à cette période une grave menace de santé, sociale avant tout. Trois personnes, liées par l'intrigue contractent la maladie, et ont des comportements différents: deux survivront, mais le troisième qui ne cherchera aucune aide (d'où le titre) mourra...

De toutes les maladies importantes, le cinéma, surtout à cette époque a toujours privilégié la tuberculose... Pas que le cinéma d'ailleurs: La bohême, par exemple... ou bien sûr La Dame aux Camélias nous en montrent l'exemple. Les films Edison se font souvent l'écho à cette époque des ravages d'une épidémie qui touche en particulier les pauvres. Une maladie, qui d'une certaine façon pouvait devenir l'étendard d'une réfprme sociale à part entière, voire permettre d'alerter sur d'autres fronts. De fait, les maladies vénériennes faisaient aussi des ravages à l'époque! Mais en parler dans un film... hum!

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Published by François Massarelli - dans Thomas Edison Muet
9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 09:45

Will Louis (1873 - 1959) n'est pas n'importe qui. Disons que ça ne va pas changer votre vie, mais il est quand même associé aux films Lubin, qui étaient basés dans le Sud; lui était justement natif du Maryland, et dans le cadre de sa production, il a engagé pour plusieurs films un acteur doué, surdoué même, génial. Un homme en surpoids qui en jouait (on appelait ça un heavy dans le théâtre) et qui était d'une subtilité confondante en dépit de la balourdise de ses rôles, Oliver Hardy. 

Ici, il s'agit d'une comédie réalisée à Fort Lee et New York, dans les studios Edison, on n'y verra donc pas Hardy, qui était probablement parti vers d'autres employeurs... Mais on y verra qu'en ce milieu des années 10, che Edison on cherchait toujours la formule de la comédie parfaite... Et on l'avait peut-être trouvée, car ce film réussit en une bobine (seize minutes) à ouvrir des perspectives narratives, et offre une structure en trois parties, toute en subtilités... 

Un homme et une femme s'aiment, mais monsieur a tendance à vouloir vivre sa vie un peu à l'écart, en utilisant le prétexte du travail pour des fiestas arrosées; et madame profite parfois un peu des absences de son mari pour des parties de bridge entre copines... Le couple a beau se jurer de ne plus faire de cachotteries, ils ne peuvent s'en empêcher. Mais lors d'un week-end, les deux époux se retrouvent, dans le cadre de leurs cachotteries respectives, avec un oeil au beurre noir, comme on dit: c'est la manique: comment cacher la chose? 

C'est riche et il y a ici une sorte de précurseur des comédies maritales d'un DeMille, avec ces couples qui se vautrent dans le mensonge (généralement, leurs "crimes" sont pourtant bien anodins, il y a une certaine pruderie chez Edison) et s'y empêtrent avec soin! La mis en scène et la direction d'acteurs sont intéressantes, et Will Louis a l'oeil pour le détail: il utilise avec beaucoup d 'adresse la présence d'un tiers par exemple dans les scènes avec le couple, il s'agit souvent d'une domestique, dont le nom n'est pas crédité. Mais elle n'a jamais l'occasion de "jouer la comédie", elle oppose comme un choeur antique une sage et calme observation de la situation, à laquelle elle réagit souvent en soutien au public, dans un naturel parfait... Le film dans son dernier acte s'intéresse à un charlatan come la période en montrait beaucoup, un homme qui se propose de guérir les maux des yeux et ceux du coeur. Pour ce qui est des yeux, je demande à voir. Mais pour le coeur, il est efficace...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Thomas Edison
9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 09:39

Ce court film de huit minutes me semble particulièrement approprié pour un film Edison non attribué: voilà, on ne connaît pas et on ne connaîtra pas l'auteur/autrice potentiel(le) de ce film, qui n'appartient à aucune série (souvent les films d'un groupement de fictions étaient attribués à la même équipe), et n'a en plus aucun acteur reconnaissable puisqu'il s'agit d'une oeuvre à but documentaire...

Mais il est totalement approprié qu'on puisse s'y réfèrer ici en tant que "film Edison" directement: Thomas Edison, dont on rappelle qu'il n'a jamais fait de cinéma, il en a vendu et a contribué à la création d'un certain nombre de techniques, mais la fiction ne l'intéressait absolument pas, était donc passionné par les sciences et techniques. Et sa création (hum... qui a vraiment créé le cinéma Edison?) avait pour vocation de transmettre aussi du savoir pour les curieux.

Donc, ici on nous intéresse aux propriétés magnétiques, et à leur rapport à l'électricité...

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Published by François Massarelli - dans Muet Thomas Edison
9 mai 2024 4 09 /05 /mai /2024 09:32

Octavius (Barry O'Moore) achète une voiture, avec laquelle il va pouvoir exercer son métier de manière plus efficace: il est détective, et c'est un crack... Ou du moins le pense-t-il. Justement, il se trouve qu'en ville, la police est sur les dents à cause d'une troupe de voleurs de véhicules...

C'est un crack, ça se discute: le monsieur a tendance à trouver les solutions par hasard, semble-t-il... C'est presque un serial, il y a eu douze films de court métrage, tous réduits à une bobine, montrant les aventure gentiment cocasses de ce limier qui se fie à sa chance... La série avait une vocation comique, mais en la comparant à la production Sennett contemporaine, on voit que les films Edison restaient un peu coincés en arrière... 

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Published by François Massarelli - dans Thomas Edison Muet
6 mai 2024 1 06 /05 /mai /2024 14:38

Ce film est sorti en été, la saison idéale pour ce genre d'histoire! le titre fait directement allusion à la nature, mais aussi probablement au naturel de son héros, un quinquagénaire bourgeois et acariâtre, qui se plaint tout le temps... mais de quoi, au fait? En prime, le titre vient en droite ligne de Shakespeare, donc ça lui donne un faux air de leçon essentielle...

C'en est une du reste: le monsieur se retrouve à bougonner dans les bois, au bord d'une rivière, puis se rend compte qu'il n'y est pas seul: un garçon est aussi présent, qui va le pousser à s'arrêter, se poser, et profiter de la nature autour de lui. En quelque sorte, il entre en contact avec le petit garçon qu'il a été, et réapprend les plaisirs simples d'être dehors, de pêcher, de ne penser à rien. Il demande alors au petit garçon de porter un message à son épouse, dans lequel il lui explique qu'il va rester domrir à la belle étoile, ça le rendra meilleur. 

Vous pariez combien qu'elle le rejoint?

Blague à part, c'est un peu sentimental, oui, mais c'est pour la bonne cause! On va devoir évidemment faire taire nos remontrances contemporaines, car quand on voit un homme de cinquante ans qui se baigne dans une mare, aux côtés d'un garçonnet, forcément, on voit les choses différemment. Aucune malice dans ce petit film rafraîchissant...

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Published by François Massarelli - dans Thomas Edison Muet