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20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 16:58

On oublie parfois que McKimson, qui fut probablement le plus ennuyeux des réalisateurs de l'âge classique des Looney Tunes, avait au départ commencé par reprendre l'unité de Bob Clampett dont il avait été l'animateur... Et il avait même repris, sinon la folie furieuse de ses cartoons, en tout cas la poésie particulière, ce qui explique la réussite de certains films, comme Gorilla my dreams, ou celui-ci...

Celui-ci, qui d'ailleurs tourne autour d'un personnage éminemment Clampettien, un petit éléphanteau d'Inde qui répond au doux (?) nom de Bobo. Bobo en a déjà assez d'être une bête de somme et voudrait un meilleur destin que celui de transporter des rondins, dont il sait que quand il sera suffisamment grand et costaud, ils seront très grands eux aussi! Alors il tente de rejoindre son oncle qui lui a enviyé de bonnes nouvelles: il travaille dans un cirque aux Etats-Unis, et est la star de l'équipe de base-ball du chapiteau! Mais prendre le bateau, c'est plus facile à dire qu'à faire pour un éléphant...

Le film adopte le ton du conte, avec une voix off permanente (Bobo ne fait entendre sa voix qu'à la fin), avec un ton mielleux, mais sans sombrer dans la mièvrerie. Il faut dire qu'il y est question d'une trouvaille idiote, mais efficace: pour voyager sans problème, Bobo se peint en rose, car à partir de ce moment-là tous les passagers du bateau refusent d'admettre qu'ils l'ont vu!

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes