Une jeune femme (Florence Turner) tombe sous la coupe d'un Svengali qui tente de l'hypnotiser, mais elle se rebelle, et bientôt tout le monde hypnotise tout le monde...
La référence à Svengali provient d'une part de la pièce de George du Maurier, qui avait triomphé, mais aussi et surtout d'une allusion claire dans le costume de l'hypnotiseur (dans le film de 1931, Barrymore portera le même...). Mais surtout, on voit ici une de ces obsessions délirantes de toute une civilisation, et du coup, tout et tout le monde ne tourne plus qu'autour de l'hypnose! En d'autres temps, ça aurait été le hula-hoop, ou la disco...
Et sinon, décidément, il faut s'intéresser à Florence Turner, son visage mobile et sa faculté à grimacer, ou à arborer une expression vide de la moindre émotion... Il passe en elle, comme une préfiguration, aussi bien d'Asta Nielsen, que de Buster Keaton... C'est dire.