Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
  • Contact

Recherche

Catégories

17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 18:42

Durant l'année 1954, les choses se tassent, et Bugs Bunny est de plus en plus routinier. Il n'en reste pas moins que l'on y trouve quand même en cherchant bien des classiques. Celui-ci en fait partie, bien qu'il joue sur des éléments anachroniques: Freleng imagine une histoire de gangsters, et le duo de truands qui se retrouvent aux prises avec Bugs Bunny sont inspirés plus des films des années 30 que des films noirs des années 50! Rocky, surtout, le très ombrageux "boss", avec son chapeau disproportionné... L'intrigue est simple, alors que Bugs Bunny, lapin citadin, se lamente d'entendre parler de l'ouverture de la chasse au lapin, qui va mettre ses congénères en danger, il se réjouit d'habiter en ville, et est témoin d'un hold-up spectaculaire, se retrouvant par erreur dans la voiture des deux cambrioleurs, Rocky et Mugsy. Le reste est classique: le lapin ne va faire qu'une bouchée des deux affreux...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 17:05

Daffy Duck n'en peut plus d'être en permanence la victime de l'humour dans des films qu'il estime indignes de lui, et s'en plaint auprès de J. L. (Warner). Pour preuve de sa bonne volonté, il amène un scénario, signé de Daffy Dumas Duck, pour un film dans lequel il interpréterait le rôle de The scarlet Pumpernickel, un bretteur de première classe. Prétexte à nous montrer bien entendu le résultat, un film de cape et d'épée avec une spectaculaire distribution...

Le casting: C'est sans doute le principal intérêt de ce film, qui est soumis à la loi des courts métrages de Jones dans lesquels Daffy Duck est en solo: c'est un minable, qui souhaite en permanence s'élever au dessus de son statut de minable... Donc, pour accompagner l'infortuné canard, on trouve une brochette de stars, dont Porky Pig, qui joue en gros le même rôle qu'aurait joué Claude Rains: le potentat local, jaloux de ses prérogatives, qui s'apprête à les consolider par un mariage arrangé. Elmer Fudd est un aubergiste local, et surtout Sylvester est le fourbe ennemi juré, sorte de shérif de Buckingham - avec un cheveu sur la langue.

C'est plaisant, comme toujours bourré de commentaires sur le cinéma, avec des remarques de Daffy sur les différences entre lui et Erroll Flynn. ON trouve aussi de nombreux clins d'oeil au style de Curtiz (Les ombres!!). Mais ce n'est pas non plus, dans l'ensemble, un chef d'oeuvre: l'animation en est, sans doute, trop sage...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Daffy Duck Animation Looney Tunes
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:49

Un peu d'histoire... dans les années cinquante, sentant venir l'age d'or de la télévision, les studios de cinéma comprennent qu'il n'est pas loin, le temps de mettre a clé sous la porte parce que les gens ne viendront plus voir dans les cinémas ce qu'ils ont chez eux. La décision est donc prise de changer les choses pour inciter les gens à se déplacer. la Fox a donc le Cinémascope, qui propose un spectacle élargi, qui sera bientôt étendu à quasiment toute la famille des studios. Et la Warner se distingue en sortant des films tournés selon un procédé de 3D assez efficace. Pour accompagner les films qui bénéficient de cette technologie, il semblait logique de prolonger l'expérience à d'autres films, bien sur... dont les cartoons.

Logiquement, la super-star des dessins animés Warner va être le premier personnage à bénéficier de la dite technologie. Et on annonce donc, voir l'affiche, une "laugh riot" en 3D... Laugh riot, ça veut dire qu'on rigole tout le temps...

Et donc on ne rit pas, mais alors pas du tout. C'est bien Bugs Bunny, puisqu'il est un carottophage à grandes oreilles, mais le film est d'une nullité absolue: Bugs s'installe en plein dans le pays du géant Paul Bunyan, et trouve des carottes géantes. Mais elles sont gardées par le chien géant de Paul Bunyan. 6 minutes et 50 secondes de perdues. Notons au passage que le film a été diffusé dans un DVD qui est essentiellement une compilation assez peu convaincantes (Beaucoup de McKimson, vous l'aurez compris), et bien sur en 2D.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:41

C'est un excellent Bugs Bunny, qui met en scène un héros qui n'avait rien à faire dans une galère qui ne le concerne en rien... C'est parque qu'il na pas tourné à gauche à Albuquerque que Bugs Bunny se retrouve en pleine corrida dans des arènes. Et alors qu'un taureau s'apprête à faire subir les pires horreurs à un toréador (Bien fait pour lui, mais c'est juste une remarque au passage), Bugs qui vient de débarquer entre les deux se fait éjecter à coups de cornes. Et selon sa formule consacrée... "This means war"!

Le film permet deux choses auxquelles l'équipe de Jones et Michael Maltese, comme toujours scénariste, excellent: d'un côté, déployer une invention exubérante pour les actions de BUgs BUnny, nettement plus volontaire et actif ici qu'il ne l'était dans Forward march hare, le précédent Bugs de Jones, ou dans le médiocre Lumber-Jack rabbit qui suivra. De l'autre, le metteur en scène et ses animateurs se sont beaucoup amusés à anier le taureau, qui est une grand eréussite, d'autant que Bugs Bunny s'amuse beaucoup avec lui, justement...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:27

Si on excepte un petit détail de principe, voici un excellent film, dans lequel l'équipe de Freleng fait exactement ce qu'elle sait si bien faire: une série de variations infimes et exubérantes, très rythmées et souvent musicales, sur un gag ou deux, le tout basé sur une situation de départ en béton: Yosemite Sam est un voyou urbain, pour changer, qui un jour tombe sur un journal qui annonce qu'une veuve (La fameuse "Mammy" de Tweety et Sylvester) a hérité de plusieurs millions de dollars. Il prend la décision de la séduire, afin de pouvoir profiter des millions (Qui lui serviront, bien sur, à faire le mal).

Et c'est là que se situe le petit détail qui me chiffonne: Bugs Bunny décide de faire une bonne action, et le dit. le personnage devient assez clairement mièvre... mais on ne va pas s'en plaindre trop longtemps, parce que si les tentatives de séduction de Sam sont hilarantes (En gros, s'introduire chez la dame, l'embrasser un peu, puis lui courir après comme un fauve en rut, ce qui n'est manifestement pas pour lui déplaire!), les stratagèmes de Bugs seront assez réjouissants aussi. Notamment, il se fait passer pour un autre prétendant à l'accent Français (Il parle comme Pepe le Pew, bien sur) ou encore il va avoir recours à son astuce numéro1: le déguisement, assorti à une imitation convaincante. Donc, on assiste ici à de nombreuses scènes dans lesquelles Yosemite Sam court après Bugs Bunny dans le but de lui faire subir les derniers outrages...

Une petite note au passage, qui sert essentiellement à enfoncer le clou: je dis souvent à quel point les films de Bob McKimson sont minables. Ici, Freleng lui emprunte un gag, celui des bosses du très très très très mauvais film Rabbit's kin. Parce qu'il lui avait plu, ou pour lui montrer comment faire? Je penche personnellement pour la deuxième raison.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:19

Un petit Freleng routinier, dans lequel comme souvent le monde semble se résumer à l'existence d'un lapin et d'un tout petit homme... Pour continuer à faire des variations sur le personnage de Yosemite Sam sans trop le dénaturer, son créateur en fait un colonel de la guerre de sécession! Et s'amuse avec la Mason-Dixon Line, cette "frontière" qui délimitait les états du Nord de ceux du Sud avant la guerre en question, et qui divise malgré la réconciliation les deux civilisations jusqu'à aujourd'hui: Bugs Bunny, éternel nordiste, constate que la sécheresse a eu raison de la dernière carotte, il décide donc d'aller en Alabama, où paraît-il on a établi un récent record de production de carottes... Mais passer vers "Dixieland" va s'avérer difficile, compte tenu du fait que Sam est un soldat Sudiste qui n'a, depuis 90 ans, pas encore reçu l'ordre de cesser sa mission. Celle-ci consiste à empêcher tout nordiste d'entrer...

La fameuse ligne fictive est bien réelle ici. Elle est une démarcation spectaculaire entre la vert pays Sudiste, défendu par le petit énervé, et le Nord brûlé par la sécheresse...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 18:01

Il faut admettre que de tous les metteurs en scène qui ont pris en main le personnage de Bugs Bunny, Chuck Jones a été depuis le début le plus soucieux de varier les films, et de renouveler constamment les aventures du héros. C'est passé par toutes sortes de variations, dont celle-ci est assez unique en son genre: au début du film (sorti assez peu de temps après la guerre de Corée), Bugs Bunny reçoit pas erreur un courrier en fait adressé à un certain B. Bonny, lui annonçant son incorporation dans l'armée. Comme Daffy Duck chez Bob Clampett, cette nouvelle ne le fait pas spécialement bondir de joie... On suit donc les aventures du troufion Bugs Bunny qui devient assez rapidement le souffre-douleur de son sergent, qui va par conséquent lui-même souffrir.

Le film est moyen; bien sur il est esthétiquement intéressant avec comme toujours chez Jones un jeu de réactions très stimulant. Mais le personnage de Bugs tend à se perdre dans cet environnement qui le rend assez mal à l'aise, d'autant que beaucoup de ses bourdes seront involontaires. Quand Bugs Bunny commet des sottises sans en avoir l'intention il devient à peu près aussi passionnant que, disons, Mr Magoo. C'est à dire sans intérêt.

A noter un gag étrange: quand Bugs Bunny se présente, les officiers lui répondent des choses du genre: C'est ça, et moi je suis Porky Pig. Ca tombe complètement à plat...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 22:59

Mais pourquoi donc ranger ce film dans la catégorie "Bugs Bunny"? je ne peux pas répondre à cette question, surtout si vous n'avez pas vu le film. Ce serait mal...

Pour ce qui est de l'intrigue, ce film annoncé par des titres très élaborés et annonciateurs d'aventures médiévale, commence par une tentative de Daffy de se prendre pour D'artagnan: mais le décor s'en va... à partir de là, il entre dans un dialogue de plus en plus houleux avec son animateur, qui fait tout pour l'indisposer. Il va jusqu'à l'effacer, et le film est un festival de méta-gags, avec un personnage désespéré qui est prêt à se raccrocher à tout, alors qu'il est évident que chaque changement va tourner à la catastrophe. C'est une merveille, un tour de force même, et comme souvent chez Chuck Jones derrière le gag et l'éclat de rire, se cachent des tourments et une panique existentielle, indicible et parfaitement angoissante.

Duck Amuck (Chuck Jones, 1953)
Duck Amuck (Chuck Jones, 1953)
Duck Amuck (Chuck Jones, 1953)
Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Daffy Duck Animation Looney Tunes
16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 22:50

Un puma terrorise un lapin, qui vient se réfugier chez son voisin Bugs...

Quand Friz Freleng construit un film entier sur un gag et un seul, répété ad vitam eternam, c'est magique, et ça s'appelle High-diving hare. Si en revanche Bob McKimson le fait, c'est une catastrophe. Mais le fait d'avoir choisi un seul gag (Bugs Bunny affronte un puma stupide, auquel il demande invariablement combien de sucres, ou Lumps, en Anglais, ce qui veut aussi dire "Bosses", il veut dans son café, avant de lui asséner de nombreux coups de maillet) n'est pas le pire: ici, Bugs vient en aide à un lapin insupportable et très laid, qui parle très vite, et c'est minable. Même chez Disney on ne descendait pas aussi bas dans la vulgarité graphique.

Bref: à fuir.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 22:44

Et maintenant, une curiosité: ce film réalisé par Bob McKimson est bon. Il se passe au Texas, et l'histoire de Tedd Pierce est l'occasion d'un grand nombre de gags liés à l'état: la ville de Dallas a été rebaptisée Dollars, par exemple... Bugs y vit tranquille à l'ombre des derricks, mais un riche Texan qui passe par là constate qu'il y a un trou dont aucune goutte de pétrole ne sort, et décide d'y installer un derrick. On est un peu dans un sujet à la Chuck Jones/Michael Maltese, organisé autour de la défense du territoire, sauf qu'on n'y sent pas de danger réel pour Bugs. mais l'adversaire, cette fois, est un petit Texan colérique qui a des points communs avec Sam... Il est aidé d'un improbable chauffeur-homme de main, muet et ridicule, qui s'appelle Maverick, et aime à manier la dynamite. On n'est pas inquiet pour notre héros, bien sur, mais le film se laisse voir avec un réel plaisir...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes