12 mars 2016
6
12
/03
/mars
/2016
10:28

Suivant le très controversé Which is witch (Friz Freleng), que la Warner n'est pas prête d'éditer, à mon avis d'après les images que j'ai vues, ce film est donc le dernier de 1949 pour Bugs Bunny, et c'est un tel classique, qu'on se demande si ça aut la peine de le présenter. C'est une merveille de mélange parfait entre exploitation des personnages, absurde et histoire. Il conte la confrontation entre Bugs Bunny, désireux de manger des carottes bien entendu, et le shériff de Nottingham souhaitant protéger le jardin du roi, le tout ponctué d'intrusions idiotes de Petit Jean, annonçant à plusieurs reprises que "Don't worry, never fear, Robin Hood will soon be here!" avant de constater que tiens, non.
Le film coule tout seul, avec ses trahisons à l'intrigue (Le roi, au lieu du prince, le costume du shériff qui renverrait à une époque plus proche de la renaissance qu'au moyen-âge, etc) et ses situations qu'il vaut mieux ne pas disséquer: ainsi lorsque Bugs embobine le shériff, celui-ci se met à construire une maison quasiment entière avant de constater qu'il y a eu embrouille. Soit un temps approximatif de six mois; et tout en Petit Jean est absurde... Enfin, Bugs y incarne un personnage hautement royal, avec le décorum poussé jusqu'aux limites de l'absurde. Mel Blanc, mais ce n'est pas nouveau, fait un boulot superbe avec les voix, et une star inattendue fait un détour surprise à la fin.
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes
12 mars 2016
6
12
/03
/mars
/2016
10:18

C'est bien la première fois que Jones applique ses recettes sentimentales au personnage de Bugs Bunny. Le metteur en scène de Sniffles takes a trip, et de l'admirable Feed the kitty confronte ici le lapin voyageur à un pingouin de petite taille: arrivé par erreur (Il n'a pas tourné à gauche à Albuquerque) au pole nord, Bugs est témoin d'une scène de chasse, avec un inuit costaud qui pourchasse un tout petit pingouin. En gros, la dynamique du film tourne autour de deux éléments simples: d'une part, sauver le pingouin, d'autre part s'en débarrasser, parce qu'il est extrêmement collant, et que Bugs n'a que cinq jours de vacances à passer et qu'il aimerait bien se rendre à Miami...
C'est un classique, qui se suffit à lui-même, avec son mélange assez fin de sucreries (Le tout petit, tout petit pingouin est effectivement assez mignon, ce qui nous change des étranges créatures en baskets habituellement proposées par Chuck Jones) et d'un certain mauvais esprit: après tout, Bugs Bunny tente un moment de se débarrasser du petit pot de colle d'un coup de pied en traître... Mais on voit bien que sa conscience prend le dessus, cette fois c'est fait, les films d'animation de la Warner commencent à viser un public de plus en plus enfantin. Cette tendance va être de plus en en plus évidente au fil des années. Ce qui ne nous empêche pas de prendre du plaisir avec ce film fort bien mené.
Published by François Massarelli
-
dans
Animation
Bugs Bunny
Looney Tunes
12 mars 2016
6
12
/03
/mars
/2016
10:12

Comme quoi, tout arrive! Ce film est splendide (Bon admettons que Bugs est moche, mais ça...), drôle, enlevé et surprenant! Si ce n'était le design des personnages qui trahit la patte de McKimson, on l'attribuerait volontiers à Freleng ou Davis! Bugs Bunny y accepte d'acheter à trois petits cochons une maison en paille, avant de constater que son destin est d'être soufflée par un loup soucieux d'accomplir la prophétie du conte. Logiquement, une fois la maison détruite, Bugs achète donc aux trois escrocs une maison en bois, et va vite non seulement s'allier avec le loup, il va également lui filer un coup de main pour la destruction de la maison en brique.
Ce qui prouve que même McKimson pouvait le faire: se glisser dans un conte de fées classique, le dynamiter (Littéralement d'ailleurs) de l'intérieur et prendre du plaisir avec les personnages: le loup est délicieusement idiot, les cochons sont horriblement répugnants, pour une fois.
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes
12 mars 2016
6
12
/03
/mars
/2016
10:07

J'ai déjà suffisamment dit à quel point je pensais qu'il était illusoire d'attendre grand chose des films de McKimson, ses personnages mal foutus (A commencer par la caricature de Bugs Bunny qui est le héros de ce court métrage), son animation erratique, son rythme mou du genou... J'ai donc, en essence, déjà parlé de ce film qui est exactement la description que je viens de livrer. Bugs Bunny est à un stade de course de chiens, et s'intéresse au destin du faux lapin que poursuivent les lévriers. Rien, absolument rien, n'a d'intérêt ici.
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes
6 mars 2016
7
06
/03
/mars
/2016
10:05

C'est le plus souvent Chuck Jones qui a montré Bugs Bunny en milieu musical, et celui-ci est un classique. Il fonctionne suivant un principe simple: pour donner à Bugs le beau rôle, on peut l'autoriser à se comporter de façon très agressive, à la condition de faire en sorte que son comportement soit motivé par une attaque déplacée à son encore. Ainsi, ici, il réagit à l'agression dont il est victime, par un chanteur d'opéra qui ne supporte pas que Bugs joue du banjo quand il répète. Le lapin va donc saboter la performance du gros chanteur aux cheveux longs à l'Hollywood Bowl, notamment en se déguisant en Leopold Stokowski...
Published by François Massarelli
-
dans
Animation
Bugs Bunny
Looney Tunes
6 mars 2016
7
06
/03
/mars
/2016
09:58

Un Bugs poids léger, l'un des rares à avoir été mis en scène par Arthur Davis. Celui-ci fait voir sa différence, le film ne ressemblant finalement à aucun autre. Il nous montre Bugs improvisant une histoire idiote pour renseigner un touriste sur une plaque posée sur le Brooklyn Bridge: Steve Brodie y aurait plongé dans l'East River, ce qui est authentique. Ce qui ne l'est pas, c'est qu'il aurait sauté dans l'eau parce qu'il était obsédé par les lapins... Le court métrage nous l'explique.
Davis révèle d'une certaine façon un secret de polichinelle: Bugs Bunny est un menteur, un affabulateur, tout en étant son propre personnage dans toutes les histoires qu'il peut raconter. C'est un professionnel du déguisement, doté du don d'ubiquité. Et le film joue de tous ses aspects, en les soulignant, tout en promenant ses personnages dans un New York de 1880, ce qui est assez plaisant...
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs
Animation
Looney Tunes
Arthur Davis
6 mars 2016
7
06
/03
/mars
/2016
09:54

L'erreur que commet Bugs Bunny, dans ce court métrage d'anthologie, est d'imaginer qu'il peut se rendre dans la ville du far-west où habite Yosemite Sam sans avoir des ennuis... Il y est donc, en aboyeur forain, présentant à la foule un numéro de cirque sensationnel: un saut de la mort das un bac d'eau. Yosemite sam veut bien le voir, avec une impatience phénoménale, et... l'artiste télégraphie pour annoncer qu'il ne viendra pas. Sam oblige Bugs à le remplacer. Après cette courte introduction, le reste du film est basé sur un gag et un seul, dans toutes les variantes possibles: Sam veut obliger Bugs, sous la menace d'une arme, à faire le saut, mais c'est finalement le cowboy qui le fera à sa place. C'est merveilleux...
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes
6 mars 2016
7
06
/03
/mars
/2016
09:47

Le film commence dans une forêt où Bugs constate qu'il y a des affiches un peu partout: on offre des récompenses pour des captures d'animaux nuisibles. Lorsqu'il s'aperçoit qu'on n'offre que 2cents (Par opposition aux 75 $ pour un ours...), son sang ne fait q'un tour, et il décide de montrer à quel point il est nuisible. Il va se lancer dans une campagne de destruction sur l'ensemble des Etats-Unis.
Au moins, ce film de Bob McKimson (Qui souffre donc des mêmes problèmes d'animation statique et de laideur des dessins, que tous ses autres films, on n'en sortira pas; et bien sur les proportions de Bugs sont mal fichues) a un script malin, propice à des débordements, et qui sort du cadre habituel tout en construisant son intrigue sur une valeur sure: la vanité du héros.
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes
6 mars 2016
7
06
/03
/mars
/2016
09:39

Chuck Jones promène cette fois Bugs Bunny sur le Mississippi, où il va le confronter à un ennemi inattendu, du moins pour le metteur en scène. Comme on le sait, les réalisateurs Warner avaient tous leurs personnages fétiches, et Jones, à de rares exceptions près (The Scarlet Pumpernickel en est une), n'a jamais animé le fameux Yosemite Sam, essentiellement la propriété, voire l'alter ego, de Friz Freleng. C'est bien sur dommage, car le personnage permet beaucoup... C'est sans doute la raison pour laquelle ici, Bugs est confronté à un colonel Sudiste devenu tricheur sur les bateaux du Mississippi, qui ressemble beaucoup au pirate/cowboy de 52 cm de haut... Et comme dans les films de la formule Sam/Bugs, les gags deviennent vite jovialement répétitifs: Bugs est un passager clandestin sur le bateau, on veut le jeter à l'eau, mais ce sont les autres qui se précipiteront dans la boue du fleuve...
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes
6 mars 2016
7
06
/03
/mars
/2016
09:33

Continuant son exploration des possibilités du personnage de Bugs Bunny, Jones l'envoie en Ecosse pour un film classique, qui va permettre une fois de plus un de ces étranges déguisements proportionnellement incorrects qui caractérisent le lapin. Bugs émerge en Ecosse, donc, et commence par revenir sur sa carte, estimant qu'il aurait du tourner à gauche à Alburquerque, comme d'habitude. Le reste est essentiellement une confrontation formelle avec tout ce qu'une visite des Highlands peut permettre, notamment en matière de folklore. On notera que le film aurait très bien pu s'appeler Bunny Scotland.
Published by François Massarelli
-
dans
Bugs Bunny
Animation
Looney Tunes