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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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21 février 2025 5 21 /02 /février /2025 09:47

Le chien Spike, et son fils Tyke, s'apprêtent à partir en pique-nique... Mais un événement extérieur va contrarier cette belle journée: alors qu'ils partent, une poursuite entre Tom et Jerry va parasiter leur tranquillité, et saboter le repas... Jusqu'à ce qu'une colonie de fourmis s'en mêle.

Spike et Tyke, les deux chiens, ne sont pas tout à fait des inconnus: d'une part le chien adulte est un personnage récurrent dans Tom et Jerry, alternant entre des films où il est le chien de la maison en concurrence directe avec Tom, et d'autres où il est le chien des voisins. Ensuite, le petit Tyke (dont ce n'est pas la première apparition, puisqu'il est présenté de temps à autre depuis 1949 et Love that pup) est présenté comme son fils, ce qu'il sera de nouveau dans deux films indépendants en 1957, présentés comme étant... Spike & Tyke, sorte de pendant canin de Tom & Jerry! Contrairement à Tom et Jerry, le public ciblé de ces deux films sera sans dout plus juvénile...

C'est un excellent film, même si on y remarque un certain adoucissement qui confirme l'impression des oeuvres immédiatement précédentes: on faisait attention à l'éventualité de la censure, et probablement Hanna et Barbera avaient-ils conscience de la popularité de leur série de dessins animés auprès du jeune public... La partie avec les fourmis est-elle une réminiscence de Tea for two hundred, dans lequel Donald Duck doit subir une impressionnante et méthodique attaque de ces insectes sur son pique-nique? En tous les cas celle-ci est assez bien menée...

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Published by François Massarelli - dans Tom & Jerry Animation
19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 14:21

Dans une ferme, un caneton s'obstine: il a décidé que bien qu'il ne soit qu'un canard de basse-cour, il suivra ses congénères sauvages vers le Sud... Jerry tente de le dissuader mais il n'en démord pas. Et lors de ses (désastreuses) tentatives, il croise Tom, le chat, qui décide à son tour de changer son régime: il va manger du canard...

Tom et Jerry, par bien des côtés, sont un peu des figurants aux côtés du caneton, qui avit un nom: il s'appelait quacker, ce qui est assez logique... Dans un court métrage de bonne tenue, même s'il est assez raisonnable en terme de violences diverses, contrairement aux habitudes, il me fait penser au Coyote de Chuck Jones, par son obstination: ce qui nous rappelle qu'en matière de cartoon, les personnages enfermés dans une idée fixe permettent à la fois des histoires économes et un maximum de gags...

 

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Published by François Massarelli - dans Tom & Jerry Animation
18 février 2025 2 18 /02 /février /2025 20:55

A l'époque de Louis XIII, à Paris, le régiment des Mouseketeers reçoit la visite du jeune Nibbles, la petite souris, qui se présente devant le capitaine Jerry, pour devenir à son tour un membre de ce corps d'élite. Mais la lutte sera terrible contre Tom, le chat des gardes du Cardinal...

Oui, ça sonne un peu comme du grand n'importe quoi, et pourtant c'est une obsession qui revient souvent dans les dessins animés de Hanna et Barbera: à quatre reprises exactement, ceci étant la deuxième... Le jeu de mot facile sur Musketeer (Mousquetaire) d'un côté, Mouseketeer (euh... Sourisquetaire?) de l'autre, sans doute...

Le film s'amuse beaucoup des variations liées à la lutte pourtant inégale entre les tailles respectives de Tom d'un côté, et des deux souris, engagés tous trois dans des duels à l'épée... Sans pour autant être un chef d'oeuvre d'Hanna et Barbera.

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Published by François Massarelli - dans Tom & Jerry Animation
18 février 2025 2 18 /02 /février /2025 20:45

Dans leur maison confortable, en compagnie du couple (dont nous ne verrons pas les visages) de George et Joan, Tom le chat et Spike le bouledogue vivent une vie harmonieuse et tranquille, et pour cause: ils mangent comme quatre... ce qui fait qu'à eux deux ils mangent comme huit. Mais les humains s'inquiètent: ils coûtent trop cher, et monsieur (qui penche du côté du chien) suggère à madame (qui elle a pris prti pour le chat) qu'on se sépare de l'un des deux. Automatiquement, la compétition devient dure et violente. Mais madame a une solution: celui qui ramènera une souris pourra rester.

C'est le premier film en Cinemascope de la série des Tom et Jerry... Clairement, il a été pensé pour ce format, qui convient bien aux poursuites! Le film fait un merveilleux usage de la compétition entre les deux animaux, et fait de Jerry un invité de luxe, dans une fort belle construction. Fidèles à leur envie de garder le délire sous un certain contrôle, Hanna et Barbera ont de belles idées, comme celle, jouée avec une grande retenue par Tom: quand il réalise qu'il ne pourra gagner, il fait mine de partir, puis il inverse la situation: lors de leurs adieux déchirants il se débrouille que le baluchon se retrouve dans la patte du chien, qui se retrouve dehors...

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Published by François Massarelli - dans Tom & Jerry Animation
12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 12:03

Les courts métrages d'animation de la Warner étaient souvent sous l'influence des longs métrage du studio: par exemple, les Looney Tunes se servaient allègrement dans le vivier de chansons des films, surtout les comédies musicales, ainsi que dans les mélodies qui étaient publiées chez l'une de leurs filiales: ici, on a droit par exeple à Am I blue, ou encore Shuffle off to Buffalo, qui vient en droite ligne de 42nd street!

Mais une autre influence est clairement à l'oeuvre ici: dans cette histoire de couverts, d'assiettes et d'autres accessoires qui vivent littéralement sous nos yeux, on voit vraiment une potentielle Silly Symphony, du nom de cette série de dessins animés qui étaient l'apanage de Disney. Ce n'est certes pas un hasard si le producteur Leon Schlesinger avait décidé d'appeler les courts métrage WB "Merrie Melodies"... Mais ici, le pire c'est que le film est excellent, avec très peu de mièvrerie, contrairement à ses modèles...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 11:49

Après avoir créé un personnage, Bosko, qui semble tourné vers la culture Afro-Américaine, les animateurs de la warner et du studio de Leon Schlesinger ont complété avec Buddy, un personnage plus blanc que le yaourt, et tellement blanc qu'il en devient transparent... Ici, il est un peu l'homme à tout faire d'un "Beer garden": une brasserie à ciel ouvert... histoire de compléter l'arrière-plan culturel, c'est donc un environnement tout ce qu'il y a de plus occidental!

Le film ne raconte pas vraiment d'histoire, il nous promène dans un environnement qui devient le héros. Il est vrai que ce pauvre Buddy n'a pas grand chose pour lui... Mais les gags présentés, tous liés à l'une ou l'autre des activités attendues en ces lieux, sont souvent loufoques, et reviendront souvent en particulier dans les joyeux films fourre-tout de Tex Avery. Ils seront meilleurs, certes...

Quant à Earl Duvall, éphémère réalisateur (on disait "superviseur" chez Schlesinger) des Merrie Melodies avant qu'ils ne soient en couleurs, il a fait une carrière très courte dans l'animation. Il était surtout dessinateur de comics, et s'est illustré si j'ose dire en publiant de planches de Mickey Mouse. Sa carrière d'animateur a surtout été effectuée dans l'ombre d'Ub Iwerks (vous savez, le vrai créateur de la petite souris de Disney)...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 11:44

Bosko se produit en public avec sa partenaire Honey. Il y a quelques ratés (deux chutes notamment) et un moment embarrassant, lorsque Bosko réalise qu'il parle avec un gant, qui avoue ne rien savoir faire. Bosko, lui, sait tout faire: chanter, danser, jouer du piano, et imiter Jimmy Durante, pendant que Honey, qui a tous ces talents, imit également Greta Garbo.

Sinon, on est à l'age du jazz: du moins de ce qu'à l'époque dans l'Amérique blanche, on croyait en être... Donc c'est rythmé, et assez gauche à ce niveau. Mais le plus notable, c'est l'efort permanent qui est fait pour confiner l'action sur une scène de théâtre, à l'heure où Busby Berkeley nous montrait le spectacle, dans les films Warner, en ouvrant les portes sur un vaste monde qui était à lui seul un univers parallèle...

 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 20:17

Yosemite sam, pirate de son état, se lance à l'assaut d'un vaisseau, dont tous les marins et passagers s'enfuient... Tous sauf un: c'est un lapin. La lutte sera inégale...

Ce film de 1954 tire son titre de l'épopée de Raoul Walsh, parue quelques années plus tôt, Captain Horatio Hornblower... Mais c'est malgré tout à un autre film qu'il fait penser: un peu à la façon de Chuck Jones avec sa fameuse trilogie autour de la chasse au canard, Friz Freleng s'amuse avec des variations infimes sur le premier film, reprenant certains gags en les gérant différemment, et en les prolongeant de façon inédite... L'énergie spécifique à la rencontre entre Yosemite Sam et Bugs Bunny, de toute façon, fait naturellement le reste...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes Bugs Bunny
27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 15:55

Depuis l'affaire des Wrong trousers, le diabolique Feathers McGraw est sous les verrous, la police a mis en sécurité le diamant qu'il convoitait, et Wallace et Gromit peuvent aquer à leurs occupations: pour l'humain, inventer des machines toutes plus délirantes les unes que les autres, et pour Gromit, son propriétaire, rétablir un semblant de normalité. C'est que Wallace s'est mis en tête de participer à la course à l'intelligence artificielle, et a créé Norbot, un robot efficace pour effectuer toutes les menues tâches... Mais Feathers McGraw, depuis sa cellule au zoo, a réussi à hacker le robot et en change le fonctionnement. Il semble tout faire pour réussir à prendre le contrôle de la maison de West Wallaby Street. Mais pourquoi?

Loufoquerie militante, un ton absurde qui joue beaucoup des accents, une équipe de police particulièrement ineffocace, un méchant légendaire (et un regard vide qui fait froid dans le dos), plus les inventions de Wallace... On peut dire qu'on est en terrain connu, avec cette fois-ci, pour la deuxième fois seulement, un long métrage, après The curse of the wererabbit... L'idée de revenir en arrière et de baser cette nouvelle intrigue sur la situation d'un court métrage mythique est évidemment excellente, et l'idée d'inclure la frustration de Gromit, qui se sent particulièrement délaissé, est de fort bon aloi. 

Il y a peu de chances de se tromper, avec Wallace et Gromit, et le film fonctionne parfaitement, la dynamique repose sur du solide, et l'animation des studios Aardman est complètement à l'épreuve des balles. Cela étant dit, toutes proportions gardées, si on attend de tout nouveau film d'une franchise qu'il aille plus loin, on sera déçu. Je pense qu'il est difficile de faire mieux que le long métrage précédent, un sommet de rythme, d'invention et de scènes toutes plus folles les unes que les autres. Ici, on revient plus au train-train (admirable et roboratif, certes) des courts métrages... Pour parler en professeur, en terme de notes on ne dépasserait pas le 18 sur 20. On peut aussi s'en contenter, non?

 

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Published by François Massarelli - dans Aardman Nick Park Animation Wensleydale
24 décembre 2024 2 24 /12 /décembre /2024 23:43

Dory, la plus oublieuse des poissons femelles, vit une petite vie tranquille en compagnie de Marlin et Nemo, ses deux amis rencontrés dans Finding Nemo... Elle vit à l'abri de son pire souvenir, puisqu'elle n'a aucune capacité à imprimer les faits qui se déroulent autour d'elle. Mais elle a quitté un jour ses parents, et les a cherchés, jusqu'à ce qu'elle ne se rappelle plus qu'elle les cherchait...

Et un jour, alors qu'elle assiste le maître d'école local, elle se souvient: elle sait qu'elle a quitté ses parents et se rappelle même, comme dans un flash, d'un nom de lieu en Californie. La voilà partie, en compagnie de ses deux amis poisson-clowns...

Les films Pixar sont tous plus ou moins consacrés à une émancipation d'un personnage, à l'intérieur de lui- ou d'elle-même. Apprendre à accepter qu'on est un jouet, accomplir son destin quand on est un robot et qu'on est presque la dernière chose qui bouge sur notre planète, accepter de vieillir, accepter à la fois de grandir et d'appartenir à une communauté spécifique... Tous les longs métrages sont tournés vers cette réalisation d'un potentiel, généralement dans un contexte ultra-positif. Ce qui devrait avoir le don de me hérisser le poil tant c'est systématique...

Mais si on accepte de bonne grâce de les suivre, la plupart du temps (donc quand il n'est pas question de donner vie à des voitures moches) c'est aussi que les équipes de ces films ont toujours su rivaliser d'invention avec eux-mêmes, en deux points si complémentaires: d'une part, l'animation est toujours d'une complexité hallucinante, jusqu'à presque nous faire oublier qu'il s'agit d'animation, justement. Et d'autre part, la construction des personnages échappe au cliché. Ce que prouve ce film, qui reprend les personnages importants de Finding nemo, mais ne se contente pas d'être une suite. La quête de Dory est justement de retrouver ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Un personnage ultra-débrouillard, puisqu'elle doit en permanence pallier à sa mémoire qui est plus que défaillante!

Une fois qu'on aura admis qu'une "suite" du premier film est comme d'habitude, par définition même, on ne pourra que se réjouir devant cette odyssée en mouvement permanent, animée de fort belle façon, avec un humour de haute volée... Dans laquelle en plus de la qualité graphique, on reprend le principe qui faisait le sel de Nemo: une galerie haute en couleurs de personnages tous plus loufoques les uns que les autres, et qui ont tous besoin d'apprendre à surmonter leurs failles... Dory et sa mémoire, mais aussi le poulpe Hank qui souhaite tant échapper à l'immensité de l'océan, Destiny le requin baleine myope, ou encore le bélouga qui ne parvient plus à faire fonctionner son sonar depuis qu'il est en captivité... 

 

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Published by François Massarelli - dans Andrew Stanton Pixar Disney Animation Plouf!