Rue Lepic, donc, un couple qui s'encanaille en fréquentant une brasserie achète à un camelot "un Rembrandt authentique" pour 35 francs. Une Anglaise qui souhaite boire une absinthe s'assoit... sur le tableau de maître, dont la peinture n'était que trop fraîche, et donc le tableau a changé de cadre, étant désormais imprimé sur la robe de la dame. Celle-ci voyant qu'on ne veut pas lui amener son absinthe, quitte les lieux, et elle est suivie par à peu près toute la clientèle de l'estaminet...
Bien sûr, dans sa fuite, la course va devenir une chasse au ridicule, et personne ne rentrera bredouille: destructions, accumulation de meubles, ruines et véhicules détournés, cabrioles, galipettes... L'équipe d'acteurs de Jean Durand (où on reconnait les fidèles Gaston Modot, Edouard Grisollet, et Berthe Dagmar) n'étaient pas acrobates et clowns pour rien.
Et puis, tant que j'y pense: incidemment, le Rembrandt est faux.