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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 09:11

Réalisé pour la compagnie Tuxedo, distribuée par Educational, ce court métrage de deux bobines fait partie des quelques survivants parmi les films du neveu de Roscoe Arbuckle; s'il n'avait pas son génie, encore moins celui de Keaton, pour créer des films loufoques qui soient en plus de bonne facture, il était au moins capable de réaliser des comédies qui tenaient à peu près la route, et offraient une vision glorieusement absurde de l'univers.

Et pourtant celui-ci est d'un raisonnable assez inattendu. Non qu'il soit mauvais, loin de là: c'est même un des meilleurs que j'ai pu voir... Mais l'intrigue y est établie, bien exposée, et située pour une fois dans un monde plus policé que d'habitude. Al vient de se marier, il emménage dans une luxueuse maison en compagnie de sa tendre épouse (Dorris Deane) et de sa belle-mère, et apprend qu'il va recevoir une fortune d'un oncle excentrique à la seule condition de ne pas être marié. Le meilleur ami du couple a l'idée d'un stratagème: la maison devient un hôpital psychiatrique, la belle-mère en est la directrice, l'épouse l'infirmière et Al le malade, sous le prétexte que, célibataire, il devient fou de frustration...

Bon, évidemment les gags volent bas, et restent très physiques. Mais ce qui me frappe, c'est quand même l'étonnante proximité, même s'il s'agit d'une inversion, de cette idée avec le film Seven Chances de Keaton. On sait que celui-ci est une adaptation d'une pièce de théâtre, et il se peut, tout simplement, que St-John et ses gagmen l'aient vue...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie