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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 09:43

Il ne reste quasiment rien de ce film, juste un fragment de 90 seconds, probablement situé à la fin de ce qui ressemble clairement à un conte, avec costumes...

Le film n'est sans doute pas révolutionnaire narrativement, mais se distingue du tout venant par un dispositif intéressant: Porter y utilise des caches en forme de feuilles d'arbres, toutes de formes différentes, donnant ainsi du sens au titre!

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Published by François Massarelli - dans Thomas Edison Edwin Porter Muet
22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 10:53

La Pologne, au début du XIXe siècle, après les guerres Napoléoniennes... Des bourgeois, des paysans, des prêtres, des anciens soldats, des Catholiques, des Juifs de Lithuanie et de Pologne, s'unissent derrière l'idée d'une Pologne libre et tournée vers l'avenir...

...Ou du moins c'est ce que j'ai cru comprendre: le film est adapté non seulement de l'Histoire, dans son versant glorieux donc méfiance, et en plus c'est l'Histoire de la Pologne, un domaine dont je ne puis dire qu'il me soit familier... Mais il est aussi adapté d'un poème célèbre... en Pologne! D'ailleurs les intertitres suivant le poème, le film n'en est que plus complexe à comprendre.

Ajoutons à ça que le film n'a survénu que sous la forme d'une copie incomplète... Qui totalise quand même ses deux heures bien tassées.

Il reste essentiellement décoratif, à plus forte raison quand la numérisation de ce classique muet Polonais a été effectuée d'après une superbe copie en 35 mm bien conservée... malgré les trous béants dans l'intrigue. Et si il est évident que le metteur en scène avait vu les films des années 20, du Danemark, de France, d'Allemagne ou d'Italie, sans parler bien sûr des Etats-Unis, il est clair que ses tentatives d'émulation du style en vigueur (caméra mouvante, utilisation du décor notamment dans les scènes sentimentales) restent, justement, des tentatives...

 

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Published by François Massarelli - dans Muet 1928 ** Potrzebie
21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 19:25

En cette année 1908, les metteurs en scène de chez Edison ont clairement décidé d'expérimenter avec les incrustations, comme ils l'ont déjà fait dans Fireside reminiscences.

Ici, on imagine une journée particulière de Cupidon, qui aimerait tant rester chez lui, mais qu'on envoie faire son travail... Et il s'y rend en renaclant. Pour s'occuper, l'espiègle angelot sème la discorde parmi les deux tourtereaux qu'il a rapporchés, et ça lui occaionnera de sortir amoché de la maison du couple...

c'est très anecdotique, mais d'une part il y a quelques (discrets) truquages à la Méliès, et d'autre part, des incrustations de l'image d'Epinal d'un Cupidon qui survole la ville à la recherche de ses"victimes"...

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Published by François Massarelli - dans Edwin Porter Thomas Edison Muet
21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 19:20

Prologue: un homme trouve sa femme dans les bras d'un autre, et les chasse, sans se préoccuper de savoir qui était l'intrus...

Des années plus tard, il se remémore sa vie conjugale, jusqu'au jour fatal. Mais l'épouse est précisément à la porte, suppliant pour revenir: l'homme mystérieux était son frère... C'est leur enfant qui aidera à la réconciliation.

Le film est livré sans le moindre intertitre, un signe que le matériau était dejà particulièrement recyclé! Ce genre d'histoire en tant que telle faisait déjà le tout-venant des nickelodéons, donc le propos de Porter et Dawley était sans doute d'expérimenter: en l'occurrence, avec les incrustations d'image, notamment dans la scène qui donne son titre au film: devant sa cheminée, l'homme laisse vagabonder ses souvenirs, qui apparaissent alors sur le feu...

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Published by François Massarelli - dans Edwin Porter Muet Thomas Edison
19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 23:13

Ce film n'est sans doute que l'ombre de lui-même; une copie a survécu mais dans quel état! Du reste, je ne suis pas sûr qu'il ne s'agisse que d'un film, tant les trois segments qui le composent (permettant à l'ensemble d'atteindre presque la durée d'une bobine, ce qui est sa durée officiellement annoncée dans les filmgraphies compulsées) sont disjoints... 

Les deux premiers tournent autour de l'occupation d'enfants qui recréent l'univers de Chaplin dans un terrain vague. L'un d'entre eux interprète Charlie, et un autre reprend le rôle de Jackie Coogan comme dans The Kid. C'est la partie la plus abimée du film, et je ne vois aucun lien tangible avec le reste...

Le reste fait donc intervenir Jimmie Adams, vedette mineure des Mermaid Comedies, qui est ici un quidam en pleine rue, qui apprend en lisant le journal qu'un bandit s'est évadé, et que celui-ci porte le même chapeau que lui. Soucieux de ne pas attirer l'attention de la police, il va s'en débarrasser, et déclencher une série de quiproquos qui vont justement attirer l'attention de deux agents en civil. Le film, incomplet, se résout presque dans une pousruite loufoque...

D'autant plus que les deux policiers annoncés ne sont pas n'importe qui... Vous vous souvenez des allusions à Chaplin au début de cet article? (...comment ça, "non"?) eh bien, le premier de ces acteurs est Charles "Chuck" Reisner, qui fut acteur chez Chaplin entre 1918 et 1922 (le gros bras à la fin de The Kid, c'est lui), mais aussi assistant du maître sur The Gold Rush, avant de devenir réalisateur à part entière (ou en collaboration, comme par exemple sur Steamboat Bill Junior...). Le deuxième est Albert Austin, un Anglais qui vient comme Chaplin du théâtre (et de la même troupe, celle de Fred Karno, du reste), et qui a été lui aussi l'assistant de Chaplin, entre 1916 et 1918, ainsi qu'un acteur remarqué dans de nombreux films de son patron. 

Les deux acteurs illuminent le film avec leur numéro de flics loufoques à la Dupont-Dupond...

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Published by François Massarelli - dans Muet
18 avril 2024 4 18 /04 /avril /2024 18:37

Deux jeunes adultes (Glady Hullette et Edward Earle) s'aiment... Mais Simon Selfridge (Frank Currier), le père de la demoiselle, aisé et soucieux de préserver son capital, voit d'un très mauvais oeil l'intrusion d'un homme dans sa famille, qu'il soupçonne den vouloir à l'argent. Il décide de séparer le couple, pourtant fraîchement marié, en envoyant sa fille le plus loin possible. Quand elle revient, c'est avec un bébé, une petite fille prénommée Peggy: le père souhaite la voir, mais Selfridge lui tend un piège: il l'accuse d'avoir voulu s'introduire par effraction dans leur maison. Le jeune homme se retrouve en prison, et pendant ce temps son épouse se morfond, et Peggy grandit loin de son père...

C'est un scénario de mélodrame sans aucune retenue auquel nous sommes confrontés dans ce prologue, et le film joue à fond cette carte, du début à la fin du film. Mais d'une part, Seiter qui est metteur en scène de comédies (et non des moindres, quand on y pense: on lui doit quand même quelques pépites, après tout, la plus célèbre étant à n'en pas douter Sons of the desert avec Laurel et Hardy) ne s'est pas privé de chercher une façon de détourner cette tentation mélodramatique, et l'a trouvée: car l'héroïne évidente du film, dès qu'elle arrive, sera Baby Peggy Montgomery, qui interprète bien sûr le "secret de famille" assez mal gardé, la petite fille qui fera craquer l'armure de son grand-père, et qui empêchera son père de mal tourner, par son énergie et son côté solaire...

Mais Seiter fournit, tout en se pliant aux règles en vigueur du mélo, un cadre très rigoureux, dans lequel il joue habilement du cadre, de l'ombre et de la lumière dand de belles scènes nocturnes, et dirige ses acteurs avec goût et sobriété, ce qui est une bonne chose, au vu d'un script qui repose sur tant de ficelles... 

Mais soyons franc: le principal atout du film... c'est son actrice principale! C'était déjà une star, à lâge de quatre ans et en voyant le film on comprend pourquoi.

 

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Published by François Massarelli - dans William Seiter 1924 Muet *
14 avril 2024 7 14 /04 /avril /2024 21:16

Alors que son épouse (Marie Mosquini) va faire du shopping, Snub Pollard se dit qu'il prendrait bien 15 minutes de repos... Mais c'est peine perdue: Noah Young s'en mêle... Un enchainement de circonstances déclenche une pousuite totalement absurde...

C'est l'un des "grands" films de Snub Pollard chez Hal Roach, à l'époque où Charley Chase, sous son vrai nom, était le principal réalisateur des sujets d'une bobine, auxquels, en collaboration avec Pollard, un esprit inimitable de loufoquerie sans scrupules ni timidité! Au menu, une poursuite sur un ancêtre du skateboard (tiré par un chien, tant qu'à faire), des policiers avec le don d'ubiquité, et la poursuite en tandem, un concept génial: le poursuivi occupe la place devant le guidon, le poursuivant l'autre...

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Published by François Massarelli - dans Charley Chase Muet
14 avril 2024 7 14 /04 /avril /2024 21:07

Jerry (George Ovey) passe du bon temps à Griffith Park, où il a vu quelque chose qui le fait rêver: une jeune femme avec un enfant... Mais du rêve à la réalité, la route est impossible. Ce que nous dit le reste du film c'est que dans ce cas-là, la meilleure chose de faire n'importe quoi avec ses copains...

C'est en effet n'importe quoi, et parfaitement assumé comme tel, pour un film qui fera beaucoup penser à mack Sennett, qui justement aimait tant à improviser des films dans les parcs avec ses acteurs. Et le contingent de policiers maltraités ici rejoint les records de l'usine à gags...

Mais hélas, cela reste assez théorique: l manque environ une moitié du film, qui est parfois dur à suivre. Son gag le plus extrême, en revanche, est parfaitement clair: alors qu'il rêve qu'il embrasse une jeune femme, le héros se réveille, et il est en train d'embrasser un vagabond...

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Published by François Massarelli - dans Muet
13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 22:56

Eddie Cline n'a pas été que le partenaire (et bras droit) de Buster Keaton entre 1920 et 1923... Il a aussi réalisé des films en solo, tous dans un cadre proche de la comédie: avec Jackie Coogan, mais aussi avec W.C. Fields, et un certain nmobre de courts chez Sennett. C'est de cette période à l'usine à gags que date ce petit court métrage, qui met en scène Lige Conley et Daphne Pollard...

Jimmy Hawks (Joe Young) est un émule de Lindberg, qui survole l'océan à bord du Spirit of Shanghai... Il est accompagné de son assistant (Lige Conley)... Ils aperçoivent un bateau en perdition, avec des jolies filles en maillot: le héros décide d'intervenir... Plus tard, les jeunes femmes offrent un ballet à leurs sauveteurs...

...Et puis c'est tout: quelques gags bien lourds et bien idiots, un ballet en Technicolor (que le Kodascope massacre, hélas) Daphne Pollard et Lige Conley qui improvisent, ça sent le remplissage...

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Published by François Massarelli - dans Muet Mack Sennett Eddie Cline Technicolor
10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 18:03

Dans ce film anonyme, retrouvé lors de séances de films sans titres organisée par la bibliothèque du Congrès, un bourgeois (James Kirkwood) apprend sa ruine prochaine, et se soucie de l'avenir de son ménage, sans en parler à son épouse (Mary Alden). Lors d'une petite fête organisée par cette dernière, une bonne vole le collier d'une invitée... Quelques temps plus tard l'épouse apprend l'infortune de son mari et le soupçonne du vol.

C'est un mélodrame très très classique, dans lequel les cinéastes (anonymes, donc) jouent à fond la carte des clichés, sans retenue: ainsi, e maquillage oppose la blancheur immaculée de Mrs Lowden, et la complexion cuivrée de leur bonne kleptomane (et menteuse, elle a tous les défauts!!), ou encore la peau noire (...en blackface) de leur autre domestique! Le film repose aussi sur une opposition entre les privilégiés et leurs domestiques, et le jeu des acteurs et actrices est d'une médiocrité ampoulée, du pire effet...

 

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Published by François Massarelli - dans Muet