Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 juillet 2017 7 02 /07 /juillet /2017 18:38

Le vieux pianiste Darblay (Edmond Duquesne) ramène du restaurant du pain pour donner aux oiseaux. Pendan qu'il nourrit les volatiles, une fillette misérablement vêtue (Stacia Napiekowska) se jette sur les miettes. Le vieil homme, ému, prend pitié d'elle, la recueille et l'adopte. Lors de ses répétitions avec une danseuse, Darblay a la surprise de voir la jeune femme danser, elle aussi, avec un certain talent. De fil en aiguille, encouragée par le vieil homme, elle va devenir une vedette. Mais en son absence, son père adoptif est rongé de chagrin. Sa présence seule pourrait le sauver. L’artiste , l'apprenant, rentre à Paris, et... retrouve le vieux Darblay en compagnie de ses moineaux sur le banc où ils se sont rencontrés.

On est surpris évidemment après avoir passé du temps en compagnie des drames (La fille du sonneur) et des films inspirés de faits divers sordides (L'homme aux gants blancs, Drame passionnel, L'épouvante): Capellani avait aussi, parfois, la tâche de donner à voir des petites histoires sentimentales de patronage qui se terminent bien. C'est plaisant, bien interprété, même si de toute évidence ce film ne me semble pas avoir la même portée que les sombres drames cités plus haut. Pour l'anecdote, on retrouvera Napierkowska chez Feuillade (Les Vampires) et chez Feyder (L'Atlantide).

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Muet Albert Capellani