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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 09:47

Le film commence dans une forêt où Bugs constate qu'il y a des affiches un peu partout: on offre des récompenses pour des captures d'animaux nuisibles. Lorsqu'il s'aperçoit qu'on n'offre que 2cents (Par opposition aux 75 $ pour un ours...), son sang ne fait q'un tour, et il décide de montrer à quel point il est nuisible. Il va se lancer dans une campagne de destruction sur l'ensemble des Etats-Unis. Au moins, ce film de Bob McKimson (Qui souffre donc des mêmes problèmes d'animation statique et de laideur des dessins, que tous ses autres films, on n'en sortira pas; et bien sur les proportions de Bugs sont mal fichues) a un script malin, propice à des débordements, et qui sort du cadre habituel tout en construisant son intrigue sur une valeur sure: la vanité du héros.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 09:39

Chuck Jones promène cette fois Bugs Bunny sur le Mississippi, où il va le confronter à un ennemi inattendu, du moins pour le metteur en scène. Comme on le sait, les réalisateurs Warner avaient tous leurs personnages fétiches, et Jones, à de rares exceptions près (The Scarlet Pumpernickel en est une), n'a jamais animé le fameux Yosemite Sam, essentiellement la propriété, voire l'alter ego, de Friz Freleng. C'est bien sur dommage, car le personnage permet beaucoup... C'est sans doute la raison pour laquelle ici, Bugs est confronté à un colonel Sudiste devenu tricheur sur les bateaux du Mississippi, qui ressemble beaucoup au pirate/cowboy de 52 cm de haut... Et comme dans les films de la formule Sam/Bugs, les gags deviennent vite jovialement répétitifs: Bugs est un passager clandestin sur le bateau, on veut le jeter à l'eau, mais ce sont les autres qui se précipiteront dans la boue du fleuve...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 09:33

Continuant son exploration des possibilités du personnage de Bugs Bunny, Jones l'envoie en Ecosse pour un film classique, qui va permettre une fois de plus un de ces étranges déguisements proportionnellement incorrects qui caractérisent le lapin. Bugs émerge en Ecosse, donc, et commence par revenir sur sa carte, estimant qu'il aurait du tourner à gauche à Alburquerque, comme d'habitude. Le reste est essentiellement une confrontation formelle avec tout ce qu'une visite des Highlands peut permettre, notamment en matière de folklore. On notera que le film aurait très bien pu s'appeler Bunny Scotland.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 16:38

Pas spécialement un Freleng de concours, ce film met Bugs Bunny en concurrence avec un ennemi nouveau, qu'on ne reverra d'ailleurs jamais plus, un gros lapin nommé Casbah. Les deux sont rivaux pour conquérir le coeur d'une charmante lapine, miss Daisy. Bugs Bunny va user de tous les moyens pour parvenir à ses fins,y compris bien sur les plus déloyaux...

Pas de quoi pavoiser, même si le film se laisse voir. On constate que Bugs Bunny aime toujours se grimer en personnage du sexe féminin, toujours plus pulpeux que les vraies lapines. La réalisation est impeccable, les gags de bon aloi... Pas plus.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 16:30

Bugs Bunny est un lapin de laboratoire, dont un scientifique qui prépare une communication à l'académie des sciences a décidé de faire le cobaye d'une expérience, consistant en un échange de personnalité entre une poule et le lapin.

Je ne fais pas mystère du fait que décidément, je n'aime pas le style de Bob McKimson, sa direction, le laisser-aller de son dessin une fois animé, et le fait que ses films sont parmi les plus ennuyeux de toute la production classique de la WB. Ici, il se distingue par la laideur étrange des personnages humains, par le fait que Bugs est irrégulier, en particulier au niveau de se jambes qui d'un plan à l'autre doublent de volume. L'histoire est un bon point de départ, mal exploité, d'autant qu'il y a un animal qui aurait pu être intéressant: une poule! Mais au lieu d'en faire des merveilles (En leur temps, Clampett et Avery ont systématiquement fait des choses merveilleuses avec les gallinacés. McKimson, qui a autant d'imagination qu'une éponge attaquée par des champignons, n'a jamais été foutu de faire quoi que ce soit d'intéressant avec un poulet, alors qu'un de ses héros de prédilection était un coq!

Et puis, que penser de la frustration de voir un film qui nous promet de croiser Bugs Bunny avec une poule, sans que la promesse ne se réalise?

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 16:15

La création d'un héros durable tient parfois à peu de choses... Durable, c'est un bien grand mot, d'ailleurs: Marvin le Martien n'apparaîtra en tout et pour tout que dans cinq films... Mais ce n'est pas un personnage qu'on oublie de sitôt...

A l'origine, il y a donc ce film, du pur Chuck Jones dans lequel Bugs Bunny est choisi pour participer à une mission sur la lune. Persuadé (Carottes...) d'accepter la mission, il se retrouve donc coincé dans une fusée qui d'ailleurs va se crasher sur la lune... où il va rencontrer la plus étrange des créatures extra-terrestres de tous les temps, avec ses baskets, sa jupette et son casque romain, ainsi que son chien vert qui possède les mêmes attributs. Le reste, inévitablement, est une série de gags idiots liés à la confrontation entre un être trop supérieurement intelligent (Bugs) et deux créatures d'une autre planète plus bornés l'un que l'autre.

Outre l'apparition de Marvin, le meilleur moment de ce film (Qui a l'avantage de nous proposer un Bugs Bunny un peu moins omnipotent qu'à l'accoutumée) est l'arrivée de la fusée sur la Lune, qui occasionne des séquelles sur le héros, devenu incapable de se mouvoir normalement. Jones choisit de saccader à l'extrême sa progression, alternant plusieurs images fixes, de Bugs Bunny dans des attitudes de distorsion prononcée. Un,moment qu'on peut juger autant hilarant que très déstabilisant, qui participe assez bien d'une attitude de Chuck Jones face à l'existence, faite d'humour noir, d'absurde, et d'une certaine méchanceté graphique. Un pendant de ce passage, qui pousse le bouchon beaucoup plus loin, est le célèbre Duck Amuck de 1953.

Quant à Marvin, eh bien... il reviendra.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 16:07

Le film, fait remarquer fort justement l'historien de la WB Greg Ford, aurait du s'appeler Yosemite Sam rides again! En effet, c'est la deuxième fois que Bugs a pour co-vedette (Et donc adversaire) la version western du personnage, après Hare trigger. On les a vus ensemble aussi dans Bucaneer Bunny, mais là, le personnage (Sans perdre pour autant son accent du Sud-Ouest), était un pirate. Ici, c'est le Sam des grands jours, avec une réputation à garder, qui est de retour. Le prétexte tient en vingt secondes: dans une ville du Far West, Sam arrive dans un saloon et fait fuir tout le monde, et met la population au défi de se mesurer à lui. Seul Bugs Bunny relève le gant...

C'est du bonheur. Le film ne laisse pas un seul temps mort, recycle avec génie les gags les plus réjouissants en une construction parfaite, tout en ajoutant une bonne mesure d'absurde. Le fait est que Freleng adore le western, et ça se voit! Il se plait à jouer sur tous les clichés, tout en ajoutant des petites variations rigolotes. Et il nous rappelle que Bugs aime le genre lui aussi, qui en plein duel s'adresse soudain à nous en disant, comme un gosse, regardez, je suis comme Gary Cooper!

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 18:05

Yosemite Sam (Costumé en pirate, voir plus bas) vient sur une île pour y enterrer son butin... avant de constater qu'il y a un intrus dans ses réserves: un lapin y a élu domicile. La lutte sera inégale, et sempiternelle, mais le bandit va quand même s'attaquer, une fois de plus, à son ennemi juré...

C'est un dessin animé de plus, ce qui ne veut pas dire que ce soit un dessin animé de trop. Il y avait sans doute, pour Freleng, quelque chose de'exaltant à revenir sans cesse à la charge en proposant une confrontation entre ces deux-là! ici, on notera avec amusement le fait que Bugs Bunny connaît ses classiques, et imite le capitaine Bligh façon Charles Laughton, tout droit sorti de Mutiny on the Bounty, de Frank Lloyd; c'est une performance de plus pour Mel Blanc, qui n'imite pas directement Laughton, mais Bunny imitant Laughton jouant un rôle spécifique! Et sinon, une série de mouvements sur le bateau avec des portes, et l'habituele utilisation par Freleng de la ponctuation musicale basée sur les pizzicati (En Italien, on dit un "pizzicato", sauf au pluriel: un scénario des scénarii, un massarello, des Massarelli, etc) des cordes, ce qui déclenche inévitablement en l'enfant qui sommeille (Ou doit sommeiller) en tout spectateur un ravissement roboratif...

Sinon, sachant que Yosemite Sam est le plus souvent un cow-boy, je me suis souvent demandé pour quelle raison les traducteurs Français de ces films avaient fini par le baptiser "Sam le pirate". Je pense que ce film, un authentique classique, en est la raison.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 17:56

Si la production des Bugs Bunny est dominée en nombre par les films de Freleng et McKimson (Qui ont été les seuls réalisateurs à travailler sur le personnage en 1948), les films tournés par Chuck Jones sont désormais les plus intéressants du lot! Jones n'a pas encore sorti son premier dessin animé des aventures malencontreuses du Coyote et de son tant désiré, mais trop rapide pour lui, oiseau idiot, mais il ne va pas tarder, et il est déjà un peintre paradoxal de l'absurdité humaine, qui n'a pas son pareil pour rendre abstrait le plus trivial des, par exemple, matches de boxe... Et il s'en passe des choses sur ce ring, vous pouvez me croire!

Comme dans Baseball Bugs (De Freleng), Bugs est enrôlé pour se battre contre un adversaire trop grand pour lui, mis une fois sur le ring (Après une notable et inattendue période d'hésitation bien compréhensible), il va triompher de façon systématique au cours de 110 rounds, avant de trouver une façon de finir un cartoon qui aurait pu durer très longtemps, en rappelant que Bugs Bunny se rend maître de tout, y compris de la matière filmique représentée par les films dont il est la vedette. Bon, ce n'est sans doute pas le plus réjouissant des films de Bugs Bunny, mais il convient de s'y attarder de temps à autre...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 08:57

Gorilla my dreams

Après les départs de Bob Clampett et Frank Tashlin, le studio de Leon Schlesinger va essentiellement tourner autour de trois réalisateurs vedettes. Arthur Davis, qui reprend l'unité de Bob Clampett, ne va pas beaucoup tourner, et donc la plupart des films sont réalisés par Friz Freleng, Chuck Jones et Bob McKimson. Celui-ci a repris l'unité de Tashlin, mais leurs styles sont totalement dissemblables. En particulier, McKimson, qui était un animateur doué, va réaliser des films statiques, souvent ennuyeux. Freleng commence à s'enfoncer dans la routine, en dépit de la qualité globale de son travail. Seul Chuck Jones va véritablement s'imposer comme un auteur encore en quête de nouveauté, et ses films seront les plus importants classiques à venir du studio... En attendant, cette année 47, seuls quatre cartoons de Bugs Bunny sorten, aucun de Jonest:

A hare grows in Manhattan (Friz Freleng):

Bugs est une vedette installée à Hollywood, et une journaliste vient l'interviewer. Il se lance dans le récit de ses jeunes années à Manhattan... Un peu de claquettes, et une intrigue ramassée autour de la litte (inégale) de Bugs avec une bande de chiens voyous... Ce qui occasionne l'inévitable "What's up dogs?"...

Easter yeggs (Bob McKimson)

Bugs Bunny vient en aide au lapin de Pâques, une insupportable créature qui a l'air de manquer de motivation... On comprendra vite pourquoi... Ce court métrage contient un personnage fascinant, un gamin mal élevé, qui est graphiquement très intéressant...

Slick hare (Friz Freleng)

Dans un restaurant dont le maître d'hôtel est Elmer Fudd, Humphrey Bogart veut manger du lapin... Routinier, mais drôle, et on appréciera la façon dont Lauren Bacall est amenée...

Gorilla my dreams (Bob McKimson)

Le meilleur film de McKimson, à des années lumières de son insupportable Foghorn Leghorn, voit Bugs Bunny aux prises avec une famille de gorille. Maman gorille ne peut pas avoir de petits, et elle voit l'arrivée d'un lapin naufragé sur son île comme une sérieuse opportunité. Papa gorille ("Gruesome", il s'appelle. Ca lui va bien), quant à lui, est, disons, plus mitigé... McKimson adorait mettre en scène des gros costauds brutaux, ce gorille en est l'exemple ultime...

Slick hare

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes