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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 12:08

Bien que saupoudré de références à Shakespeare, ce court métrage est probablement l'un des plus indigents proposés dans le cycle de Bugs Bunny jusqu'à présent, et inaugure mal de la suite: on n'a pas vraiment envie de voir les suivants, en réalité... Il paraîtrait facile d'en incomber la faute à son metteur en scène, l'ancien assistant de Chuck Jones devenu metteur en scène à part entière. Non, on pourrait finalement rejeter la faite sur Jones lui-même, créateur de l'abominable sorcière Hazel. Bref, encore un film pour rien.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 12:00

Voilà une belle rareté: un flm de Bugs Bunny dans lequel aucun mot n'est prononcé. On peut toujours dire que ce n'était pas la peine de mobiliser l'un des héros de dessin animé les plus bavards si c'était pour qu'il ne dise rien, mais il fallait aussi un maître de la pantomime et du déguisement pour ce film, et le résultat donne raison aux auteurs: Bugs Bunny, chef d'orchestre sérieux et auquel on ne la fait pas, donne un concert, et emporté par l'élan artistique, interprète intensément toutes les oeuvres qu'il conduit... à plus forte raison parce qu'une mouche l'importune en permanence.

C'est brillant, enlevé et surprenant. Le film n'a qu'un défaut: le design toujours plus laid du personnage de Bunny, encore qu'il soit un peu plus traditionnel ici que dans Hare-way to the stars. On notera que pour une fois Jones partage son crédit avec son assistant Abe Lewitow, celui-ci fera bientôt partie des nouveaux metteurs en scène qui s'essayeront à rendre la relève des trois vétérans dans les mois qui viennent... Avant que le studio ne cesse de s'embêter à faire de nouveaux films.

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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 11:49

Ce solide exercice de style met aux prises Bugs Bunny dans un moyen-âge rigolo, inspiré des contes de la table ronde, avec le "Chevalier noir". Sous ce surnom menaçant, se cache en réalité un tout petit chevalier, qui chevauche d'ailleurs non ps un cheval, mais bien un dragon, et et dont le système pileux roux ne risque pas de passer inaperçu... Bugs est le fou du roi Arthur, le seul à ne pas avoir tenté de s'attaquer au chevalier qui a subtilisé, non le Graal, mais une épée chantante. C'est glorieusement idiot, et avec Yosemite Sam (Car c'était lui! Au passage, le seul des chevaliers du film à ne pas feindre un abominable accent Britannique), on tient une fois de plus une image qui va se transformer en icône: celle d'un tout petit homme en armure juché sur un dragon tout vert...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 11:41

Le retour de Marvin le martien, toujours aussi lunaire, si j'ose dire, s'opère à partir d'une intrigue toute bête: inconscient du fait qu'une fusée s'apprêtant à décoller est installée juste au dessous de son terrier, Bugs mal réveillé quitte son domicile et se retrouve dans un véhicule en partance pour l'espace... Avant de faire halte sur une sorte de base spatiale, tenue par Marvin, qui prend la décision de faire exploser la terre parce qu'elle lui bloque la belle vue sur Vénus...

C'est amusant, bien sur, même si je vais encore râler parce que Jones a cochonné encore plus le design de Bugs Bunny, de plus en plus carré. C'est malgré tout un bon court métrage, qui est empreint de cette vision plus saugrenue que baroque de l'espace que Chuck Jones allait encore plus explorer dans d'étranges dessins animés dans les années 60, dont des Tom et Jerry absolument repoussants...

En attendant, on appréciera l'invention pour ce dessin animé des Martiens-minute: il faut juste ajouter de l'eau...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:57

Une fois n'est pas coutume, un McKimson regardable, avec en plus une mission clairement identifiée pour Bugs Bunny: il doit être le compagnon d'une lapine ultra-rare que l'oncle d'Elmer a confiée à ce dernier. Comme on est dans l'univers de McKimson (Créateur de l'infect Diable de Tasmanie, de Gruesome le gorille, de Pete le puma idiot, entre autres...), la lapine est une solide bougresse, vaguement obsédée sexuelle, et pas aguichante pour deux sous... Ca se laisse regarder, donc.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:50

La rivalité entre Daffy Duck et Bugs Bunny, une fois de plus, s'étend à l'univers du show business. Daffy Duck est jaloux de son partenaire, et décode de tout faire pour qu'on ne voie plus que lui. Friz Freleng s'amuse (un peu) avec l'univers du music-hall, ses danses rendues de manière impeccable, et surtout se délecte de faire monter la sauce vers un point de non-retour qui est cette fois particulièrement franc, et particulièrement noir! On notera que dans ce milieu des année 50, alors que ses concurrents vont faire évoluer leur graphisme, Chuck Jones vers plus d'abstraction, d'exagération et d'angles, et Bob McKimson dans la régression systématique, Freleng lui ne change rien à ses personnages.

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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Daffy Duck Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:44

C'est exactement pour ce type de projet, totalement fou, grandiose et ridicule à la fois, et le fait que ça impliquera toujours des recherches esthétiques hallucinantes quand il se le permet, qu'on aime Chuck Jones en dépit de tout: son gout pour la redite, sa propension à faire faire à ses personnages exactement le contraire de ce qu'on aimerait les voir faire, de l'évolution parfois embarrassante de son dessin à l'approche des années 60. Donc, Elmer chasse le lapin-Walkyrie dans l'univers de Wagner, et ça marche. "Be very quiet... I'm hunting rabbits". Indescriptible, drôle, et totalement opératique.

What's opera doc? (Chuck Jones, 1957)
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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:37

On prend les mêmes, et on recommence... presque. J'ai déjà dit une fois ou deux que je considérais McKimson comme un sous-doué de l'animation, on ne va donc pas le redire. Et une fois qu'on a souri un peu à entendre le diable de Tasmanie parler en faisant des prouts avec la bouche, force est de constater que de recycler cent fois les mêmes gags ne fait pas tellement avancer le schmilblick. Bien sur, c'est ce qu'a fait Tex Avery à la MGM, qui est loin d'être sa meilleure période, mais... Avery, lui, avait du talent.

Un seul atout pourtant dans ce film: si on regarde la scène durant laquelle le monstre mélange la salade, on constatera qu'il y a dedans beaucoup de petits animaux mignons... morts.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:26

Bugs et Daffy Duck arrivent au pays des mille et une nuit par erreur (Ils n'ont pris la bonne direction après Albuquerque...) et échouent... dans la caverne d'Ali-Baba! Ce qui n'émeut pas Bugs outre mesure, mais le canard quant à lui est fortement secoué par la vue des richesses: il lui fait tout garder pour lui, ce qui ne va pas être facile puisque Hassan, le gardien des lieux, a pour mission de tuer toute personne qui s'approche...

C'est un classique,l'un des rares de cette période de misère! Le "couple" Bunny-Daffy fonctionne parfaitement, organisé autour de la différence entre l'insouciance triomphale de Bugs Bunny, et la veulerie militante de l'éternel râleur qu'est la canard... C'est essentiellement un film de Daffy Duck, qui vole le plus souvent la vedette avec des expressions formidables, et des répliques qui tuent. L'animation est très fonctionnelle, et le script ne nous laisse aucunement dans l'insatisfaction...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:54

J'avais exprimé mes réserves sur l'opportunité de coupler Bugs Bunny et Wile E. Coyote, fameux animal malchanceux du sud-est des Etats-Unis, à l'occasion du film de Jones Operation rabbit (1952)... Il faut croire que je suis le seul que ça ait gêné, car ils sont de retour, pour une nouvelle série d'ingéniosité mal placée, et une fois de plus bien malchanceuse, de la part du canidé. Qui s'en prend bien évidemment plein la figure, une fois de plus... L'essentiel des tentatives tourne autour de l'utilisation par le coyote d'un ordinateur qui a plus d'un tour dans son sac... C'est plaisant, une fois admise l'énervante opportunité de remplir le film de monologues insupportables.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes Wile E. Coyote