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20 janvier 2023 5 20 /01 /janvier /2023 18:32

C'est l'un des premiers films de deux bobines d'Arbuckle pour la Keystone, et il a été tourné en Californie, en pleine nature, avec la complicité de nombreux Natifs, qui jouent une tribu non identifiée... La co-star de Roscoe n'est pas Minta Durfee, qui fait pourtant une apparition remarquée, mais bien Minnie Devereaux, elle-même Cheyenne et Arapaho, et actrice de surcroît. Par moments, elle lui vole la vedette...

Arbuckle se rend à l'aventure, en train, mais sur le toit... Il est découvert et jeté à terre, et sauvé de la soif par une Native (on appelait probablement ces peuplades des Indiens à l'époque) qui le ramène au village... Il y a flirt, et ces deux-là se plaisent... sauf qu'une fois que l'alliance est scellée, Roscoe aperçoit une jolie cavalière au loin... Jalousie, péripéties, ennuis et poursuites: la routine, quoi...

Le principal ressort du film, c'est l'amour inconditionnel de Minnie pour Roscoe qui pourtant lui en fait voir... Par ailleurs, il y a une confrontation entre le blanc-bec, fut-il en surpoids, et une civilisation différente, sans parler d'un grand nombre de clichés folkloriques, de la danse autour du feu au poteau de torture... Mais il y a surtout une actrice qui domine le film, tout en portant haut et fièrement l'étendard de son peuple, et ce n'est pas banal, à la Keystone en particulier. Et on sent qu'Arbuckle a apprécié la rencontre...

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Published by François Massarelli - dans Muet Roscoe Arbuckle