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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 15:33

Ce film est incomplet, il en manque le début dans lequel un ivrogne, chez lui, s'emporte contre sa femme et sa fille... Quand les copies actuelles commencent, on est dans la rue, et la fille tombe, puis la mère, qu'il faut aller secourir car sa robe est coincée dans une aspérité... Les braves gens les réconfortent, et on prévient les autorités...

La partie suivante se déroule dans l'appartement du monstre, au moment où celui-ci réalise... Il tente de se faire sauter le caisson, mais l'arme s'enraye. Il veut ensuite se pendre, mais est interrompu quand les deux victimes rentrent avec deux policiers, et tout est bien qui finit bien...

...Et je suis incapable de dire si cette histoire édifiante est à prendre au premier degré ou s'il y a lieu d'en sourire, et que cet aspect parodique soit bien l'intention de Méliès. Car en l'absence de la mise en contexte, le film ne semble fonctionner que comme un très mauvis reflet du cinéma de Méliès, qui d'après ce que j'ai vu, n'utilise qu'un seul effet spécial: l'arrêt de caméra, quand un mannequin tombe, et que la petite fille se relève en lieu et place pour donner l'illusion qu'elle a été jetée par la fenêtre! Mais le final larmoyant, avec embrassades, et les policiers arrivés sur place qui sortent les mouchoirs, franchement... Et le mauvais goût des tentatives de suicide... Non, c'est impossible de prendre ce film sérieusement!

 

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Published by François Massarelli - dans Méliès Muet