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8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:48

Un jeune faucon (Henery Hawk) un rien trop ambitieux s'introduit sur la ferme où sévit le coq sudiste Foghorn Leghorn. Le tout petit rapace immature cherche donc à se capturer une volaille... Mais le coq lui conseille de commencer à la base pour apprendre. 

C'est le faucon qui domine le show, plus que les toujours aussi insupportables monologues du personnage principal. Le film part de la situation de base de Crowing pains, mais sans varier de façon significative...

Un passage toutefois retient mon attention: pour avoir un argument frappant en mains, Foghorn entre dans un atelier de menuiserie avec un arbre arraché et en deux temps trois mouvements, le réduit à... une batte de base-ball. Qui lui est ensuite retirée des mains par le chien de la ferme, qui bien évidemment lui tape dessus!

N'ayant toujours pas autre chose qu'une aversion pour cet univers spécifique, je n'ai rien d'autre à en dire...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:43

Un renard sort du bois... pour s'introduire dans une maison et en retirer un poste de radio qu'il s'évertue à détruire à coup de hache! à un corbeau qui lui demande une explication, il explique qu'il a un jour entendu une publicité à la radio, qui parlait de la vogue des renards argentés recueillis par la Silver Fox Farm. Ne comprenant pas qu'il s'agissait de fourrures, et croyant y voir une occasion de trouver la belle vie, il décide de se faire passer pour un renard argenté...

Le film est basé sur le quiproquo du à la naïveté de son personnage principal, et en fait un bel usage. Celui-ci, d'ailleurs, est attachant dans son coté enfantin, sans pour autant que le film ne décolle vraiment, sans doute un peu trop basé sur une et une seule confusion...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:32

Ce n'est pas un coyote, je dirais même plus, ce n'est pas le coyote... C'est peut-être l'une des plus étranges initiatives de Chuck Jones, de se permettre de prendre le design d'un personnage, et d'en tirer une version alternative, dotée d'une autre personnalité... Quoique...

Créé en 1949, le personnage de Wile E. Coyote était d'ailleurs déjà une star de la Warner quand Jones a pris l'initiative de créer le duo de Ralph le loup, au design si parfaitement similaire, et de Sam le chien de berger dont les poils roux lui cachent la vue. Le principe du premier film était là encore très proche de celui des aventures du Coyote, puisque le loup y convoitait des moutons qu'il ne pourra jamais attraper, toutes ses tentatives échouant grâce à la tranquille assurance du chien... 

C'est la troisième fois que le duo s'affronte, et le film commence et se termine sur une allusion à la routine de leur travail, Sam et Ralph étant des collègues de bureau qui agissent sur un emploi du temps bien précis...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:24

Un chat et un chien se font une concurrence sévère, rien de mieux qu'une souris pour compliquer les choses... C'est la philosophie de ce cartoon, qui a le bon goût de tout traduire en images et en actions, sans jamais laisser un quelconque dialogue gâcher la fête... Et en plus on y trouvera une contribution cruciale de tout un peuple de gallinacés.

C'est du Chuck Jones au sommet de son art, quand son graphisme s'était enfin débarrassé de l'influence de Disney pour déboucher sur une efficacité maximale, et ses personnages ont ce je ne sais quoi d'engageant qui caractérise le style du réalisateur...

Et il nous surprend en faisant de la trahison de l'un des trois protagonistes le centre de l'action! Ce qui va entrainer une allianvce contre nature, dans ce film qui enchaine les gags comme un fétard les confettis...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:16

Yosemite Sam et Bugs Bunny sont à nouveau à couteaux tirés, et dans le cadre de leurs combats, une explosion envoie Sam à l'endroit où il est inévitable qu'il finisse. Mais le diable, voyant arriver un collègue, lui propose de travailler pour lui et de remplir une mission: expédier ad patres un certain lapin...

Oui, c'est idiot, et ce dès le départ... Il ne faut pas longtemps avant qu'on découvre le pot-aux-roses: ce ilm est en fait une compilation hâtive qui reprend des extraits de films déjà sortis, et pas des meilleurs, autour de la rivalité des deux proagonistes. Le prétexte ajouté est cousu de fil blanc, et pour compliquer les choses, le designe change d'un épisode à l'autre avec des ajouts qui sont vite et fort mal faits... La physionomie de Bugs Bunny, par exemple, oscille entre son design par Freleng et celui de McKimson. 

A fuir.

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Published by François Massarelli - dans Animation Friz Freleng Bugs Bunny Looney Tunes
6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 18:33

Un camion de la fourrière avance, avec son lot de chiens enchaînés... Dont un à un chat... C'est Sylvester: quand un cahot bouleverse la bonne marche du véhicule, le chat et le chien sont précipités dehors, et vont tenter le tout pour le tout de la cavale...

D'une part: c'est un argument classique, qu'on se rappelle les 39 marches... Donc, forcés de cohabiter l'un avec l'autre, alors qu'ils se haïssent, les deux personnages ont tout (ou devraient tout avoir) pour être intéressants...

D'autre part, l'animation est mécanique, limitée, et le graphisme est entre eux époques, du classicisme avec le design du chat, au style angulaire inspiré d'UPA... Ce n'est pas, esthétiquement, Freleng à son meilleur...

Enfin, l'inspiration des aventures du Coyote et de cette structure épisodique se fait sentir. Bref, ça e va finalement pas bien loin...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 18:24

Quand certains dessins animés de la Warner n'ont pas de réalisateur crédité au générique, il y a de fortes chances qu'il s'agisse d'une transition... Celui-ci a été planifié par Tex Avery et entamé avant son départ, mais c'est Bob Clampett, qui reprenait son unité, qui en a assumé la fin de la supervision...

C'est de toute façon un excellent film: un huis clos simple, d'un genre qui reviendra non seulement à la Warner (à travers Sylvester et l'insupportable canari qui lui sert de bourreau), mais aussi à la MGM, en particulier dans Tom et Jerry! Un canari et un chat cohabitent, et la maîtresse impose au chat de laisser le canari tranquille. A chaque fois que le chat intervient, le canari appelle à l'aide en sifflant. Une dynamique propre à entraîner les gags...

Bien qu'il soit très cohérent (ce qui n'était absolument pas sa marque de fabrique), on est tenté de l'attribuer plus à Avery qu'à Clampett: le film est dénué de ces embardées d'animation ultra-délirante, pour se concentrer sur le gag et son effet, dans la précision du geste plutôt que dans son extrapolation...

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Published by François Massarelli - dans Tex Avery Bob Clampett Looney Tunes Animation
6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 18:19

Un chien enterre un os, mais il a la mauvaise idée de le planquer dans le terrier de deux chiens de prairie vraiment beaucoup plus intelligents que lui... La lutte sera sans merci. 

Les "goofy gophers", ce duo de petits mammifères Américains, m'a toujours semblé un peu insuffisants. Et comme il me semble que ce fut certainement une inspiration pour Alvin et les Chipmunks, ça ne me les rend pas du tout sympathiques... Ils ont fait partie de l'écurie d'Arthur Davis, le moins prolifique des réalisateurs de cartoons Warner de la grande époque, et il n'a pas eu le temps de leur donner une vraie dimension. Ici, ils passent leur temps à commenter l'action dans un anglais trop précieux pour être honnête...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 18:12

Deux hommes meurent de faim, en plein hiver, dans une cabane... Ca nous rappelle forcément quelque chose, et d'ailleurs l'un d'entre eux voit l'autre, son frère jumeau, sous la forme d'un appétissant poulet... Mais un représentant arrive, qui vend bien sûr des livres de cuisine (!)... C'est Daffy Duck, dont la condition de canard va lui jouer des tours...

C'est un superbe film, dans lequel Freleng joue à fond sur la dynamique entre d'un côté deux hommes assez bas du front, les deux sont d'ailleurs un dérivé de Yosemite Sam, avec son maquillage repris à Eric Campbell, et de l'autre un canard cinglé: c'était Daffy avant que Chuck Jones n'en fasse un insupportable loser geignard. Entre les deux, pour arbitrer en quelque sorte, une souris extrêmement rigolote...

L'humour noir ici n'est pas un vain mot, j'ai déjà fait plus hait une allusion à la reprise de la situation sordide de The gold rush, de Chaplin, qui joue autour du cannibalisme, et le cynisme du film, et la façon dont il joue avec les tabous, sans parler de la peinture terifiante et hilarante de la malnutrition... Le tout impeccablement mis en scène par un maître du rythme, en pleine possession de ses moyens.

 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Daffy Duck Friz Freleng Animation
12 novembre 2024 2 12 /11 /novembre /2024 22:12

Un coq crooner (Bingo, façonné d'après Bing Crosby) tombe toutes les poules qu'il rencontre... Quand Clem, un brave coq rustique, arrive chez sa fiancée Emily, celle-ci croise le regard du crooner... Et elle est fichue. Mais combien de temps va-t-il s'intéresser à elle?

Amusant: Freleng et Tex Avery étaient indéniablement les deux réalisateurs les plus en vue du studio de Leon Schlesinger au milieu des années 30, et se partageaient la mise en scène des Merrie Melodies, soit les films les plus prestigieux du lot. Ils tournaient aussi des Looney Tunes, dont la série à l'époque était en noir et blanc et plus "économique"... Surtout Avery, qui s'y sentait plus à l'aise et très libre. Pourtant ce sont dans ces films en couleurs que le metteur en scène le plus cinglé des deux a vraiment fait ses gammes. Et il de bon ton d'opposer le satirique Avery au gentil Freleng...

Surprise! Ce film n'a pas grand chose à envier à l'univers de Tex Avery, pourtant, qui se servira d'ailleurs d'idées qui sont déjà bien installées ici: les poules "rustiques", en fait de vraies "rednecks", bien peu éloignées de toute sophistication, et la dynamique phénoménale de la virée de Bingo avec Emily en ville, tout pourrait nous renvoyer à Avery. Le film est drôle, enlevé, et copieusement moral et satisfaisant. Et à aucun moment, il ne succombe à la mièvrerie...

 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Friz Freleng Animation