Dans ce nouveau court métrage d'une bobine, Chase précise un peu plus avant son style, en se mettant en scène en employé d'une banque. Il est donc un homme qui travaille, et qui aspire, en ces douces années 20, à une vie normale. Ce sera son principal champ d'action dans la plupart des films qui suivront, avec toujours un petit détour par le mariage, soit sous son versant quotidien, une fois marié, soit par l'éventualité d'un mariage à venir. Dans ce film, il est amoureux, et c'est réciproque, de la fille (Beth Darlington, exit Blanche Mehaffey qui fut sa leading lady sur les quatre films précédents) de son patron, mais a deux obstacles à franchir... ou contourner: Le père de la belle a déjà un soupirant en tête, un Européen (Donc un nobliau, vu en photo, ridicule jusqu'à l'extrême), et en prime le collègue de bureau, un matamore insupportable de grossièreté, a aussi des vues sur la jeune femme. Il est d'ailleurs désagréable en tout, puisqu'il est payé deux fois plus que Charley-Jimmy Jump, et trouve que ce n'est pas assez...
Le début du film nous montre la vie dans le bureau ou ils travaillent, avec une tentative déséspérée de Jump pour oser demander une augmentation, avec les mêmes méthodes qu'un Harold Lloyd, mais sans les mêmes résultats, puis on assiste au tour de cochon joué par la grosse brute, qui est invité comme Jimmy Jump à une fête chez le patron, et qui prétend au héros qu'il faut s'y rendre en costume d'équitation. La deuxième partie commence ar l'arrivée (En voiture cahotante et... en costume d'équitation!) de Jump à la maison, puis l'échange de vêtements avec un majordome (Noah Young, impeccable), et enfin Charley Chase, curieusement, devient... un héros.