Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
  • Contact

Recherche

Catégories

3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 22:01

Un loup a décidé de manger un agneau, et pense qu'il lui sera facile de se servir... Mais le chien qui garde le troupeau est très efficace en dépit d'un QI probablement assez peu élevé...

Ce court métrage servira sans doute de matrice à une série de cartoons de Chuck Jones dans lesquels il prolongera la dynamique de l'échec des aventures du coyote, transposée dans un conflit silencieux entre un loup malchanceux et un chien de berger laconique... Mais Freleng n'est pas Jones, et pour commencer, il fait les choses en musique: on retrouve cette admirable grâce des séquences qui ressemblent à du ballet, dans les scènes d'exposition, puis le loup et le choen parleront beaucoup, ne serait-ce que pour camper leur personnage... 

L'animation est superbe, très proche de celle en vigueur chez Disney, auquel on pense évidemment beaucoup, surtout en se rappelant le fameux Three little pigs. C'est un excellent film!

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Friz Freleng
3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 21:54

On assiste à un faux documentaire sur l'automobile et les développements récents, jusqu'à 1952. Le narrateur reste imperturbable alors que les images sont assez franchement loufoques...

Ce qui nous rappelle "l'ascendance" de McKimson, qui avait repris de Clampett l'unité auparavant dirigée par Tex Avery. ces deux réalisateurs étaient pécisément les spécialistes de ce genre de faux documentaire, poussé dans les derniers retranchements de l'absurde et du loufoque. C'est, dans cette version dirigée par le souvent trop sage McKimson, sympathique, mais l'esthtétique est plus intéressante, qui reprend certains designs aux angles aigus, dans une stylisation très novatrice.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 21:47

Un loup (ressemblant furieusement à un coyote et je ne parle pas que du design, mais je m'en tiendrai là) cherche à se servir dans un troupeau de moutons, gardé par un chien intrépide, laconique et très efficace... 

Chuck Jones a parfois "exporté" son concept de bestiole malchanceuse dont toutes les tentatives sont par définition vouées à l'échec. Ici, c'est l'un des films d'une série sporadique et mineure qui met aux prises le loup et le chien, sur fond de moutonneries... C'est drôle, et doté d'un timing exceptionnel. Il n'y a rien de trop, et le film se termine sur un gag quasi Keatonien: les eux animaux se font relever, et quand ils arrivent sur les lieux de leur conflit, ils doivent pointer...

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:21

Tout part d'un constat: dans une coté moderne (New York?), le policier Porky doit empêcher Daffy Duck, caard sans abri, de s'installer n'importe où... A un moment, on voit même qu'il a délogé un écureuil dans un parc, enlevant de son terrier tout le mobilier! Il finit par s'installer dans la vitrine d'un magasin...

C'est un cartoon en Cine-Color, le système de couleurs au rabais utilisé ans les cartoons Warner avant l'avènement du Technicolor trois bandes... La qualité s'en ressent un peu, mais la bonne santé et l'énergie déployées dans ce court métrage rattrapent clairement la situation! D'abord, Daffy est le VRAI Daffy Duck, pas un minable mesquin comme il le devenait chez les autres metteurs en scène. Arthur davis lui garde sa folie furieuse, son côté indomptable, et son sans-gène caractérisé...

Une scène montre d'ailleurs que le metteur en scène a des idées: quand orky avise Daffy qui vint de s'installer dans la vitrine, la conversation (tendue) est vue de chaque côté de la vitre, mais à chaque fois on se situe du côté qui écoute, pas chez celui qui parle. Sinon, des éléments d'animation renvoient aux déformations légendaires des films de Bob Clampett...

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Arthur Davis
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:14

Une série de gags liés au Pony express... Sauf qu'ici, c'est le Phony express (un jeu de mots intraduisible, autour de Pony et de l'adjectif phony): on se rappelle (du moins j'espère, attention, car je pourrais bien ramasser les copies) de cesystème postal en vigueur ans l'Ouest américain avant l'avènemen du train: on transportait le courrier à cheval, des postiers sur-entraînés devant parcours des centaines de kilomètres avec des chevaux qui étaient relayés... De quoi intéresser le monde du cartoon, en effet!

Ce genre de film était plutôt l'apanage de Tex Avery, et on sent l'influence du vétéran sur le jeune Chuck Jones, qui à l'époque multipliait déjà les expériences. Mais plutôt que de se laisser aller à enchaîner les anecdotes disjointes, il nous raconte une vraie histoire avec un seul protagoniste, chargé d'une mission délicate...

La belle esthétique 'ronde" des débuts de Chuck Jones, héritée d'une fascination pour les équipes de Disney, fait ici merveille...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:06

Un père caille (Quentin quail, donc) décide de montrer les plus importantes choses de la vie à son petit, Toots: comment chasser un ver. Mais ce n'est pas facile, car la petite bestiole se défend, d'une part, et un gros corbeau brutal se mèle de la partie...

C'est un film assez souvent nerveux, dans lequel on remarquera deux choses: on a le sentiment d'une forte accélération du rythme, qui met mal à l'aise, et comme les protagonistes choisissent un registre bavard et hystérique, ce n'est pas toujours très confortable. Et sinon, le décor est souvent placé de trvers, renforçant l'idée d'inconfort. Curieuses expériences... Sinon, la dynamique entre un personnage "adulte" et un jeune plus dégourdi est un classique du genre, mais ce n'est pas un très grand film. A noter, le personnage de la caille est né d'une idée de Clampett... Mais Chuck Jones n'est pas Bob Clampett.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 10:53

Un bateau arrive à quai, et sa cargaison exotique est débarquée: principalement des bananes, mais aussi un grain de sable inattendu, un tout petit éléphant... Celui-ci va semer malgré lui l'incrédulité, la désolation et pour tout dire la confusion généralisée sur son passage, sans rien faire ou presque.

Jones, qui aimait à expérimenter sur bien des points à commencer évidemment par l'esthétique même de son style, appréciait de sortir des carcans des personnages établis, quitte à lancer de nouvelles franchises, dont il s'avérait le maître incontesté: on pense bien sûr au Coyote ou à Pepe le putois... Mais ici il fait un pur one-shot, surprenant par la simplicité de sa non-intrigue: une série de vignettes dans lesquelles des gens voient le cours de leur jourée perturrbée par la vision d'un minuscule éléphant... Un film tout en finesse.

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 10:47

Bugs Bunny est poursuivi par Elmer Fudd, et trouve un trésor dans une caverne: une capsule temporelle des temps préhistoriques dans laquelle subsiste un film (!) en parfait état... Il le visionne et constate qu'il a un ancètre, un lapin à dents de sabre, qui avait la même vie et la même malice que lui...

On touche le fond du terrier? C'est mauvais, poussif, moche, mal animé (Bugs court et parle, mais sa bouche reste désespérément immobile); le design d'Elmer a considérablement changé, sa voix n'est plus la même... On accepterait je pense les gags basés sur l'anachronisme plus facilement s'ils étaient proposés dans un cadre plus maîtrisé... Mais là, c'est mission impossible: tout, aboslument tout, tombe à plat.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Bugs Bunny Animation
29 mars 2024 5 29 /03 /mars /2024 22:27

Une poule, Miss Prissy se désole de ne pas être mariée ni, bien sûr, mère... Les autres locataires du poulailler la tiennent à l'écart, et on ne veut pas qu'elle s'approche des enfants. Elle tente de mettre fin à ses jours, et il se trouve que Foghorn Leghorn, le coq, la sauve... Elle tombe instantanément amoureuse de lui... Mais lui bien sûr la rejette. Le chien local, voyant un moyen de se débarrasser de son pire ennemi, concocte un plan pour faire tomber le coq dans les bras de Prissy...

Le personnage de la poule est vraiment intéressant, et visuellement assez juteux. ...ce que je dirais rarement des personnages de McKimson! Quel dommage que ce poulailler soit habité par un personnage sentencieux, aux tics verbaux insupportables, et dont je continue à ne pas comprendre le succès...

Je m'en voudrais de ne pas signaler l'épatant jeu de mots (car lamentable, admettons-le: tout bon jeu de mots est par essence lamentable) autour du riz d'une part, cet ingrédient indispensable (?) des mariages et de la blanquette, et du titre d'un des livres les plus célèbres d'Hemingway... Of Mice and Men, of course.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
29 mars 2024 5 29 /03 /mars /2024 22:17

Voici un film de Freleng qui ressemble furieusement à une Silly Symphony de Disney... de quoi alimenter l'idée d'une connection entre le vétéran des Looney Tunes (ou plutôt des Merrie Melodies), et l'autre firme de Burbank, dans laquelle il avait brièvement fait ses classes d'animateur. S'il fait trouver des différences entre ce film et une silly symphony, disons qu'ici, il y a un certain esprit un peu plus canaille, mais à peine, que dans les filmssouvent bien rangés des équipes de Disney. 

Mais pour le reste, cette mini-comédie musicale avec sirènes topless (mais non conforme à l'anatomie, ouf!) reste assez anecdotique, si ce n'est pas son utilisation de couleurs chatoyantes, ce que les films des unités de Leon Schlesinger expérimentaient depuis peu, ou sa gentille énergie. Et Freleng y rend hommage à Charlie Chaplin...

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Friz Freleng