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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 09:30

Laurel et Hardy sont des vagabonds sans rien d'autre à faire que de pêcher en attendant que la fortune passe... Quand Hardy aperçoit un entrefilet sur un journal: on y parle de la fortune du vieux Ebeneezer Laurel, qui vient de mourir. On recherche activement ses descendants afin de déterminer lequel va hériter. Hardy persuade Laurel de tenter l'aventure, et ils se rendent dans la très vieille bâtisse du défunt, par une terrible nuit d'orage, et là toute la famille est réunie... Il y a aussi un détective, car il s'avère que le vieux a été assassiné... La nuit, on s'en doute, va être agitée.

Ce film est un classique, mais aussi l’objet d’une certaine polémique: les historiens sont très divisés. Roland Lacourbe s’en fait le défenseur, mais Randy Skretvedt, auteur d'un excellent livre sur le duo, est très critique. Pour ma part, je dois dire que je le trouve assez plaisant, pas par son histoire, très classique, mais plutôt par sa réalisation très soignée: ce genre d’histoire de maison hantée n’a rien d’original, mais permet un déploiement de moyens (Lumières, effet bizarre, suspense…) auxquels je suis très attaché. C'est l'époque de l'arrivée dans le cinéma Américain du fantastique, qui passe d'abord par des histoires de maisons hantées (The bat, The cat and the canary). Après, comment s’étonner, quand on voit la tête des gens rassemblés dans la maison de feu Ebeneezer Laurel, que les fantômes s’y soient également invités?

A noter qu'une fois de plus, ce film a fait l'objet d'une version Espagnole conservée, et qui ajoute du matériau: Noche de duendes comptabilise 5 bobines, au lieu des 3 de l'original. Pour obtenir cette durée, on y ajoute une large portion de Berth Marks, en guise d’introduction au film, et afin de montrer le parcours des vagabonds Laurel et Hardy en train pour rejoindre la maison de l’oncle ou Laurel attend récupérer sa part de l’héritage. Les coutures se voient entre les deux films, mais ça passe à peu près. En tout cas, à 47 minutes, la tentation du long métrage est bien là : le prochain film, c’est justement Pardon us , le premier vrai long métrage de Laurel et Hardy…

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Laurel & Hardy