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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 17:25

Le scénario de cet excellent film est parti d'une idée de Freleng, qui s'est franchement fait plaisir: dans une Angleterre de pacotille, l'irascible Sam, Duc de Yosemite, fait partie de la famille Royale. Un émissaire du gouvernement (Bugs Bunny) vient lui annoncer qu'il a été choisi pour bénéficier des largesses de l'état à hauteur d'un million de livres... à condition que le plénipotentiaire puisse témoigner de l'excellence du caractère du récipiendaire, quitte à le mettre à l'amende à chaque fois qu'il perdra son calme. En d'autres termes, si Sam perd la boule, il perd aussitôt du pognon!

Voilà un enjeu qui est impossible à tenir, et le film le confirme vaillamment pendant sept minutes admirables, Freleng faisant sans cesse la preuve de son impeccable timing.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 14:29

Ceci est le dernier film dans lequel Arthur Q. Bryan interprète le rôle d'Elmer Fudd. Il est décédé peu de temps après l'enregistrement de sa voix... Pour le reste, Freleng succombe à la mode souvent prétextée par McKimson de singer la télévision dans les cartoons, et c'est un film sans grand intérêt. ON y joue sur un peu trop de thèmes (La rivalité-complicité étrange de Fudd et Bugs, la rivalité-jalousie de Daffy Duck à l'égard de Bugs Bunny) sans que quoi que ce soit soit drôle. Les héros sont fatigués, les animateurs sont fatigués, et le spectateur baille...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Daffy Duck Animation Looney Tunes
5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 14:22

Une fois de plus, McKimson revisite l'univers télévisuel des années 50, un thème de prédilection chez lui... Tout commence lorsque Daffy Duck apprend qu'il lui suffit de se rendre sur le tournage d'une émission de chasse en compagnie d'un lapin pour prétendre emporter un pactole. Il fait appel à Bugs Bunny, qui bien sur va lui jouer un tour de cochon après l'autre, et ça finira très mal pour le canard. C'est paradoxalement beaucoup plus un film de Daffy Duck que de Bugs Bunny, jouant sur trois aspects souvent développés depuis le début des années 50: le complexe menant à la jalousie à l'égard de son confrère Bugs Bunny, qui lui a du succès, l'appât du gain (Rendu par Chuck Jones de manière autrement plus spectaculaire et drolatique dans Ali Baba Bunny), et bien sur son attirance pour le fait d'être sous le feu des projecteurs...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Daffy Duck Looney Tunes
5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 14:14

Sous ce titre absolument lamentable, qui parodie sans honte ni remords le grand oeuvre de Steinbeck, se cache un remake partiel de Gorilla My Dreams, l'un des meilleurs films de McKimson. Comme souvent, c'est Friz Freleng qui se charge du remake, mais cette fois le film est entièrement composé de dessins originaux, contrairement à d'autres remakes comme Dough for the do-do (Qui recyclait carrément les cellos de Porky in Wackyland mais mis en couleurs). le prétexte a changé: Bugs est cette fois un lapin tranquille, victime d'une cigogne saoule qui a égaré un bébé gorille, et est décidé à le remplacer par le premier animal venu. Le couple de gorilles, comme dans l'original, est composé du'ne femelle bienveillante et dotée de la parole alors que le mâle est hostile, et sans aucun autre vocabulaire que d'abominables borborygmes. Mais, et je ne le dirai pas souvent, ce film sans âme n'est qu'une pale copie de l'original de Bob McKimson.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 14:07

C'est un bon vieux prétexte totalement anachronique qui amène Bugs Bunny à côtoyer Napoléon Bonaparte, devenu empereur... Les blagues liées à "il se prend pour Napoléon, il est donc fou" sont légion dans ce film très sympathique, mais qui n'est sans doute pas le meilleur de Freleng, même si on y entend de ce merveilleux simili-Français qui est habituellement parlé par le putois Pepe... On y verra aussi une héroïne Française assez rare dans le monde des dessins animés, la guillotine. L'avis de Bugs Bunny sur le sujet est d'ailleurs assez clairement exprimé, les Américains ayant toujours considéré cette sale manie Française de décoller une partie de l'anatomie de nos congénères comme particulièrement barbare. mais bon, quand il s'agit d'assassiner les gens, hein, tous les moyens sont bons.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 10:07

Deux chats (Babbitt et Catstello) ont faim, mais il y a deux problèmes: d'une part, manger, oui, mais manger quoi? D'autre part, si le malin Babbitt, grand et élancé, a de l'intelligence à revendre, le petit grassouillet Catstello est d'une bêtise hallucinante. Les deux vont s'attaquer à une victime potentiellement facile, un canari malingre, qui vit tout seul dans on nid... Ils vont vite déchanter.

Un canari? J'y reviendrai! En attendant, le film est largement occupé par les tentatives désastreuses de Catstello de monter une échelle pour capturer l'oiseau, et les échecs se succèdent de telle façon qu'on pourrait imaginer un concours entre ces deux malheureux chats, et un coyote bien connu. "Babbit et Catstello", bien sur, fait référence à Abbott et Costello, un duo de comiques Américains de très très basse envergure qui avait, de façon incompréhensible, un certain succès à l'époque; comme d'habitude, Bob Clampett fait de ses films un reflet de la culture populaire de l'époque, bonne ou mauvaise. D'ailleurs les chats ne fourniront pas beaucoup de l'intérêt de ce film. On s'intéressera plutôt à l'impeccable et toujours aussi jovialement bordélique animation, dominée par les transformations physiques perturbantes, et le talent de Rod Scribner. On s'intéressera aussi au fait qu'une fois de plus, Clampett fait intervenir le contexte, à savoir la présence de la guerre et du couvre-feu... Et il y a un canari.

Et c'est là que j'en viens à l'historique création d'un animal paradoxal, un canari minuscule, dont on se dit que ce n'est pas possible, il a du avoir une maladie grave étant enfant parce qu'il fait vraiment pitié... Mais il a une énorme batte de base-ball, et c'est une créature infernale. Je me demande d'ailleurs, y compris après des dizaines de films de Friz Freleng le mettant en scène, comment ce génie du mal qu'est l'infâme Tweety Pie (Titi, en Français), peut rester après tant d'années de mauvaises actions, un héros de nos enfants... C'est donc Bob Clampett qui l'a créé, et c'est dans ce film.

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Published by François Massarelli - dans Bob Clampett Animation Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 12:08

Bien que saupoudré de références à Shakespeare, ce court métrage est probablement l'un des plus indigents proposés dans le cycle de Bugs Bunny jusqu'à présent, et inaugure mal de la suite: on n'a pas vraiment envie de voir les suivants, en réalité... Il paraîtrait facile d'en incomber la faute à son metteur en scène, l'ancien assistant de Chuck Jones devenu metteur en scène à part entière. Non, on pourrait finalement rejeter la faite sur Jones lui-même, créateur de l'abominable sorcière Hazel. Bref, encore un film pour rien.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 12:00

Voilà une belle rareté: un flm de Bugs Bunny dans lequel aucun mot n'est prononcé. On peut toujours dire que ce n'était pas la peine de mobiliser l'un des héros de dessin animé les plus bavards si c'était pour qu'il ne dise rien, mais il fallait aussi un maître de la pantomime et du déguisement pour ce film, et le résultat donne raison aux auteurs: Bugs Bunny, chef d'orchestre sérieux et auquel on ne la fait pas, donne un concert, et emporté par l'élan artistique, interprète intensément toutes les oeuvres qu'il conduit... à plus forte raison parce qu'une mouche l'importune en permanence.

C'est brillant, enlevé et surprenant. Le film n'a qu'un défaut: le design toujours plus laid du personnage de Bunny, encore qu'il soit un peu plus traditionnel ici que dans Hare-way to the stars. On notera que pour une fois Jones partage son crédit avec son assistant Abe Lewitow, celui-ci fera bientôt partie des nouveaux metteurs en scène qui s'essayeront à rendre la relève des trois vétérans dans les mois qui viennent... Avant que le studio ne cesse de s'embêter à faire de nouveaux films.

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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 11:49

Ce solide exercice de style met aux prises Bugs Bunny dans un moyen-âge rigolo, inspiré des contes de la table ronde, avec le "Chevalier noir". Sous ce surnom menaçant, se cache en réalité un tout petit chevalier, qui chevauche d'ailleurs non ps un cheval, mais bien un dragon, et et dont le système pileux roux ne risque pas de passer inaperçu... Bugs est le fou du roi Arthur, le seul à ne pas avoir tenté de s'attaquer au chevalier qui a subtilisé, non le Graal, mais une épée chantante. C'est glorieusement idiot, et avec Yosemite Sam (Car c'était lui! Au passage, le seul des chevaliers du film à ne pas feindre un abominable accent Britannique), on tient une fois de plus une image qui va se transformer en icône: celle d'un tout petit homme en armure juché sur un dragon tout vert...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 11:41

Le retour de Marvin le martien, toujours aussi lunaire, si j'ose dire, s'opère à partir d'une intrigue toute bête: inconscient du fait qu'une fusée s'apprêtant à décoller est installée juste au dessous de son terrier, Bugs mal réveillé quitte son domicile et se retrouve dans un véhicule en partance pour l'espace... Avant de faire halte sur une sorte de base spatiale, tenue par Marvin, qui prend la décision de faire exploser la terre parce qu'elle lui bloque la belle vue sur Vénus...

C'est amusant, bien sur, même si je vais encore râler parce que Jones a cochonné encore plus le design de Bugs Bunny, de plus en plus carré. C'est malgré tout un bon court métrage, qui est empreint de cette vision plus saugrenue que baroque de l'espace que Chuck Jones allait encore plus explorer dans d'étranges dessins animés dans les années 60, dont des Tom et Jerry absolument repoussants...

En attendant, on appréciera l'invention pour ce dessin animé des Martiens-minute: il faut juste ajouter de l'eau...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes