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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 16:39

Ce film n’est plus à présenter: vainqueur d'un Oscar, cette odyssée de deux hommes qui montent un escalier pour livrer un piano est justement célébrée. D'abord, on y massacre un piano, comme toujours, et ensuite, on y dénombre les fameuses 131 marches les plus absurdes de l’histoire du cinéma, celles qu’on utilise pour se rendre chez un professeur qui n’aime pas les pianos. C’est vrai qu’il n’y a pas grand-chose d’autre dans ce film, mais les quelques 20 minutes passées à gravir ces marches sont riches par quelques gags bien placés, et l’habituel chaos né de la rencontre de Laurel et Hardy d’un coté, et du reste du monde de l’autre, ici incarné par un policier vindicatif, une bonne d’enfant moqueuse (et revancharde, voyez ce qui se passe lorsque elle reçoit un coup de pied méchant asséné par Stan Laurel), et surtout le prof. Theodore Von Schwartzenhoffen, interprété par un Billy Gilbert en belle forme.

Ces 20 minutes absurdes sont bien sûr possibles à analyser comme une métaphore d’une vie entière à contre-courant, mais il y a mieux à faire: et pour commencer, on remarque assez bien que la fin de la montée des marches dans le film correspond à un passage en studio, alors que le reste du film a été tourné « on location » : les 131 marches sont toujours visibles à Los Angeles, mais elles mènent… à un cul-de-sac. Vous avez dit absurde ?

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy Hal Roach Pre-code