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2 juillet 2025 3 02 /07 /juillet /2025 18:22

Un jeune faucon, Hennery Hawk, souhaite assumer son héritage et manger du poulet... Mais le ver qu'on lui propose (et qui se passe volontiers de son destin) ne le satisfait vraiment pas... Il décide d'aller de lui-même à la conquête de ses proies dans un poulailler... Mais il est décidément bien trop petit.

Le personnage du faucon qui veut être plus grand que son âge trouvera une seconde carrière sous la patte de Bob McKimson en compagnie du coq Foghorn Leghorn, une proie désignée pour un obsédé de la viande de poulet... Mais en attendant il est ici le centre d'un court métrage réalisé par Chuck Jones, autour de son caractère qui n'est finalement contredit que par sa petite taille...

Le film est très réussi, mais il me semble quand même que c'est, sans que ce soit en rien officiel, un remake de l'intrigue de I'd love to take orders from you,  de Tex Avery, sorti en 1936...

 

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
2 juillet 2025 3 02 /07 /juillet /2025 18:14

Trois écureuils entre enfance et adolescence jouent à Robin des Bois. Dès la distribution des rôles, le plus petit ne parviendra pas à s'imposer. Mais lors de leurs jeux, ils sont observés par un renard extrèmement futé qui va les attirer dans un piège en se faisant passer pour Lady Marian...

Pas de Robin des Bois ici, auquel Jones reviendra avec son fameux Rabbit Hood, avec Bugs Bunny, dans lequel il nous fait d'ailleurs patienter pour un Robin Hood qui n'arrive jamais! En lieu et place, donc, trois jeunes écureuils aux caractères bien différents. Les deux plus âgés briment le troisième qui ronge son frein, et le film lui offrira mieux qu'une vengeance, une affirmation de sa valeur...

C'est un excellent court métrage de la série Merrie Melodies, dans lequel Chuck Jones montre son exceptionnel talent pour construire un film sur des personnages forts et des émotions qui éclatent à l'écran, sans (du moins à cette époque) avoir recours à de trop envahissantes manies graphiques... 

 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Chuck Jones
30 juin 2025 1 30 /06 /juin /2025 09:04

Une petite fille qui détruit tous ses jouets (mais alors avec application) a le bonheur de voir entrer chez elle un chat qui fuit les bas instincts d'un bull-dog... Le pauvre animal va vite regretter d'avoir été sauvé de la poursuite.

Dès qu'on veut chanter les louanges de Chuck Jones, Bob Clampett ou Tex Avery, il est de bon ton de balancer sur Freleng, et d'en faire une sorte de parangon de la mièvrerie. C'est dommage, car c'est complètement faux. Non seulement ses courts métrages avec Tweety et Sylvester sont des monuments de sadisme (cet abominable canari n'est pas le héros, enfin!!!), mais il a souvent mis des infortunés personnages aux prises avec l'horreur.

C'est le cas ici, et une fois de plus, on constate que pour incarner l'ignomonie humaine, Freleng a choisi une adorable petite fille à laquelle on donnerait, selon l'expression consacrée, le bon Dieu sans confession... Les gags liés au mauvais traitement de ce pauvre chat (qui cette fois n'est pas doté de la parole ce qui le rend encore plus sympathique) se succèdent à froid, et c'est un bonheur...

 

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Looney Tunes Animation
30 juin 2025 1 30 /06 /juin /2025 08:51

C'est le lancement de la chasse au renard... Des cavaiers s'élancent et leurs chiens sont prêts à les seconder, touts, sauf Willoughby: car ce gros balourd est d'une bêtise affligeante, ou réjouissante, selon l'optique. Car il est tellement bête ("Which way did they go, which way did they go?") que le renard va le faire tourner en bourrique pendant 9 minutes et 20 secondes...

Oui, vous avez bien lu, ce film est l'un des plus longs parmi les Merrie melodies et Looney tunes de l'époque. Il est vrai qu'Avery, quand il réalisait des films à intrigues comme celui-ci, pouvait à la Warner se donner les moyens, alars qu'en général la règle était de limiter le métrage en dessous de 8 minutes ( et même de 7 en allant vers les années 60)...

Et puis ce prototype qui inspirera de nouveau le réalisateur à l'époque de Droopy (Out-Foxed et son renard qui sirote constamment du thé) a visiblement plu à Avery, qui se repose ici sur la dynamique la plus réjouissante qui soit: un animal intelligent, rusé d'un côté, et un imbécile heureux de l'autre... C'est un trait commun au metteur en scène et à René Goscinny, cette faculté à créer un idiot parfait...

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Published by François Massarelli - dans Tex Avery Looney Tunes Animation
30 juin 2025 1 30 /06 /juin /2025 08:40

Daffy Duck est marié à une cane particulièrement virulente ("j'aurais du écouter ma mère"), qui lui impose de couver... Mais dans sa maladresse, il laisse rouler l'oeuf, qui va se nicher dans un autre nid, celui d'une famille d'alligators. Daffy récupère un oeuf de justesse, mais évidemment les reptiles ne sont pas d'accord...

C'est l'unique film réalisé par Davis entre A ham in a role (1949) pour Schlesinger et la Warner, et The pink package plot, pour DePatie et Freleng, avec la Panthère Rose... C'est peu de dire qu'il est décevant, mais au moment de sa sortie, en 1962, les dessins animés Américains ne sont définitivement plus de la même qualité: décors schématiques et au rabais, personnages dessinés à l'économie, et mes les scripts évitaient l'invention au profit du simplisme le plus absolu: la dynamique entre Daffy et son épouse est absolument révoltante, il n'y manque plus que la belle-mère irascible... 

Le seul intérêt est que Davis a vraiment concentré son film sur les mésaventures de Daffy, de l'oeuf et d'un alligator... Cette simplicité permet d'enchainer quelques gags qui, à une autre époque, auraient sans doute été plus mis en valeur...

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Published by François Massarelli - dans Arthur Davis Looney Tunes Animation
30 juin 2025 1 30 /06 /juin /2025 08:13

Ce cinquième film mettant le chien de berger Ralph au loup Sam (qui ressemble tellement à Wile E. Coyote que c'en est toujours assez perturbant) ressemble beaucoup aux autres: la même intrigue et la même structure, comme d'ailleurs la série consacrée au Coyote et au Roadrunner; les mêmes traditions d'ouverture et de conclusion, avec inévitablement le pointage des deux animaux... A noter qu'il y aura ensuite, après ce film, deux autres apparitions du duo.

La seule variation à proprement parler, dans cette série qui s'est prolongée de façon sporadique sur une dizaine d'années, tient dans l'esthétique globale: le trait de Chuck Jones s'est affadi, et la technique de son équipe s'est simplifiée. C'est le défaut palpable de tous les dessins animés des Looney Tunes de toute façon...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
26 juin 2025 4 26 /06 /juin /2025 14:52

Attention, chef d'oeuvre! Alors que son style s'affirme et devient de plus en plus efficace (un mélange raffiné et parfait entre rondeur du trait et précision de l'expression, qui ne doit pas grand chose à Disney), Chuck Jones essaie tout ce qu'il veut essayer... Et ici, c'est un film sans une seule réplique! 

...C'est aussi un solo absolu, puisque le personnage d'Elmer Fudd n'a aucun partenaire ici. L'hisoire est simple, Elmer veut se coucher, et s'il est difficile de se déshabiller en tenant un bougeoir avec une bougie allumée d'une main, c'est encore plus difficile de dormir quand la bougie refuse catégoriquement de s'éteindre...

Tout et ici est basé sur une logique palpable, et sur une situation bien définie, exploitée avec goût et invention... on pense à Chaplin seul "en scène" dans One A.M., si c n'est que le personnage ici est fatigué, mais pas en état avancé d'ébriété... 

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
26 juin 2025 4 26 /06 /juin /2025 14:40

Dans une exploittion agricole de bonne taille, un chien particulièrement idiot est supposé surveiller les récoltes... mais deux géomydés (en Anglais, des "Gophers") ont décidé d'une part de tout manger, d'autre part que le chien ne se reposerait pas... 

Le ilm a été commencé par Bob Clampett, mais ça ne se voit pas vraiment... A cette époque, les deux animateurs Arthur Davis et Bob McKimson avaient tous deux été élevés au rang de réalisateurs, suite au départ de Clampett. Ils se partageaient son unité, et si McKimson a réussi à faire son trou (parfois au détriment de la qualité), le style (narratit comme visuel) de Davis était plus proche de celui de son aîné...

Cette intrigue qui coule toute seule est construite sur deux piliers: d'une part la confrontation entre deux petites bestioles inventives et apparemment infaillibles, et un chien d'une profonde stupidité. D'autre part, l'absurde politesse flegmatique des deux rongeurs, avec en prime une accélération de leurs voix, accentue le côté absurde de ce film... Les deux rongeurs, sans devenir aussi célèbres que d'autres créatures de la Warner, que ce soit à poils ou à plumes, allaient sporadiquement revenir. Arthur Davis aussi, mais pas souvent...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Arthur Davis Animation Bugs Bunny
26 juin 2025 4 26 /06 /juin /2025 14:31

C'est un film qui date des débuts de Tex Avery, quand il venait d'être bombardé "superviseur", soit réalisateur dans la série des plus prestigieux courts métrages de dessin animé du studio dirigé par Leon Schlesinger: sa tâche était claire, il se devait de proposer une réponse adéquate au formidable succs et à l'excellence technique diabolique des Silly Symphonies de Disney... Les Merrie melodies était désormais en couleurs, et Warner avait enfin accès au Technicolor 3 bandes, qu'ils aletrnaient avec du Cinecolor (un procédé étrange, avec seulement deux nuances). Ce film a bénéficié de cet apport...

Un jeune épouvantail prend des leçons de son papa, mais il est trop petit: quand il est confronté à un corbeau, non seulement il ne le fait pas fuir, mais l'oiseau finit par lui faire peur...

C'est une histoire contée de açon directe et sans digressions, par Avery qui se permet juste quelques excentricités (un arbre dans lequel on a installé un ascenseur) et par ailleurs effectue son boulot de façon fluide, sans jamais sortir du cadre! Comme quoi c'était possible. Il n'allait pas tarder à se sentir aussi libre de dérapr qu'il l'était déjà pour les Looney tunes en noir et blanc...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Tex Avery
25 juin 2025 3 25 /06 /juin /2025 23:06

Une poule laisse son poussin sous la garde de Foghorn Leghorn, qui s'évertue à trouver des moyens de l'occuper. Mais la bestiole est un intellectuel, qui domine rapidement le coq dans le jeu...

Tout simple, à peine gâché par la logorrhée du héros, c'est un film dont la dynamique repose sur le proverbial contraste, cette fois entre un animal adulte et sentencieux qui par définition pense qu'il sait tout, et un jeune animal qui devrait tout avoir à apprendre mais sait tout et effectue brillamment tout ce qu'il entreprend. Et ça marche!

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation