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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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28 octobre 2017 6 28 /10 /octobre /2017 11:28

Après Porky's garden de Tex Avery, on retoure au même thème mais cette fois le simple désir de posséder un beau jardin est une motivation suffisante, Porky Pig ne doit pas ici participer à un concours agricole. mais la rivalité reste, avec cette fois un poulailler qui croit le jour de gloire arrivé en voyant l'excellence du choix de légumes disponibles à côté de chez eux...

La première partie concerne essentiellement les préparatifs et le travail de Porky et son chien, pour planter et entretenir le jardin. Les poules débarquent dans le film après 3 minutes, et prennent le pouvoir sur le film... On a donc une série de gags liés à l'idée que les poules font leurs courses chez Porky... Avant que la situation ne dégénère et que le cochon ne déclare forfait. Un film honnête, oui, mais qui donne l'impression d'être un peu là pour rien.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
28 octobre 2017 6 28 /10 /octobre /2017 11:19

C'est l'anniversaire de Porky Pig, qui avec son chien Black Fury, se prépare à accueillir ses invités. le chien veut se faire beau mais trouve le moyen de mettre minable à la lotion capillaire, ce qui le met dans un état particulièrement désastreux... Pendant ce temps, le maître des lieux reçoit un cadeau idiot: un ver à soie particulièrement productif, qui ne s'arrête jamais et produit plusieurs chapeau et soutien-gorges par minute. Enfin deux invités arrivent, un pingouin extrêmement vorace, et une oie qui ressemble à une version déformée de Donald Duck... Le reste est idiot, mais alors idiot... Et totalement irracontable.

Le chien saoul va pour sa part occasionner des dégâts: d'une part il a du savon à barbe sur la bouche donc on a droit au bon vieux gag du chien enragé; ensuite, il n'est de toute façon pas reconnaissable puisque, ayant avalé de la lotion capillaire, sa toison est devenue touffue. Mais l'essentiel de l'idiotie provient des deux invités; l'oie étrange, et le pingouin: celui-ci a par inadvertance avalé de ver à soie, qui continue sa production... Ca va vite, et comme souvent, un léger malaise s'installe devant tant de bêtise destructive...

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett
28 octobre 2017 6 28 /10 /octobre /2017 11:09

Porky Pig rejoint avec ce film le cercle très fermé des comédiens ayant interprété un pompier... Parmi lesquels Chaplin dans The fireman, en 1916. Ce n'était pas son meilleur film, mais de toute façon l'inspiration ici est plus située du côté de Mack Sennett, avec l'intervention des pompiers pour combattre le feu qui menace un immeuble imposant, et de nombreuses personnes à sauver: typiquement pour Frank Tashlin, le début est marqué par la vitesse et un désir de faire du cinéma, du vrai, avec son rythme, son montage, ses pleins et ses déliés; a voiture de pompiers fonce droit devant elle, on voit l'incendie au loin, mais la course folle s'arrête pour faire passer une famille de chats...

Pour le reste, c'est un impressionnant festival assumé de mauvais goût et de gags politiquement incorrects: une dame en surpoids qui demande à "ce qu'on la mette sur la rue" se retrouve jetée dans le vide par le pompier (Particulièrement obtus, voire bas du front) venu la secourir. Ce dernier a par ailleurs un problème de communication: quand Porky lui dit d'ouvrir l'eau, il se déplace lentement (Mais alors vraiment lentement!) jusqu'à lui pour demander de répéter, puis retourne aussi lentement vers son robinet... Un homme qui tombe à toute allure traverse un nuage de cendres, et en ressort en blackface, mais bien moins lentement... Quand le film se termine, que l'immeuble n'est plus qu'un souvenir (Images accompagnées de la sonnerie aux morts), c'est le feu qui triomphe... Quant à Porky, on ne le voit décidément pas beaucoup.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 11:42

Un "five and ten", c'est un bazar à 5 et 10 cents, où tous les accessoires que vous trouverez sont à des prix défiant toute concurrence, car issus de lots parfois invendus. Et c'est là toute l'ambition de Porky Pig, qui (Mais pourquoi?) s'embarque sur un bateau afin d'aller installer son business sur une île paradisiaque... Le toujours optimiste écrit au bout de quelques jours 'Je vais bientôt approcher la terre", avant d'ajouter: "j'espère"... Et en réalité, il n'y parviendra pas: repéré par une colonie de poissons rigolos, il va devenir leur victime: il lui dérobent tout son fonds de commerce, et le film dégénère en une série de vignettes montrant comment avec tous les objets du bateau, les poissons recréent une ambiance de soirée Hollywoodienne!

Encore un prétexte à déchaîner la verve caricaturiste des animateurs et dessinateurs de Leon Schlesinger. Et pour résumer à un gag, lorsque deux godillots (pas de la toute première fraîcheur) tombent du bateau, un poisson s'en retrouve affublé, ce qui lui fait d'immenses pieds, et la réplique alors est inévitable: "I vant to be left aloooone"... On ne se répète pas à la WB: on recycle, voilà tout...

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett
26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 11:33

Bob Clampett, quand il s'attaque au western, se plait à torturer la forme. Celle du genre en lui-même dans lequel il va apporter des modifications sensibles. Celle des personnages ensuite car Clampett ne peut pas, ne veut pas que ses personnages ressemblent à ceux des autres! Enfin, il va aussi modifier les règles d'or du genre; par exemple, sa parodie de Red Ryder est un bonhomme lent et doté de surpoids! Porky, scout d'une caravane de pionniers, fait la rencontre inattendue du terrifiant Injun Joe, un Indien solitaire, sans cheval, qui à lui tout seul semble tenir tête à l'humanité toute entière... C'est un de ces films de transition, dans lesquels l'animateur se plait à tourner autour du pot, mais sans que l'ensemble soit totalement abouti.

...Et comme le veut l'habitude du metteur en scène, il y a placé un personnage qui n'obéit pas aux règles de la réalité physique, tant et si bien que son apparition deviendrait presque inquiétante: un hillbilly détenteur d'un secret, et dont la démarche idiote risque de vous hanter pendant des heures. Le film sera refait en 1945 sous le nom de Wagon Heels.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett
26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 11:27

Ce film est une petite graine: Porky pig s'est déjà (Pour son malheur) essayé à la chasse au canard avec Porky's duck hunt, en 1937, de Tex Avery. Comme on le sait, il avait rencontré à cette occasion un canard cinglé, créé et animé par Bob Clampett, qui lui avait volé la vedette: c'était la création de Daffy Duck. Cette fois-ci, eh bien, on reprend la même situation, sauf que l'animal cinglé est... un lapin. Donc ce lapin anonyme, blanc et pas particulièrement remarquable, même s'il est particulièrement énervant, et qui parle avec la même voix que Daffy Duck (Mais sans le souci de diction) dans sa première apparition, et qui est totalement incontrôlé, est l'ancêtre de...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Bugs Bunny
25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 17:24

Sous ce titre glorieusement inévitable, bien que situé 12 années après la sortie du film de Raoul Walsh What price glory, se cache un film hallucinant à plus d'un titre, dans lequel Bob Clampett révolutionne à tout jamais la vision d'une ferme de dessin animé (Un univers que par ailleurs, il a déjà largement exploré), mais aussi la vision de la première guerre mondiale en cartoon, et par dessus le marché multiplie les Daffy Duck quasiment à l'infini... L'intrigue est simplissime: Porky Pig souhaite nourrir sa volaille, mais les canards d'un gang local leurs volent la nourriture. Le cochon essaie de parlementer, mais les canards répondent par une lettre d'insultes grossières... La guerre est déclarée.

Ce qui frappe, à un an du second conflit mondial (Que tout le monde pressentait), c'est à quel point Clampett (Et Daffy Duck et tous ses canards) s'en fout. Si j'osais, je dirais qu'il s'en fout comme de l'an 40... Mais ce serait trop facile. Car un tel film, qu'on imagine très bien tourné par d'autres, à plusieurs époques, aussi bien chez Schlesinger qu'à la MGM voire chez Disney, débouche le plus souvent sur une métaphore à vocation didactique. Blitz Wolf, Der Fuehrer's face ou Bugs Bunny nips the Nips, avec toute la mauvaise fois triomphante dont ils font allègrement preuve, sont tous d'authentiques films de propagande, dans lesquels le message est clair: battez-vous! Faites de la purée de nazis! Un message sain, vital même, mais ce n'est évidemment pas le sujet de cette critique. 

Oui, parce que Clampett, dans son film, s'amuse en permanence: il exagère le militarisme, nous montre un Daffy Duck armé jusqu'aux dents qui s'approche d'un autre et demande le chemin du front... avant de foncer dans l'autre sens. Il nous montre des poules qui au lieu de défendre leur ferme se posent tranquilles pour un petit goûter à a fraîche (Rappelons-nous qu'en plein effort national, il nous montrera Daffy Duck tentant d'échapper à la conscription dans Drafty duck, en 1945). A l'inverse, il arme ses poussins, qui deviennent une redoutable force guerrière, et surtout il montre l'efficacité des canards, qui sont non seulement des voleurs (de maïs), mais pour faire bonne mesure, sont aussi zinzins. Clampett reprend d'ailleurs son premier titre de gloire, l'animation du canard fou qu'il avait utilisée pour Porky's duck hunt de Tex Avery.

Enfin, si on identifie clairement les poules et Porky comme les forces du bien, il me semble qu'il adopte plus souvent le point de vue des canards. Pire: ils gagnent. Enfin, la bataille du rire, au moins. Ce type ne respectait rien...

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett
25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 17:18

Le Pony Express n'a pas inspiré tant de dessins animés que ce qu'on aurait pu attendre. Même Avery est un peu passé à côté, lui qui était pourtant Texan et si attaché à l'histoire de l'ouest! Donc ce film, qui voit Porky Pig en employé de poste, inepte et rabaissé constamment par ses supérieurs, est une exception bienvenue; dommage que ce ne soit pas l'oeuvre d'un Avery ou d'un Clampett! Mais c'est quand même un exercice plus qu'acceptable: Porky Pig s'y voit confier le courrier à transporter par erreur, et bien sûr, une troupe d'indiens s'intéresse à lui. L'occasion pour une série de gags particulièrement idiots sur leurs montures (l'un d'entre eux est à bicyclette, par exemple...). Anecdotique...

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 17:09

Porky pig est sur le point de se lancer dans une nouvelle carrière: il a pris des cours (A la "Sucker academy"!) pour devenir un chef d'orchestre de swing, et les références ne lui manquent pas: il est prêt à prendre la relève de Rudy Vallee, Benny Goodman... Voire Leopold Stokowski! Mais pour percer, il lui faut entrer au club 'Crocadero', et... $25 l'assiette (Avec un supplément de 50 cents pour la nourriture, précise un panneau!). Mais il trouve vite une occasion: on cherche un plongeur. Et ce soir-là, miracle: les chefs d'orchestre qui devaient venir sont restés coincés. A Porky de montrer ce qu'il sait faire...

Le scénario de ce film est propice à n'importe quel traitement: j'imagine très bien Tex Avery, Bob Clampett voire Friz Freleng faire un excellent film avec de tels débuts. Avery aurait probablement soigné tout ce qui entoure l'action principale; Clampett aurait forcé la dose des allusions musicales, et Freleng aurait concentré ses efforts sur l'adéquation entre animation et musique. Quant à Tashlin, il ne tranche ni ne choisit, et fait tout ça! Avec en particulier une interprétation d'anthologie de Cab Calloway par Porky Pig.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 09:35

Sorti en janvier 1938, ce film montre une fois de plus la veine 'rustique' (pour ne pas dire agricole) du personnage de Porky Pig. C'est un paradoxe, pour un cochon, de se retrouver à la tête d'une ferme, mais bon... Le père de Porky est mal parti: son unique vache ne donne plus de lait, et il a recours à sa dernière chance: une vache mécanisée. Porky, toujours aussi sentimental, organise la compétition entre la vraie vache, dont il rappelle la véritable valeur vénérable, et la bestiole mécanisée. 

...Et ce n'est que ça: une machine dont il sort des bouteilles de lait, puis des crèmes glacées, et c'est gag sur gag. L'équipe Clampett s'amuse... Nous aussi.

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett