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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:32

On prend les mêmes et on recommence... presque. Il faut croire que le public, ou les décideurs de la Warner, ont apprécié la confrontation de Bugs Bunny et d'Hazel la sorcière, dans Bewitched Bunny (1954). la sorcière, qui incarnait pour Jones les débordements dont lui et son équipe sont capables, allait leur permettre une fois de plus d'explorer de nouveaux styles d'animation... laids. Mission accomplie. Cela dit, le film est meilleur que le précédent, prenant prétexte d'Halloween, avec Bugs qui, déguisé en sorcière, frappe justement à la porte d'Hazel. Or, celle-ci est en pleine consultation de son miroir pour savoir qui est la plus laide, et elle n'a pas besoin de cette compétition... Mais elle peut se rassurer: elle est très moche.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:25

On pourrait se contenter d'un "tout est dans le titre", pour parler de ce film de Chuck Jones, mais ce n'est sans doute pas assez... Une nouvelle fois, le réalisateur s'attache à déconstruire le mythe fondateur de Bugs Bunny, cette sempiternelle histoire de chasse au lapin qui jamais ne tournera à l'avantage d'Elmer Fudd le chasseur. Pour se faire cette fois-ci, un prologue nous parle de importance du déguisement, et en particulier du chapeau qu'on met sur la tête d'un personnage, et de l'influence dudit chapeau sur son comportement. Et donc, alors qu'Elmer chasse Bugs, un camion transportant des chapeaux destinés à des compagnies théâtrales perd son contenu et les chapeaux amenés par le vent vont changer la situation entre les deux protagonistes...

C'est amusant. Est-ce que ça remplit avantageusement un court métrage? Ma foi non, ça fait vite long feu. Pourtant, l'équipe s'en sort à a fin avec une pirouette de fort bon goût...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 19:04

Au temps des romains, sous l'empereur Neron (Qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Charles Laughton, l'une des bonnes idées de ce film), on somme le capitaine de la Garde Prétorienne (Yosemite Sam) de trouver une victime à donner aux lions. N'en trouvant pas, il se rabat sur un lapin...

Le reste est essentiellement une course-poursuite durant laquelle quoi qu'il dise et quoi qu'il fasse, Sam finit par être confronté aux lions! C'est lassant, et ça souffre d'un défaut inattendu: on jurerait que Yosemite sam est doublé par quelqu'un d'autre que Mel Blanc (Ce qui n'est heureusement pas le cas de Bugs Bunny), et même par un acteur qui imite Mel Blanc... Et Sam souffre aussi d'une animation indigente, et à l'économie. Les temps sont durs, et la WB coupe les budgets...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 18:56

Intrigue totalement convenue: Bugs Bunny lit un livre situé en plein moyen-âge, s'endort et se retrouve en pleine époque médiévale. Face à lui, il va avoir un certain nombre d'autochtones qui vont s'exprimer dans un Anglais d'époque, le genre de dialogue qui pousse Bugs Bunny à s'amuser du reste, et va rencontrer des dragons, s'amuser dans les douves d'un château, et entendre parler d'un enchanteur. C'est très anecdotique...

...mais l'enchanteur s'appelle Merlin: Merlin of Monroe! De même, on appréciera le bon goût de Bugs Bunny (Et chuck Jones), qui entendant réciter une litanie de noms de nobliaux divers, se prenne au jeu et ne cite ses amis, le "Duke of Ellington", le "Count of Basie", le "Earl of Hines", le "Cab of Calloway" et le "Satchmo of Armstrong". Tant de référence au jazz me rendent forcément très indulgent...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 18:34

Hyde and hare est un classique, c'est aussi un film assez moyen. Il se donne les moyens d'une certaine qualité, à laquelle l'équipe de Freleng nous a habitués... la plupart du temps. Les films à venir seront de moins en moins soignés, quand ils ne seront pas tout simplement indigents!

Ici, Bugs est aux prises avec un être humain des plus sensibles, un scientifique qui aime les animaux au point de recueillir le pauvre lapin qui semble mourir de faim devant lui (Bugs, ce grand acteur, dans ses oeuvres)... Ce que ce dernier ne sait pas, c'est que le bon Dr Jekyll a un secret: il a créé une potion (Air connu) qui le transforme en son double maléfique, plusieurs fois et de façon aléatoire. Le film repose sur une routine vite lassante: Bugs accompagné du bon docteur ne le voit pas se transformer derrière lui, etc...

Hélas, la fin est décevante, convenue, et largement oubliable.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 11:23

Une émission de télévision typique des années 60: Elmer Fudd présente un personnage qui va être célébré... Dans le public, assis à côté de Granny, Bugs Bunny et Daffy Duck... L'un d'entre eux va être invité à partager quelques moments en direct, afi de revenir sur sa vie, et ce n'est évidemment pas le canard. Ce sera l'occasion de revoir des extraits d'autres films, un en solo, (A hare grows in Manhattan), un autre avec Elmer (Hare do), et enfin un avec Yosemite Sam dans son incarnation de pirate (Buccaneer Bunny). Compte tenu des exactions de Bugs dans ces films, l'hommage va se transformer en vendetta.

...ou du moins aurait du parce que les animateurs ont l'air aussi fatigués que les personnages. S'il y a ici un enjeu (En gros, quand Daffy Duck va-t-il intervenir pour tirer la couverture à lui et se ridiculiser, comme d'habitude), le propos est surtout au recyclage facile et inutile.

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Published by François Massarelli - dans Daffy Duck Bugs Bunny Animation Looney Tunes
20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 17:44

Bugs Bunny se réveille, et sort de chez lui... les ennuis commencent, car l'animateur est d'humeur joueuse: sa créature va souffrir de mille façons, au gré des changements d'inspiration, des crayons et des pinceaux qui vont être utilisés pour lui donner vie. Comme Bugs Bunny est plutôt râleur, il va tâcher de ne pas se laisser faire...

Bien sur, ça nous rappelle quelque chose, puisque c'est exactement le même principe que Duck Amuck, réalisé par la même unité, celle de Chuck Jones sur un scénario de Michael Maltese. c'est Daffy Duck, l'éternel insatisfait, qui avait cette fois à souffrir de l'humeur farceuse d'un animateur, qui changeait le décor, l'orientation, les couleurs de son plumage, enlevait ou remettait sa tête, le déformait... Et il était révélé à la fin que c'était Bugs Bunny. Ici, le lapin est victime de la vindicte d'Elmer Fudd. Pour le reste, c'est le même principe mais pas le même film, et s'il faut choisir entre les deux je pense que Duck Amuck est meilleur...

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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Looney Tunes
20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 17:37

On s'attendrait à ce que Bugs Bunny fasse allusion à une erreur de sa part, et qu'il ne regrette de ne pas avoir tourné à gauche à Albuquerque, mais ce genre de phrase est plutôt courante dans les films de Chuck Jones: ici, il s'est effectivement trompé, car il est en plein Sahara, alors qu'il croit être à Miami Beach. Il continue à se comporter en véritable touriste New Yorkais, puisqu'une fois confronté à une oasis avec une toute petite mare d'eau, il fait une remarque sur la taille trompeuse de l'Océan Atlantique... Et c'est à peu près à ce moment que sa nemesis se manifeste: l'inévitable Sam, qui se fait appeler Riff-Raff Sam, intervient à dos de dromadaire, et c'est une confrontation classique qui commence...

Bugs va se barricader dans un fort du genre de ceux qu'on trouve dans les films d'aventures des années 30, et nous allons assister à l'affligeante succession des tentatives de Sam pour entrer. On l'aura compris, il n'y aura rien de nouveau, mais ce sera vraiment drôle et parfaitement satisfaisant...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 19:17

Dans un délire à la façon des studios d'animation UPA, tout en raideur et en angles aigus, Jones nous montre un cambrioleur de banque en action. IL s'échappe, et se révèle un homme si petit qu'il peut se camoufler en bébé. Son landau, bourré de billets de banques, lui échappe, et il le retrouve trop tard: le butin est tombé... dans le terrier de Bugs Bunny. Le bandit trouve donc un stratagème: se faire de nouveau passer pour un bébé, abandonné par sa maman. Comme c'est un coeur d'or, il le recueille...

On est à des années lumières de la tendresse de Feed the kitty: le bébé est tout sauf facile, et pour cause... On notera une vision d'enfer: lorsque Bugs réalise la vérité, il se saisit du bébé, et lui fait subir des traitements indignes... Un passage qui hors contexte serait certainement aisément scandaleux!

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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Looney Tunes
17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 18:59

Sous influence extérieure, on appelle aussi ça la compétition, Chuck Jones va expérimenter avec les décors et avec l'animation afin d'intégrer un nouveau type d'esthétique, influencée par le style anguleux et raide des films UPA. D'où l'invention radicale de la sorcière Hazel. Un personnage qu'on aime (Ses épingles à cheveux qu'elle laisse en masse derrière elle), ou qu'on déteste (Elle est laide, à tous points de vue, animées avec des idées certes révolutionnaires mais aussi tellement arbitraires, et elle jure de façon irritante avec le personnage de Bugs Bunny)...

Donc, le film commence par une intervention de Bugs pour sauver Hansel et Gretel des griffes de la sorcière Hazel. On se demande pourquoi puisque les deux gamins sont particulièrement irritants aux aussi... Mais une fois les deux bambins enfuis, la sorcière décide de manger du lapin. Spoiler: elle n'y arrivera pas.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes