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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 17:16

On est partagé.

D'un côté, il y a le fait que ces films sans queue ni tête qui tournent autour de la cohabitation entre humains et personnages de cartoons, depuis Who framed Roger Rabbit, ne parviennent pas à renouveler l'apport essentiel du film de Zemeckis, qui reste la référence du genre, et ne devrait pas avoir à subir de concurrence.

Sans parler du fait que le plus souvent, l'intrigue n'est qu'un prétexte et ne vaut pas tripette, et qu'en plus on a le sentiment que les acteurs qui jouent das ces films ont été punis... 

Alors je ne parlerai pas de l'intrigue, je me contenterai de dire qu'elle est un énième prétexte à virer Daffy Duck, à afficher sa tendance à être jaloux de Bugs Bunny, et sinon, qu'on y voir Steven Martin dans ce qui est sans doute son rôle le plus atroce. Même si cette fois, en revanche, c'est volontaire...

Mais c'est un film de Joe Dante, l'enfant terrible déchu, qui a accepté le défi, non seulement parce qu'il fait bien vivre, mais aussi parce qu'il lui permettait de rendre un hommage vibrant à Chuck Jones. Après tout, pourquoi pas? Mais qu'il est loin, le temps de Matinée, de The howling, ou de The Burbs.

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Published by François Massarelli - dans Comédie Animation Looney Tunes Joe Dante