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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 17:52
The lives of a Bengal lancer (Henry Hathaway, 1935)

C'est dans les années 30 que ce genre a explosé, avec aussi bien des films de Michael Curtiz (The charge of the light brigade), de Alexander Korda (The four feathers) que celui-ci, la version Paramount de la chose, avec Gary Cooper en vedette... Difficile de ne pas sourire devant le type d'intrigue qui nous est conté; d'une part, il est beaucoup question ici de la préservation de l'empire britannique contre les hordes barbares, et d'autre part, les trois soldats qui sont les principaux protagonistes parlent avec un accent Américain prononcé, ce qui oir deux d'entre eux est expliqué par des éléments de leur histoire: McGregor (Cooper) est Canadien, et le jeune Lieutenant Stone est passé par des écoles Américaines... L'intrigue concerne essentiellement l'arrivée de deux nouveaux soldats sur la "frontière", dans le 41e régiment des lanciers du Bengale. Le lieutenant Alan McGregor doit veiller à l'intégration du jeune aspirant lieutenant Donald Stone (Richard Cromwell), qui souffre d'être le fils du commandant (Guy Standing), celui-ci étant obligé par le protocole à garder ses distances avec son fils; par ailleurs, en même temps que Stone, un autre nouveau sous-officier est arrivé, le lieutenant Forsythe (Franchot Tone) qui lui a déjà vécu, et s'oppose dans un premier temps à McGregor, mais va rapidement développer une amitié virile de on aloi avec lui...

Oublions un instant que ce film (Parfois accusé de fascisme, suite à une remarque favorable de HItler qui aimait la façon dont, disait-il, on y montrait l'importance pour les Européens d'agit en race maîtresse!!!) situe son intrigue à un temps reculé, de façon d'ailleurs beaucoup plus romantique que militante. C'est un film d'aventures, pas autre chose. Cooper y trouve comme souvent matière à exprimer son dandysme légendaire, tout en y pêchant une occasion impeccable de dévoiler son engagement romantique. Hathaway filme comme il savait le faire à hauteur d'homme, avec un style sur et qui ne s'encombre jamais d'effets inutiles, loin des envolées baroques de Curtiz, il tourne à l'économie, et ne perd rien en efficacité... Ca ne révolutionne pas l'histoire du cinéma, mais on passe du bon temps!

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Published by François Massarelli - dans Henry Hathaway Gary Cooper