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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 12:04

Pour inaugurer une nouvelle collaboration avec Dreamworks, les Farrelly mettent les petits plats dans les grands: ils reconvoquent ben Stiller, qui est pour toujours associé à leur plus grand succès, Something about Mary, et vont un peu plus loin que d'habitude en matière de provocation. il faut dire qu'aujourd'hui une comédie qui ne possède pas sa séquence de pets, de rots, de vomi ou tout autre poésie indispensable est vouée à l'échec, il n 'y a qu'à voir la réussite absolument incompréhensible de Shrek. Donc, on ne se contente plus d'alusions, ici, on montre.

 

Et sinon, quoi de neuf? cette histoire de mariage raté se casse la figure après un excellent début dans lequel les circonstances amènent Ed (Stiller), brave garçon à la vie sentimentale ratée, dans les bras d'une femme apprement parfaite, Lila (Malin Akerman). le mariage n'est pas consommé avant usage, et Ed va découvrir un certain nombre de choses durant son voyage de noces: Lila chante sur tout ce qu'elle entend quand elle est dans la voiture (Y compris, et surtout le pire), elle veut qu'on lui tienne la main quand elle mange, elle est d'une humeur très changeante, elle a un problème de liquide (quand elle boit, ça lui passe par le nez, suite à une consommation effrênée de cocaïne), elle a le sexe agressif, voire très dangereux, et pire encore. Et bien sur, sur le lieu de villégiature (Une station balnéaire typique, présentée comme le paradis, mais on n'y croit pas une seconde), elle va passer son temps à expier un coup de soleil impressionnant.

 

Ah! J'oubliais: elle ronfle.

 

Donc, bien sur, Ed va rencontrer une autre femme (Michelle Monaghan), qui va s'avérer être parfaite... Bon, la fin du film est assez peu typique de a manière des Farrelly, pour diverses raisons, mais de toute façons, le film est vaguement raté. au-delà de la franchise graphique du film, il faut bien dire que l'éloge de la banalité triomphale, présentée comme aussi typiquement Américaine que la volonté de puissance géénralement mise en valeur par les comédies habituelles, a toute ma sympathie, mais a été exprimée dans de bien meilleurs films, y compris Dumb & dumber, par ces deux sales gosses. Je continue à considérer Stuck on you comme leur meilleur film.

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Published by François Massarelli - dans Comédie